Mirabeau
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Mirabeau

Type : Site culturel
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Situé sur les bords de la Durance, au cœur de la Provence, ce village est une célébrité provençale.
Historique et populaire, ce lieu gorgé de soleil saura sans nul doute vous séduire, grâce au panorama qu’il offre (d’où son nom signifiant «belle-vue» ou «voir ce qui est beau»).

Les habitants de Mirabeau s’appellent les mirabelains.

INCONTOURNABLES !

- Le Pont de Mirabeau
- L’Église Saint Pierre
- La Chapelle Sainte Madeleine
- La Place de la Fontaine
- Le GR9 de Mirabeau à Cucuron en passant par les crêtes du Luberon (45km)

A SAVOIR :

Tournés ici: «Manon des Sources» et «Jean de Florette» de Claude Berri (1986). Les scènes : moments au village de la Treille.

Synopsis des films

Vous reconnaitrez rapidement la place de la fontaine où Jean de Florette et Manon des Sources (classiques du genre) ont été tournés par CLAUDE BERRI d’après une œuvre de MARCEL PAGNOL en 1986.

Jean de Florette (Depardieu), homme de la ville, reçoit en héritage un mas dont la seule richesse est une source d’eau. Or le Papé (Montand) et son neveu Ugolin (Auteuil) convoitent cette source qui leur permettrait de cultiver des œillets. Ils décident alors de boucher la source afin d’obliger Jean de Florette à aller à des kilomètres de là pour ramener la si précieuse eau, indispensable pour ses cultures. Magnifique drame qui s’ancre dans le milieu provençal des années 20, et qui met en scène l’une des plus belles distributions d’acteurs français.

Dix ans se sont écoulés depuis la mort de Jean de Florette. Sa fille, Manon (Emmanuelle Béart), recluse loin du village, élève maintenant des chèvres. De son côté, Ugolin (Daniel Auteuil), a fait fortune en développant la culture d’œillets avec Papé (Yves Montand). Mais Manon est aujourd’hui bien décidée à faire payer les habitants du village pour le passé, en bouchant la source d’eau qui approvisionne le village tout entier.


VISITE GUIDÉE :

1. Vestige du rempart

Vestiges de l’enceinte du XIVème siècle avec un reste d’une tour et une bouche à feu.

2. Ancienne magnanerie

Le mot vient de l’occitan magnan qui veut dire mûrier. C’est un lieu pour la sériculture : élevage du ver à soie, qui se nourrit exclusivement de feuilles de mûrier.

Ce sont sans doute des grands propriétaires, des châtelains, plus au courant des évolutions de l’agronomie qui firent planter des mûriers pour la culture de la soie. Mais ce qui est remarquable c’est que, à côté des magnaneries réclamant des locaux, de l’espace et du personnel, cette pratique agricole toucha les milieux familiaux les plus pauvres. La pauvreté de certaines régions a poussé les habitants à chercher des revenus complémentaires. L’élevage du ver à soie ne demande qu’un minimum de terroir et de travail (40 jours par an et au printemps) et la valeur du produit est relativement élevée. De plus, toute la famille peut y participer, les hommes peuvent cueillir les feuilles, les femmes et les enfants nourrissent les vers (3 fois par jour, uniquement du mûrier). Les anciens rappellent que les femmes tenaient les œufs dans leur corsage, à température constante pour en permettre l’éclosion. On comprend mieux l’attachement à cette ressource ! Bien mieux, la ferme recèle toujours des coins de grenier, des pièces de rangement, des espaces oubliés pouvant abriter un élevage.

3. Place de la fontaine

La Fontaine est un bassin circulaire avec des tritons cracheurs, un pilier carré, une colonne cylindrique et un pinacle à boule. Comme l’eau est calcaire, les mousses formées depuis les tritons se transforment lentement en tuf (pierre tendre) et descendent comme une coulée de lave. Pour les besoins du tournage des films, le tuf avait soigneusement été enlevé puis remis par la suite…

Découvrez aussi le cabestan du port de Mirabeau. Un cabestan est un treuil à axe vertical autour duquel on enroule un câble utilisé pour tirer. On l’utilisait pour aider les bateaux a traverser la Durance lorsque le courant était trop fort.

4. Eglise Saint Pierre

L’église Saint-Pierre présente un mélange de styles. À l’extérieur se trouve une porte romane, un portail du XVIIème siècle, des fenêtres du XIXème siècle, une rangée de génoises à quatre rangs, un fin campanile de fer forgé et un clocher très hétérogène avec une base du XIIème siècle, une partie médiane du XVIIème siècle et un sommet du XIXème siècle…

L’église est née avec le village à la fin du XVIIème siècle comme annexe rurale de Beaumont. La nef fut agrandie en 1613 comme en témoigne la pierre datée (contrefort sud-ouest). En 1812 un tremblement de terre fissura l’édifice, mais vu le coût des réparations seule la nef fut consolidée et la toiture réparée. Le clocher fût également surélevé. De gros travaux de consolidation et de modification de la charpente eurent lieu de 1960 à 1963.

5. Rue du Four

C’est dans cette rue que se trouvait le four de la commune. Au coin de la place, demeure typique du XVIIème siècle.

6. L’Ancien château

Le château fut bâti à la fin du XVIème siècle par Jean Riqueti et embelli durant les deux siècles suivant alliant ainsi l’allure des fortifications et le charme des résidences du XVIIIème siècle.
Il abrita Victor Riqueti de Mirabeau, marquis de Mirabeau, écrivain, philosophe et économiste, son fils, Gabriel Honoré, comte de Mirabeau, tribun, pamphlétaire et comploteur. Son arrière-petite nièce Sibylle Gabrielle Riquetti de Mirabeau, comtesse de Martel, connue en littérature sous le nom de Gyp acheta en 1895 le château de Mirabeau, où elle fit faire d’importants travaux qui la ruinèrent. Elle dut le revendre en 1907 à Maurice Barrès.

Il est actuellement la propriété d’un particulier. Il n’est pas classé monument historique, il ne se visite pas.

7. Les grands jardins

Aménagé en 2010 par la commune, c’est un endroit idéal pour pique-niquer et laisser jouer les enfants.

8. Le Relais du Grand Logis

Bien des périodes de l’histoire du Grand Logis restent encore à préciser, mais l’on connaît son rôle important en tant que relais de poste sur l’axe Aix - Sisteron dès le 16° siècle. Les voyageurs et diligences y faisaient escale pour une nuit de repos bien méritée ou changer d’attelage avant de poursuivre sur la route des Alpes ou traverser la Durance grâce au bac à traille. La partie centrale, avec sa façade en faux appareillage et son entrée principale à droite de la tour, servait d’auberge et les chambres se situaient aux étages, tandis que le bâtiment coté Est voyait entrer et sortir les diligences en bordure de l’ancienne route. Côté Ouest la grande salle voûtée était les écuries qui abritaient les chevaux, le grenier à foin se situait juste au-dessus. Il était distribué par des ouvertures toujours visibles aujourd’hui.

Situé sur les terres du Marquis de Mirabeau, qui furent revendues après la révolution, le Grand Logis deviendra dès 1880 une ferme ou une dépendance du domaine viticole du Château de Clapier jusqu’en 1998 créant des souvenirs encore vivaces aux anciens des villages environnants. En 2005 le projet de rénovation de la bâtisse en gîtes et chambres d’hôte se mit en place, et 3 années de travaux plus tard le relais du Grand Logis est de nouveau voué à l’accueil des voyageurs. N’hésitez pas à venir y pousser ses portes, vous y trouverez lors de votre visite une atmosphère authentique car l’âme de la maison est restée intacte. Les copies de la levée des plans datant de 1885 sont consultables sur demande.

9. Le Château de Clapier

Le château de Clapier sur la route de Manosque, était l’ancien pavillon de chasse des Riqueti. Le nom de «Clapier» correspond au lieu-dit, mais on trouve également son origine dans le mot provençal «clapas» signifiant tas de pierre (la terre étant tellement caillouteuse, les paysans avaient pour habitude de faire des tas de pierres et de cultiver la terre autour). Aujourd’hui domaine viticole AOC Luberon, découvrez leur vin et les 12 foudres monumentaux centenaires pouvant contenir jusqu’à 240HL de vin chacun…

10. La Chapelle Sainte Madeleine du Pont

La chapelle Ste Madeleine du Pont domine la Durance (fin du XIIème siècle). Elle a été construite pour protéger ceux qui voulaient changer de rive. Son architecture est très classique : nef à deux travées, voûte en berceau brisé et abside semi-circulaire. Les nombreux trous qui marquent sa façade ont servi à mettre en place un auvent destiné à abriter des pèlerins. Le sol de l’église c’est la surface du roc, les fondations sont peu profondes. Le défilé de Mirabeau fut le siège de passeurs de rivière, l’édifice s’appela donc «La Chapelle des radeliers». Vers 1260, elle prit le nom de «Sainte Madeleine du Pont de Canteperdrix» en référence à un premier pont qui fut construit sur la Durance. Le pont a été maintes fois détruit, puis remplacé chaque fois jusqu’à notre époque. Lors des crues, ou au contraire durant l’été, lorsque les eaux étaient trop basses, le prix du transport variait considérablement. Il était laissé à l’appréciation du passeur…

11. Le Pont Mirabeau

Le pont de Mirabeau, homonyme de celui de Paris chanté par Guillaume Apollinaire, a eu une existence mouvementée. La première tentative de construction d’un pont date du XVème siècle. Les différents « Pont de Mirabeau » qui furent édifiés ont été détruits totalement ou en partie à quatre reprises par la Durance déchaînée. Il fut chaque fois reconstruit, car son péage était lucratif. Les piles de l’ex pont suspendu datent de 1832, il a une portée de 150 m de long pour 5,50 m de large. Les suspensions sont arrimées à deux immenses portiques néo-romans encore debout aujourd’hui (inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1988).

RANDO :

Au départ du Pont de Mirabeau, profitez d'une rando pour faire le tour du Mont Sépulcre (15 km - 4h). Niveau difficile. Attention descente dangereuse.

Infos pratiques

Ouverture:
Toute l'année, tous les jours.

Tarifs:
Accès libre.

Services:
Animaux acceptés, Accès autocar, Documentation Touristique, Informations touristiques, Visites guidées, Centre de loisirs

Fiche mise à jour par Sud Luberon Tourisme le 30/01/2018

Contact

Rue de la Mairie
84120 Mirabeau
Tél. 04 90 77 00 04

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