L'Essentiel du Queyras à cheval
Ceillac

L'Essentiel du Queyras à cheval

Elevage et pastoralisme
Faune
Flore
Patrimoine et histoire
Point de vue
Sommet
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Un beau circuit qui franchit des cols mythiques et serpente entre forêts, rivières et pistes en balcons, sous l'oeil attentif des marmottes.

La force et la sérennité qui se dégagent des paysages harmonieux du Queyras séduisent le randonneur. Cols, forêts, rivières et pâturages accueillent une vie pastorale authentique, tandis que les traditionnels chalets de pierres et de mélèze forment le cadre idéal des veillées gastronomiques au coin du feu. On vous contera alors la vie d'autrefois, de la rudesse de la montagne au labeur des besognes rythmées par les saisons.

Les 21 patrimoines à découvrir

  • Flore

    Mélèze

    Le mélèze est un arbre pionnier. Il s’installe sur les sols pauvres. Perdant ses aiguilles en hiver, il enrichit le substrat. Son port aéré et l’espace que laissent les arbres entre eux, permettent au soleil de percer tout en conservant de la fraicheur et de l’humidité. Ce doux mélange permet à de nombreux végétaux de se développer. Profitant de la baisse de l’activité pastorale, le mélèze recolonise les espaces autrefois exploités. Ainsi il prépare le terrain pour les autres conifères qui pourront s’implanter grâce à lui.
  • Point de vue

    Point de vue à sortie de St Véran

    A la sortie de Saint-Véran, vue sur la crête de la Rousse et la Roche des Clots. En premier plan un sorbier des oiseleurs, porte son flamboyant manteau automnal.
  • Eaux et rivières

    Fontaine

    Vous trouverez ce type de fontaine dans tout le Queyras. A Saint Véran, chaque quartier possède la sienne. Fabriquées en Mélèze (bois imputrescible). Elles sont composées de deux parties : la tino et le batchas. La tino, où l’eau arrive est ronde. Elle servait d’abreuvoir pour les animaux. Les hommes venaient également y prélever l’eau pour leurs besoins personnels. Le batchas est rectangulaire. Il servait à faire la lessive.
  • Patrimoine et histoire

    Eglise Saint-Romain

    L’église est composée d’une nef unique et de 4 travées dotées d’une voute en tuf. Son clocher de 10 mètres de haut fût conçu comme une tour défensive. En 1575 il servit d’abri pendant les guerres de religions. Les protestants le transformèrent en prison et y enfermèrent et torturèrent des personnalités locales dites ‘fervents catholiques’. Entre 1628 et 1637, l’église fût reconstruite et une travée supplémentaire fût ajoutée pour accueillir le nombre croissant de catholiques dans le Queyras suite à la révocation de l’Edit de Nantes.
  • Patrimoine et histoire

    Chapelle Saint Louis

    Au XVIème siècle les guerres de religions font rage dans toute la France. Des troupes protestantes s’installent dans le Queyras. En 1561 une communauté protestante se forme à Abriès. De 1574 à 1583 les altercations apparaissent et en 1587 le Queyras est protestant. L’édit de Nantes (1598), établi par Henri IV, instaure la liberté de culte et apaise les conflits. A son arrivé au pouvoir Louis XIV cherche à unifier le royaume sur le plan religieux. Après de multiples persécutions, il révoque l’Edit de Nantes en 1685. A l’instar des protestants de France, de nombreux Queyrassins décident de migrer en Suisse, en Allemagne, en Amérique latine ou en Afrique du Sud. La chapelle Saint Louis fût érigée après la révocation de l’Edit de Nantes sur les fonds donnés par Louis XIV.
  • Patrimoine et histoire

    Vue sur le village et l'église Saint-Jean Baptiste

    L'Eglise Saint-Jean-Baptiste du village d'Aiguilles est un élément important du patrimoine de la commune, dont les habitants restent très attachés. 
    Construite au Moyen-Age, l'église, le cimetière et le presbytère ont été emportés par une crue du torrent du Lombard le 24 juin 1431. Reconstruite en 1433 à l'emplacement actuel, où se trouvait une petite chapelle dédiée à Saint-Jean-Baptiste, elle a souffert pendant les guerres de religion et subi deux incendies, avant d’être encore entièrement rebâtie au XVIIe siècle.
  • Point de vue

    Le vallon du Lombard

    Belle vue sur le vallon du Lombard. On voit à droite, le Serre de l’Aigle et le Petit Rochebrune au fond du vallon.
  • Patrimoine et histoire

    Oratoire La Maire Maria

    Souvent attribués au catholicisme, les oratoires tirent leurs origines des religions païennes. En effet, les menhirs, les totems, les laraires romains, les fontaines et les arbres sacrés sont certainement leurs ancêtres. Ce n’est qu’au moyen-âge que la transition va commencer. De fait, les populations locales ne sont pas enclines à abandonner leurs croyances au profit d’une nouvelle religion. Les émissaires de l’église cherchant à convertir la population en douceur vont dans un premier temps adosser une croix sur les lieux de cultes existants. C’est le début de l’intégration de la nouvelle religion qui mit des siècles à se faire.
  • Point de vue

    La vallée du Guil

    En remontant la piste forestière, des vues sur la vallée du Guil se dévoilent. Au fond on peut voir, les crêtes de la Plate et de Croseras délimitées par la caractéristique Dent du Ratier. Sur la droite, plus proche, le pic de l’Agrenier surplombe la vallée du Guil.
  • Géologie

    Fontaine pétrifiante

    L’eau trouve toujours un chemin ! Elle s’infiltre dans le sol, elle avance, elle ronge et elle creuse. Quand les roches sont trop dures, l’eau se détourne et cherche un passage plus tendre. Par ses actions, l’eau érode les roches et dissout des minéraux qu’elle entraine dans son déplacement anarchique. Enrichie en gypse et calcaire, l’eau retrouve l’air libre ici. Le calcaire va précipiter et emprisonner toutes sortes d’éléments (feuilles, cônes de résineux, branches mortes…)
  • Patrimoine et histoire

    Ristolas : labellisé "patrimoine du XXème siècle"

    Ce label a été attribué au village pour ses fermes et maisons dites « de la reconstruction ». Avant les destructions de juin 1940, l’économie montagnarde et notamment celle des Alpes du Sud était en grande partie basée sur une activité agropastorale séculaire. La maison est essentiellement conçue comme un outil de travail pour loger à la fois les hommes, les bêtes et les récoltes sous un même toit durant les longs mois d’hiver (la « maison-bloc »).
    La reconstruction dans les Alpes ne fut pas qu’une simple opération immobilière, elle constitua souvent une véritable rupture culturelle et technique dans les modes de vie et de travailler des paysans locaux.
  • Patrimoine et histoire

    Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul d’Abriès

    L’église Saint-Pierre et Saint-Paul d’Abriès est un bon exemple des édifices du Queyras à l’histoire mouvementée. Attestée au 12ème siècle, la plus ancienne église d’Abriès est évoquée aujourd’hui par les 2 lions stylophores qui en gardent la mémoire de part et d’autre du portail occidental. L’église a connu une campagne de construction au début du 15ème siècle, qui nous a laissé son clocher-tour à flèche de pierre. Cependant son architecture actuelle remonte essentiellement au début du 17ème siècle comme l’atteste la date de 1620 portée sur le clocher. La nef a ensuite été agrandie au 18ème siècle.
  • Flore

    Tofieldie boréale

    La tofieldie boréale est une relicte glaciaire : originaire de l’Arctique, elle s’est retrouvée dans les vallées alpines pendant les dernières glaciations puis s’est maintenue dans quelques poches au niveau des Alpes lors du réchauffement qui a suivi. C’est une petite plante des zones humides d’altitude, typique des bas-marais arctico-alpins qui sont bien représentés, mais sur des superficies réduites, dans le Queyras à Abriès.

  • Patrimoine et histoire

    Les pierres écrites

    Printemps 1945 ... Des dizaines de pierres gravées qui, par tradition, ornaient les façades des maisons désormais dévastées, sont abandonnées dans les gravats qu’on évacue. Seules quelques pierres sont miraculeusement extraites des ruines et retrouvent une place sur une façade, à l’angle d’une nouvelle ferme ou au hasard d’un muret… En comptabilisant ces pierres gravées sauvées de justesse et celles, bien rares, qui n’ont pas disparu pendant la guerre, une quarantaine de pétroglyphes ponctuent aujourd’hui encore les rues et les bâtiments du village.
  • Patrimoine et histoire

    Eglise Saint-Jean Baptiste

    L'Eglise Saint-Jean-Baptiste du village d'Aiguilles est un élément important du patrimoine de la commune, dont les habitants restent très attachés. 
    Construite au Moyen-Age, l'église, le cimetière et le presbytère ont été emportés par une crue du torrent du Lombard le 24 juin 1431. Reconstruite en 1433 à l'emplacement actuel, où se trouvait une petite chapelle dédiée à Saint-Jean-Baptiste, elle a souffert pendant les guerres de religion et subi deux incendies, avant d’être encore entièrement rebâtie au XVIIe siècle.
  • Faune

    Chevreuils

    De février à août le mâle a un comportement particulier. Il frotte ses bois sur de jeunes pousses d'arbre qu’il dénude complétement. En hiver, cette action a pour but d’ôter le velours posé sur les nouveaux bois. Mais au moment du rut c’est pour y déposer une sécrétion provenant de glandes situées à la base des bois, très odorante cette substance participe au marquage de son territoire. C’est un frottis.L’autre technique de marquage consiste à gratter le sol pour préparer ses couches. C’est le grattis. Quand il y a frottis et grattis cela se nomme un régalis.
  • Géologie

    Verrou glaciaire

    Depuis le début du quaternaire (2.58 millions d’années) les périodes glaciaires façonnent les paysages. En phase de progression, les glaciers avancent et creusent le sol. Parfois ils rencontrent des roches plus dures qu’ils « contournent ». A leurs retraits ils laissent derrière eux des vallées. Les roches dures, laissées sur place peuvent former des verrous glaciaires : des monticules qui rendent la vallée plus étroite et plus haute. Dans l’Histoire, les verrous glaciaires ont été des lieux stratégiques propices à la défense du territoire, à l’image de Fort Queyras.
  • Sommet

    Pointe de la Selle

    La pointe de la Selle est le dernier sommet du Queyras dit « calcaire ». Composée de calcaire jurassique, elle est cernée de roches plus tendres (gypse à l’ouest et schiste lustré à l’est). Lors des dernières glaciations les glaciers ont creusé les roches les plus tendres. Ici ils ont gratté le gypse et le schiste. A leur retrait, ils ont laissés les roches les moins faciles à éroder.
  • Géologie

    Dolines

    Les dolines sont des affaissements circulaires du sol. La dissolution des calcaires de surface (ici du gypse) provoque une fragilisation qui conduit à un effondrement qui peut être lent ou soudain. Leur fond, souvent imperméable et riche, favorise le développement de la végétation. Il est conseillé d’être prudent en passant dans ce « gruyère ».
  • Géologie

    Gypse

    Le gypse ou pierre à plâtre, est une roche qui provient de la cristallisation du sel. Il se forme dans des lagunes ou l’eau salée est piégée. L’eau s’évapore et abandonne des masses de sel qui cristallisent. C’est une roche très sensible à l’action de l’eau. L’hydratation et la déshydratation provoque des augmentations ou des diminutions du volume du Gypse. Cette particularité peut conduire à des effondrements. L’érosion importante du ravin de ruine blanche et les dolines en sont des exemples.
  • Point de vue

    Vue du col Fromage

    D’accord, le chemin bifurque 300 mètres avant le col. Il est déjà long d’arriver ici et les jambes sont lourdes. Mais une pause avant d’attaquer la descente longue et technique permettra d’en profiter pleinement. Alors quel meilleur endroit que celui du col Fromage ? La vue est superbe et l’endroit agréable. Allez, juste 300 mètres d’effort supplémentaires et le repos sera des plus bénéfiques.

Description

De Ceillac, rejoindre Saint Véran en longeant d'abord le Vallon du Cristillan puis en s'élevant sur le GR58 pour franchir le Col des Estronques. Au Bois du Moulin, quitter le GR pour longer l'Aigue Blanche et revenir à Saint Véran par le Pont Vieux. Redescendre après l'oratoire de la Sainte Vierge jusque l'étape à La Chalp.
De La Chalp, emprunter les pistes de ski nordiques et un bout de route jusqu'à La Rua de Molines puis traverser les forêts de Chanteloube et de Marassan avant de longer le Guil jusque Ristolas, voire La Monta ou L'Echalp.
De Ristolas, monter à l'étang du Moussu et rallier Valpréveyre en alternant GR58 et pistes dans le Bois de la Brune, avant de faire étape au Roux d'Abriès.

Du Roux, rallier Abriès par la piste du Cros et le GR58, puis reprendre le Bois de Marassan jusqu'à Aiguilles. D'Aiguilles au Rouet, suivre le GR58 Variante, puis continuer jusqu'à Souliers sur PR et route.

A Souliers, aller au lac de Roue par la piste PR puis suivre le GR5 jusqu'à Ceillac par Chateau-Queyras, le Col Fromage et Le Villard.

  • Départ : Ceillac
  • Arrivée : Ceillac
  • Communes traversées : Ceillac, Saint-Véran, Molines-en-Queyras, Château-Ville-Vieille, Aiguilles, Abriès-Ristolas et Arvieux

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

L'accès à Ceillac se fait par les Gorges du Guil, route étroite et sinueuse où on peut croiser des camping-cars, des camions de bois, de bestiaux et des semi-remorques !

A partir de la bifurcation de la Maison du Roy, la route qui mène à Ceillac est faite de lacets serrés : un bon véhicule tracteur est appréciable...

Les conditions atmosphériques sont celles de la montagne : soyez expérimentés et équipés.

Votre cheval doit être entraîné aux dénivelés et aux terrains accidentés (pierres, dalles, terriers de marmottes...), supporter de grands écarts de températures, être désensibilisé aux piétons avec bâtons et sacs à dos, aux ânes de bâts, aux chiens de troupeaux, aux VTT...

Vous-même devrez parfois marcher sur tous terrains : soyez entraîné et chaussé en conséquence.

Evitez de circuler seul, mais ne partez pas non plus à 12 ! Les sentiers en seraient trop marqués et vous gêneriez la circulation des autres usagers. Du reste, peu de gîtes ont la capacité de recevoir plus de 4 à 6 chevaux, et toujours en paddock sans abri.

Certains passages de l'itinéraire balisé restent assez techniques mais si votre cheval a l'expérience et le pied sûr, cela ne posera pas de problème.

Le réseau téléphonique est incertain : ne comptez pas uniquement sur votre téléphone pour lire votre tracé mais prenez également une carte papier et une boussole.

Selon le lieu où vous vous trouvez, le maréchal-ferrant et le vétérinaire ne viendront pas ; en tout cas pas aussi vite que vous le souhaiteriez. Soyez autonome.

Les gites ne disposent pas forcément d'autant de prises électriques que nécessaire pour recharger votre téléphone : prévoyez une batterie externe.

En gîte-étape de montagne, on arrive tôt : le dîner est servi de bonne heure (19h ou 19h30) et le silence est de mise à partir de 21h ou 22h (pas question d'apéro à rallonge ou autres festivités). Les randonneurs pédestres se lèvent parfois très (vraiment très) tôt. Et si vous arrivez à l'improviste, le gîte ne sera pas forcément équipé pour accueillir votre cheval (matériel de parc, foin, seau...) : réservez impérativement !

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Accès routiers et parkings

Quitter la N94 pour la D902 vers Guillestre et Le Queyras par les Gorges du Guil. A La Maison du Roy, prendre la D60 vers Ceillac. 18 lacets plus loin, un grand parking est installé à l'entrée de Ceillac.
> A NOTER : une aire d'accueil a été aménagée par la municipalité pour vous permettre de garer vos vans durant votre séjour et héberger vos chevaux la première nuit. L'aire se situe au niveau du pont du Pasquier, l'accès est gratuit mais les réservations sont obligatoires en mairie : 04 92 45 15 17 - 06 30 73 31 78
+ d'infos

Stationnement :

Aire équestre municipale de Ceillac (réserver en mairie)

Accessibilité

Rando avec âne
Numéro de secours :114

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