
SAINT-ÉTIENNE-LES-ORGUES - Forêts de Lure
« Les forêts sont bien souvent un élément incontournable du paysage et du cycle de vie de nombreuses espèces. Alimentation, gite ou reproduction sont autant de rôles qui font de la forêt l’un des écosystèmes terrestres les plus complexes et élaborés. Sur la Montagne de Lure, plusieurs espèces d'oiseaux protégées, comme le Circaète Jean-le-Blanc, le Pic noir et la Bondrée apivore, nichent en forêt ». Lilian Car, chargé de mission forêts et Natura 2000 au PNR Luberon.
Les 23 patrimoines à découvrir

Notre Dame de Lure - ©Jean-Bernard Letemple
Patrimoine et histoireNotre-Dame de Lure
Érigée en 1660, Notre-Dame de Lure est affiliée à l’abbaye chalaisienne de Boscodon. Elle est sécularisée à la fin du XVe s. et ses bâtiments sont en partie détruits par des incendies lors des guerres de religion et un glissement de terrain. L’église romane visible aujourd’hui est construite au cours du XVIIe s. sous l'impulsion d'un berger disant avoir entendu une voix lui suggérant de faire rebâtir l'église. Elle est classée aux monuments historiques en 1980, ainsi que les restes de l’abbaye.

Hêtraie de l'adret de Lure - ©Françoise Delville - PNR Luberon
FloreLes forêts de Lure
Les forêts de Lure sont majoritairement composées d’espèces autochtones, autrement-dit des espèces indigènes qui n'ont pas été importées ni transplantées mais issues de régénérations spontanées. Les essences tel que la hêtraie-sapinière, sèche et/ou acidiphile, qui poussent sur des sols acides riches et riche en silice, sont singulières pour la région. Lure présente un intérêt conservatoire pour le patrimoine génétique du Hêtre (Fagus sylvatica) et du Sapin pectiné (Abies alba Mill.), dont certains individus sont remarquables.

Fayard de Lure - ©Laurent Michel - PNR Luberon
FloreLes Fayards de Lure !
On connaît le hêtre, essence arboricole qui peuple 10% des forêts françaises, pour la qualité de son bois utilisé en menuiserie. Ce que l’on sait moins, c’est que cet arbre vit en parfaite symbiose avec les mycorhizes. Ces champignons, qui se fixent sur les racines, protègent l’arbre des bactéries et jouent un rôle important dans sa nutrition phosphatée ! Tout au long de l’itinéraire, on rencontre quelques spécimens remarquables de hêtres centenaires, que l'on nomme "Fayard" en Provence.

Lichen pulmonaire - ©Lilian Car - PNR Luberon
FloreLichen pulmonaire
Dans certains vallons frais et humide de Lure, comme ici dans la Combe de Morteiron, il est possible d’observer le lichen pulmonaire (Lobaria pulmonaria). Il s’agit d’un grand lichen brun-vert formant des feuilles (c’est un lichen dit foliacé) qui se développe en touffe de parfois plus de 30 cm sur l’écorce des vieux hêtres. Rare en France, ce lichen est très sensible à la pollution. Il s’agit d’un bio-indicateur de la qualité des forêts. Son nom vient de son apparence alvéolée rappelant les alvéoles pulmonaires humaines.

Hêtraie de Lure - ©Robert Caracchioli
FloreUne charte forestière, pourquoi faire ?
La Réserve de biosphère Luberon-Lure bénéficie d'une charte forestière. Ce document comporte une partie diagnostic (par les atlas forestiers communaux) et des actions pour répondre aux objectifs du territoire : augmenter le circuit-court dans la production de bois-énergie, valoriser au mieux les bois locaux, protéger les vieux arbres en forêt, ainsi que mener des actions de sensibilisation auprès du public. Cette charte a également comme but de réunir les propriétaires privés (majoritaires et très nombreux) pour les encourager à mettre en place une gestion durable de leurs parcelles forestières.

L'automne en forêt de Lure - ©Pierre Paillat
FloreAtlas forestier communal
Chacune des 100 communes du territoire de la Charte forestière Luberon-Lure a fait l'objet d'un atlas forestier communal. Il s'agit d'un ensemble de cartes, de graphiques et d'illustrations autour de 5 thématiques : enjeux écologiques des forêts, gestion forestière, potentiel de production des forêts, usages et risques sur le territoire et enfin paysage et géologie. Ces atlas ont été réalisés en collaboration avec toutes les structures impliquées dans la gestion des forêts, dont l'ONF (Office National des Forêts) très souvent gestionnaire des forêts communales.

Hêtraie de Lure au printemps - ©Jean-Bernard Letemple
FloreFaire face au changement climatique
Les forêts jouent un rôle très important dans l'adaptation face au changement climatique, notamment en préservant les sols de l'érosion et en stockant de l'eau dans le sol et du carbone dans le bois. Mais, face à des conditions plus chaudes et sèches, les espèces moins adaptées sont remplacées par d'autres essences plus tolérantes. Toutefois, cette lente et progressive adaptation des forêts ne rivalise pas toujours avec un changement climatique brutal, amenant son cortège de sécheresses et d'incendies.

Station de Lure - ©Pierre Paillat
Patrimoine et histoireLa station de Lure
À Lure, l'aventure du ski a commencé dans les années 30, avec la construction de la route. La station faisait la joie des familles de la région marseillaise, mais aussi des locaux. L'équipement était constitué de quelques "tire-fesses" et de deux "refuges" : des bars-restaurants, dont un avait quelques chambres. Avec le changement climatique, la neige est plus rare. Le démantèlement des équipements est lancé en 2011, mené par l'association "Montain Wilderness". Confrontée au changement climatique, au manque d’enneigement et aux difficultés économiques, liées à l’exploitation de l’offre ski, la communauté de communes Pays de Forcalquier – Montagne de Lure a pour projet de requalifier la station en site « Toutes saisons, Nature, Famille ». La requalification de la station de Lure est un enjeu fort en matière de transition écologique et un atout certain de développement économique et touristique durables pour le territoire. Les premiers équipements sont déjà installés.

Troupeau de moutons sur Lure - ©Francesca Jeanparis
Elevage et pastoralismeLe pastoralisme, fondateur des pelouses sèches
Aérés par les vents, les grands espaces de pelouses calcaires qui persistent sur les crêtes, sont le résultat de longs siècles d’actions humaines. C’est l’élevage de moutons principalement, puis de chèvres à partir du début du XIXe s., qui a modelé les hauts paysages de Lure. Aujourd'hui encore,après un hiver en bergerie, quelques troupeaux sont conduits en transhumance de début juin à fin juillet sur les pelouses sèches de Lure, riches et variées en substances nutritives. Les troupeaux mangent les jeunes pousses, arbustes et buissons, et empêchent ainsi la reconstitution et la croissance des forêts voisines. Prudence en saison d'estive ; qui dit troupeaux dit chiens de protection ! Adopter les bons réflexes...

Vipère d'Orsini - ©DR-Julien René - CEN PACA
FauneUne vipère infiniment vulnérable
La très discrète et craintive Vipère d'Orsini (Vipera ursinii), d’une longueur de 30 à 40 cm est la plus petite vipère d’Europe. Elle est reconnaissable à son nez retroussé et sa coloration dorsale, marquée par un zigzag brun foncé ou gris-noir, souvent continu, sur un fond gris ou marron clair. Elle est inoffensive pour l’Homme car son venin sert seulement à endormir ses proies : des invertébrés. Elle se nourrit des sauterelles et criquets des milieux où elle vit, les landes et pelouses sèches d'altitude, à la frontière des milieux méditerranéens et alpins du Sud-est de la France. Cette espère est classée « Vulnérable » à l’échelle mondiale : ses populations subissent fortement les pressions des activités humaines et il faut prendre des mesures en faveur de sa conservation ou elle s’éteindra. En France elle n'est connue que sur 8 sites isolés, où les surfaces de son habitat ont fortement régressées en parallèle de la déprise du pastoralisme. Cela la classe « En danger d’extinction » au niveau national.

Miramelle du Ventoux - ©Lilian Car - PNR Luberon
FauneMiramelle du Ventoux sur Lure
Sous ce joli nom se cache un criquet, présent seulement dans le Vaucluse, la Drôme, les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence. Nulle part ailleurs ! La Miramelle du Ventoux mâle possède un abdomen rayé de noir et jaune, et la femelle arbore deux lignes de points noirs sur le dos. Elle est affiliée à ces milieux ouverts d’altitude, entre 600 et 2000 mètres, au sol caillouteux et à la végétation rase, où on la rencontre. Elle bénéficie d’une protection mondiale.

Pupitre de lecture de paysage - ©DR-Peter Langereis – AD04
Savoir-faireEspace naturel sensible du sommet de Lure
Le sommet de Lure fait partie des espaces naturels sensibles (ENS) du département des Alpes de Haute-Provence. L’objectif de ce label est de concilier la protection des sites remarquables et leur découverte par le public. Le sommet de Lure est un territoire naturel de grande qualité qu’il est nécessaire de protéger en raison de sa fragilité. Un aménagement a été réalisé en 2014 avec la création, le long de la route touristique, de quatre aires de stationnement et d'information qui permettent une canalisation du stationnement et de la fréquentation vers les sentiers de randonnée.

Apollon à Lure - ©Lilian Car - PNR Luberon
FauneLe bel apollon
On reconnaît ce papillon, à sa grande envergure (4 cm) et à ses ailes d’un blanc crème aux ocelles rouges et noirs. Il est inféodé aux milieux ouverts d’altitude où poussent les orpins qui nourrissent sa chenille. Il se raréfie avec le déclin du pastoralisme et le réchauffement du climat. S’il fait trop froid et qu’il ne peut voler, il effraie un éventuel prédateur en dévoilant largement ses ocelles et en produisant un grincement par frottement de ses pattes contre la base des ailes.

Aigle royal - ©DR-Claude nardin
FauneLes rapaces de Lure
La Montagne de Lure offre une grande diversité de paysages : des forêts aux crêtes à la végétation rase, en passant par les prairies. De nombreux rapaces y trouvent donc de quoi satisfaire leurs besoins d’abris et de nourriture. En étant attentif et discret, on peut espérer observer des rapaces tels que Aigle royal, Faucon pèlerin, Milan noir, Circaète Jean-le-Blanc, Bondrée apivore, mais aussi des Vautours fauves de passage.

Sommet de Lure - ©Eric Garnier - PNR Luberon
Point de vuePanorama du sommet de Lure
Du sommet de la Monatgne de Lure (alt. 1825 m), un panorama grandiose s'impose. Vers le nord, c'est toute une autre région qui s'offre au regard. 1000 mètres sous vos pieds, la vallée du Jabron. En face on devine au loin, le Dévoluy et l’Oisans. Vers le nord-ouest (à gauche), on aperçoit les Baronnies provençales (Drôme) et dans le prolongement de la crête de Lure, le Géant de Provence, le Mont-Ventoux. Vers l'est, se dresse le verrou glaciaire de Sisteron et au loin les Préalpes du sud.

Anthyllide, Globullaire et Hélianthème - ©Pierre Paillat
FloreLa flore alpine des crêtes de Lure
Les espaces dénudés de Lure sont riches d'une grande biodiversité végétale : tulipes, orchidées, campanules, genêt radié (rare en France)... On voit sur, cette première photo, des tapis ras d’Anthyllide des montagnes (fleurs roses au premier plan) et de Globulaire à feuilles cordées (fleurs bleues au second plan), piquetés de petites touffes jaunes d’Hélianthème d’Italie. Ces plantes au fort enracinement sont particulièrement adaptées à la pauvreté de ce sol caillouteux calcaire très sec.

Chamois - ©Gabriel Maubert - PNR Luberon
FauneChamois de Lure
Le Chamois est une espèce emblématique de la Montagne de Lure. Ces animaux sauvages connaissent les heures les plus fréquentées et par précaution ils s’éloignent alors à plus de 900 m des sentiers. Mais ils sont nettement plus dérangés par la divagation ou bien par un passage imprédictible sur sentier en tout début de journée ou au crépuscule. Cette présence entraine l’effarouchement de l’animal qui nuit à ses besoins vitaux comme l’alimentation et qui peut avoir des conséquences démographiques sur l’espèce.

Forêt de Lure en début d'hiver - ©Lilian Car - PNR Luberon
Patrimoine et histoireLure, parcelle de biosphère !
Une réserve de biosphère est un territoire comprenant des écosystèmes terrestres, marins et côtiers. Chaque réserve favorise des solutions conciliant la conservation de la biodiversité et son utilisation durable. En 1997, le Parc naturel régional du Luberon est intégré au réseau des réserves de biosphère de l’Unesco. Le territoire est étendu en 2010 à la montagne de Lure pour devenir la Réserve de biosphère Luberon-Lure. En 2022, l’Unesco a reconduit la désignation du territoire en Réserve de biosphère Luberon-Lure pour dix ans.

Criquet des genévriers - ©Lilian Car - PNR Luberon
FauneCriquet, sauterelle, grillon, on s'y retrouve ?
C’est facile ! Le criquet porte des antennes courtes. Si les antennes sont plus longues que le corps, il s’agit d’un grillon ou d’une sauterelle. Pour différencier ces deux-là, regardez l’extrémité de l’abdomen. Si les cerques, les deux appendices qui prolongent l’abdomen, sont longs et bien visibles, vous observez un grillon. La sauterelle les porte discrets, avec les pattes collées au corps. Chacun d’entre eux joue un rôle différent dans son milieu au sein de la chaine alimentaire.

Genêt radié - ©DR-Luciano Arcorace
FloreUne nappe d'un jaune ardent
Le genêt radié étale sa floraison en début d’été sur les crêtes d’altitude et les pentes rocailleuses. Cet arbrisseau touffu de moins d’un mètre porte ses rameaux, grêles et striés, en faisceaux rayonnants à partir de chaque nœud. Toute la plante est velue-soyeuse, et cette pilosité lui donne un aspect argenté : les tiges, le calice des fleurs, les feuilles à trois folioles, les gousses dont l’extrémité se recourbe. Le genêt radié, très rare en France, pousse au-dessus de Gap et sur Lure.

Sorbier de Legré - ©DR-Franck Le Driant
FloreUne longue histoire de sorbier
Découvert sur la montagne de Lure par le botaniste L. Legré, en 1892, le Sorbier de Legré, hybride de l’Alouchier et du Sorbier des oiseleurs est remarquable car il est maintenant considéré comme une espèce à part entière. Il est stable, c’est-à-dire que la morphologie de sa descendance, l’arbre issu de l’une de ses graines, est identique à celle du parent. Ses feuilles conjuguent remarquablement les caractéristiques des deux sorbiers : trois paires de folioles surmontées d’un lobe denté.

Charbonnière du début du XXe s. - ©DR-Marc Deydier - AC Cucuron
Patrimoine et histoireLes charbonniers, artisans de la forêt
Du Moyen-Âge au XXe s., le charbon est un élément indispensable dans de nombreux secteurs industriels : verriers, maréchaux-ferrants, puis machines à vapeur, locomotives… Sa production est assurée par les charbonniers, population pauvre ou immigrée, et résulte d’un travail harassant. La charbonnière doit être construite à l’abri du vent, étanchéifiée par une couche de terre et brûler doucement pendant environ une semaine. Si le feu devient trop fort, le charbonnier voit sa production partir en fumée.

Hêtraie - ©Françoise Delville - PNR Luberon
Savoir-faireNatura 2000, un réseau européen ambitieux
Le réseau européen Natura 2000 est un outil clé pour enrayer l’érosion de la biodiversité. Il vise à assurer la survie à long terme des espèces et des habitats particulièrement menacés, à forts enjeux de conservation en Europe. Le territoire Luberon-Lure comporte 10 sites Natura 2000, soit 8 zones spéciales de conservation (ZSC Habitats faune flore) et 2 zones de protection spéciale (ZPS directive Oiseaux). Le site Natura 2000 (ZPS) ''Montagne de Lure'', que le Parc naturel régional du Luberon est chargé d'animer, s'étend sur plus de 17 km le long des crêtes sommitales de Lure et comprend une partie des deux versants (adret et ubac).
Description
Dos au parking, traverser la piste d’accès et s’engager sur le sentier en face. Longer le refuge de Notre-Dame de Lure et rejoindre la chapelle juste après. Après la source, bifurquer à gauche et remonter le vallon.
1- Au carrefour ‘’Chapelle Notre-Dame de Lure’’, filer tout droit (GR-GRP®) et remonter tranquillement sur 1,3km le long fond de vallon boisé. Franchir deux virages bien raides et un peu plus caillouteux, dépasser la source de la Fontaine de Morteiron, puis 370 m plus haut, déboucher à gauche sur piste.
2- Au carrefour ‘’Combe de Morteiron’’, continuer le sentier ombragé en fond de vallon (GR-GRP®). En lisière de forêt, gravir le sentier à gauche, franchir plusieurs lacets et déboucher sur le parking de la station de Lure.
3- Au carrefour "Station de Lure" (1575 m), continuer à gauche (GR-GRP®). Dépasser le bâtiment dénommé ‘’Le Caillou’’, puis gagner tout droit la route des crêtes (D113) et la traverser (prudence !) . Au carrefour ‘’stade de Neige’’ (alt. 1597 m), partir à droite et gravir le chemin rocailleux (GR-GRP®). S’élever ainsi au-dessus de la route.
4- Au carrefour "Ponchon du Roux", virer à droite. 70 m plus haut, à la fourche, poursuivre le sentier à droite et 50 m après suivre celui de gauche (GR-GRP®). Juste avant d'atteindre la route, poursuivre à gauche le chemin caillouteux (GR-GRP®) et atteindre enfin les crêtes. Filer à droite puis redescendre au collet en bord de route (table d’orientation, alt. 1704 m).
5- Là, gravir en face le sentier caillouteux, gagner l’antécime (antennes) puis le sommet de Lure proprement dit (grandes antennes - alt. 1825 m).
6- Du sommet, descendre tranquillement à droite le sentier qui longe les crêtes. Remonter légèrement deux fois et atteindre un gros cairn caractéristique.
7- Au carrefour ‘’Crête de Lure’’ (alt. 1715 m), quitter le GR-GRP®, bifurquer à droite (PR) et descendre le sentier jusqu’à la route (D113). Traverser la chaussée (prudence !) et poursuivre en contrebas sur 80 m.
8- Au carrefour ‘’Creux de Chamois’’, bien prendre le sentier de droite (PR). Après une courte descente rocailleuse, déboucher sur un chemin plus large. Le remonter sur 30 m et au carrefour ‘’Les Chaumettes’’, s’élever à gauche sur la suite du sentier (PR). Passer une épaule, bien suivre le sentier entre les fourrés à Genévrier nain. Franchir une seconde épaule puis descendre vers la forêt. Pénétrer en sous-bois, passer une courbe à droite et continuer de descendre (PR). Passer une petite combe et atteindre un carrefour de chemins.
9- Au carrefour ‘’Charbonnière de Chavalet’’, virer à droite et dévaler la combe (PR). Au premier croisement, filer tout droit et descendre encore sur 1,2 km (PR).
10- Au carrefour ‘’Combe de Chavalet’’ (alt. 1310 m) quitter la combe et s’élever à droite en direction de Notre-Dame de Lure. Atteindre une épaule, continuer toujours tout droit (attention, l’'itinéraire croise le tracé Enduro VTT de Lure sur lequel il ne faut pas s'engager à pied). Descendre jusqu'aux ruines du "Jas de Clément" et déboucher un peu plus bas sur un croisement de chemins.
11- Au carrefour ‘’Jas de Clément’’, bifurquer à droite et descendre le chemin forestier. Gagner ainsi en contrebas la chapelle de Notre-Dame de Lure. Longer le bâtiment et revenir aisément au parking du départ.
Itinéraire inscrit au Plan Départemental de la Randonnée des Alpes de Haute-Provence.
- Départ : Parking de Notre-Dame de Lure, Saint-Étienne-les-Orgues
- Arrivée : Parking de Notre-Dame de Lure, Saint-Étienne-les-Orgues
- Communes traversées : Saint-Étienne-les-Orgues, Noyers-sur-Jabron et Cruis
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
- La pente et l'assiette caillouteuse de certaines sections de sentiers nécessitent d'être bien chaussé et de fournir un minimum d'effort physique. Et sur les crêtes en saison hivernale, les conditions peuvent être rudes. Lure est une vraie montagne !
- Après les points 3 et 7 : prudence à la circulation en traversant la route !
- ATTENTION ZONE PASTORALE de début juin à fin juillet : en présence de chiens de protection venus à ma rencontre, je ne les caresse pas ni ne les menace. Je m'arrête, puis j'attends patiemment la fin du ''contrôle'' avant de reprendre calmement mon chemin en contournant le plus possible le troupeau. De préférence, ne pas emmener son chien et, sinon, bien le tenir en laisse. Pour mémoire, consulter les bons réflexes à adopter face aux chiens de protection et regarder la vidéo sur les chiens des moutons du Parc naturel régional du Luberon.
- RISQUE INCENDIE : Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Je ne fume pas en forêt et n'y allume pas de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, je me renseigne sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.
Lieux de renseignement
Maison du Parc naturel régional du Luberon
60, place Jean Jaurès, 84400 Apt
Au centre-ville d’Apt, la Maison du Parc du Luberon vous accueille dans un hôtel particulier du XVIIIème siècle.
Informations touristiques et vente de livres, cartes, topoguides.
Exposition permanente visite gratuite.
Musée de géologie entrée payante (4 € ; 2€ réduit ; gratuit moins de 18 ans, scolaires, enseignants).
Ouvert au public lundi, mardi, jeudi 14h-17h30, et mercredi 9h-12h30 et 14h-17h30 (hors jours fériés).
OTI Forcalquier-Montagne de Lure
13, place du Bourguet, B.P. 15, 04301 Forcalquier
Tous les jours de 9h à 12h et 14h à 18h.
Fermé le mardi et le dimanche.
Accès routiers et parkings
Stationnement :
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