BUIS-LES-BARONNIES - Le Saint-Julien

D’une longueur de presque 100 km et confluent avec le Rhône, cette rivière prend sa source dans la montagne de Chamouse à Montauban-sur-l’Ouvèze. Le 22 septembre 1992, le bassin versant de l’Ouvèze a été le théâtre d’une inondation dramatique. En une journée, ce sont plus de 60 milliards de litres d’eau qui vont tomber. A l’amont de Vaison-la-Romaine, les rivières se gorgent d’eau et déferlent ensuite sur le village. 42 personnes sont décédées ce jour-là et les dégâts sont estimés à plus de 150 millions d’euros.

Le nom de ce rocher vient d’une chapelle Saint-Julien autrefois aménagée dans une anfractuosité, côté sud. Il forme une grande lame calcaire de 125 m de haut. Les premiers ascensionnistes furent Auguste Ferrière et Maurice Donjon en 1946. Depuis, plus de 120 voies ont été ouvertes avec des difficultés variées. Le Club alpin Français de Lyon est un acteur historique de son équipement entre les années 50 et 80. Une fois arrivé en haut de l’arête, c’est un panorama à 360° qui s’offre à vous.

Le village de la Roche-sur-le-Buis est établi au milieu de gros blocs de rochers provenant de la montagne de Chevalet, située juste au-dessus. Cette montagne permettait de contrôler la circulation par une ancienne voie entre Buis-les-Baronnies et Mévouillon. Autrefois le village était entouré d’un rempart (XIe s.) flanqué de tours, muni de créneaux et de fossés avec deux portes armées d’une herse. Aujourd’hui, seuls quelques pans du rempart sont visibles, ainsi que le donjon et les ruines du château au-dessus du village.

Le GR® de Pays Tour des Baronnies provençales est réservé à un public entraîné. Il faut environ 14 jours pour parcourir les 230 km et les 10 150 mètres de dénivelés positifs. Ce GRP permet de découvrir l’ensemble du massif des Baronnies provençales. Le contraste entre la douceur de la Provence et la fraicheur des reliefs alpins permet de découvrir une nature préservée, un art de vivre, une activité paysanne marquée, des richesses culturelles ainsi que des villages et vallées authentiques.

Le Chêne vert (Quercus ilex), ou yeuse, est un arbre à feuillage persistant de la famille des Fagacées. Il peut atteindre 5 à 20 mètres de haut, ainsi qu'une longévité de 200 à 2 000 ans. Il est parfois appelé Chêne "faux houx" en allusion à ses feuilles qui ressemblent à celles du houx et qui peuvent piquer. Le Chêne vert est une espèce emblématique du midi méditerranéen français qui pousse sur des terrains superficiels et caillouteux. Il constitue l'espèce d'arbre dominante des formations de garrigue.

Érigée sur une élévation dominant la vallée de l’Ouvèze, son existence est mentionnée dans les documents dès le XIVe s. Elle fut détruite pendant les guerres de religion et reconstruite au XVIIe s. Elle connut plusieurs restaurations en 1736 et en 2009. La statue située à côté fut, quant à elle, construite en 1872 avec comme base un olivier servant d’ossature. Saint-Trophime est le nom du premier évêque d’Arles, Trophime, originaire d’Ephèse. Le site est un lieu de pèlerinage le lundi de Pentecôte.

Le Chou des Montagnes (Brassica montana) a été découvert sur le rocher Saint-Julien en 1995. C'est sa station la plus au nord de son aire de répartition. Habituellement, cette espèce végétale est typique des falaises des Calanques, au sud de la France. Le Parc naturel régional des Baronnies provençales a accompagné la commune de Buis-les-Baronnies pour la mise en place de la via ferrata afin de concilier le développement de cette activité de loisir et la préservation de cette espèce remarquable, qui est l'une des ambitions majeures du Parc.