Ville-Vieille - Les Meyries - Aiguilles

1 – Château-Ville-Vieille 
De Ville-Vieille, via un chemin accessible aux vélos, je suis le cours impétueux du Guil, côté rive gauche, plus méconnu. 
2- Château-Queyras
À Château-Queyras, une petite route asphaltée s’échappe à droite. Son ascension est exigeante et soutenue. J’évolue dans un jardin d’Eden coloré des fleurs printanières.
3 – Les Meyries
La route sinueuse rejoint « Les Meyries (1700 m) », qui a gardé toute son authenticité. À la sortie du village, un chemin carrossable remplace le goudron de la route. Il mène vers l’alpage de Péas. La route, sinueuse, est dotée d’un pourcentage moyen de 7,7 %.
4 – Chemin en balcon
En haut des Meyries, alors que j’emprunte le premier chemin à droite, les alpages apparaissent, ouverts et accueillants. Leurs longueurs me font entrer au cœur de la montagne. Une lecture de la carte permet d’observer des courbes de niveaux qui s’espacent, augurant un très beau chemin en balcon. Recouvert de grenaille, il se dirige vers « Les Chalvets des Borels (1823 m) ». 
5 - Un sentier dans le sous-bois
Je quitte le large chemin menant à la bergerie pour emprunter à droite un sentier descendant dans les mélèzes. Il n’est pas difficile mais son étroitesse me pousse à mettre pied à terre. Plus bas, je traverse un pré de fauche puis un sous-bois. Là, j’atteins un chemin empierré. Il ne me reste plus qu’à me laisser griser par la longue descente qui file vers la droite. Le versant est exposé plein sud : l’été sec et chaud a eu raison des dernières gentianes et des renoncules, les herbes dorées semblent briller sous le soleil. 
6 – Aiguilles
Je passe le ravin et négocie des lacets très serrés. Je continue à dévaler la pente vers le panorama qu’offre Aiguilles.
7 - Retour à Château-Ville-Vieille
Je rejoins, via une des ruelles, le centre d’Aiguilles. J’emprunte la rue principale vers la droite pour atteindre la route des gorges qui va me ramener directement à Château-Ville-Vieille.