Grand Tour du Queyras à cheval
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Grand Tour du Queyras à cheval
Eygliers

Grand Tour du Queyras à cheval

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Sommet
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Un vaste circuit qui franchit des cols mythiques et serpente entre forêts, rivières et pistes en balcons, sous l'oeil attentif des marmottes.
La force et la sérennité qui se dégagent des paysages harmonieux du Queyras séduisent le randonneur. Cols, forêts, rivières et pâturages accueillent une vie pastorale authentique, tandis que les traditionnels chalets de pierres et de mélèzes forment le cadre idéal des veillées gastronomiques au coin du feu. On vous contera alors la vie d'autrefois : de la rudesse du climat aux besognes rythmées par les saisons.

Les 32 patrimoines à découvrir

  • Flore

    Genévriers Thurifères

    Ici vous pouvez voir le plus grand ensemble de genévriers thurifères de France. Cette espèce, que l’on rencontre en Espagne et au Maroc, s’est installée ici lors de périodes chaudes. « Thurifères » signifie porte-encens car ses rameaux et ses cônes peuvent émettre une forte odeur d’encens. Les arbres de Saint-Crépin ont des formes curieuses ; des troncs dédoublés et des branches tordues qui sont les témoins de son exploitation par l’homme au cours des siècles passés. Certains de ces arbres peuvent avoir jusqu’à 1000 ans.
  • Flore

    Crocus vernus

    Ce crocus se rencontre au printemps dans les pelouses et alpages de l’étage montagnard à l’étage alpin. On le trouve souvent en larges groupes aux fleurs violettes  ou blanches, comme ici aux alentours du Lac du Lauzet où il pousse abondamment en tapis dans les pentes herbeuses dès la fonte des neiges.

  • Patrimoine et histoire

    Les chalets d’alpages de Furfande

    Les premières traces écrites de l’utilisation de ses alpages dates du XVème siècle. A l’époque, le lieu dépendait de l’abbaye de Boscodon. Les habitants des Escoyères faisaient leurs réserves en foin et les redescendaient à dos de mulets. En 1628 le village d’Arvieux s’étant bien développé cherche des terres pour développer sa production. L’alpage est racheté et les habitants des 2 villages se partagent l’estive. Les chalets ont un rez-de-chaussée en pierres et un premier étage en bois sans balcon de séchage.
  • Point de vue

    Vue du col de Furfande

    Vue du col de Furfande sur la vallée d’Arvieux. Au fond on voit le col d’Izoard, l’Arpelin et le Lasseron. Sur la droite la crête de Côste Belle se cache dans les nuages. En premier plan à droite la Crête de la Plate joue aussi à cache-cache.
  • Flore

    Linaire des Alpes

    Appelée aussi Gueule de lion des Alpes ou Muflier des Alpes, la Linaire des Alpes aime les milieux hostiles et pauvres. On la retrouve en haute montagne dans des éboulis ou des gravières. Elle est vivace et fleurit entre juin et septembre.
  • Géologie

    La Casse déserte

    Des pitons de cargneules émergent d'un immense éboulis en provenance de la crête de Côte-Belle.

    Ce paysage désertique et atypique a une formation bien particulière. Ces pitons sont des « cargneules » dont les parties les plus sensibles à la dissolution se détachent et leur donnent un aspect carié. L’éboulis qui les entoure est aussi appelée « casse ». Il provient des roches de calcaire dolomitique surplombantes qui se fracturent sous l’action du gel. Ces mécanismes toujours actifs continuent de faire évoluer ce paysage.

    C’est un site classé aux monuments et sites naturels et à ce titre protégé.

  • Patrimoine et histoire

    Légende du val d’Arvieux

    Au Moyen-Âge, un jeune homme du val d'Arvieux épousa une fille d'une grande beauté de Ristolas. Ils eurent 5 filles qui trouvèrent maris, prospérité et bonheur. Un tableau si parfait que les autres villageois crurent à de la sorcellerie. 2 castes furent constituées celle du « Renom » ou sorcier et celle de la « Belle », la plus aisée. Cette coutume s’installa longtemps dans la vallée. Si la légende garde son côté poétique, d’autres théories existent. L’une met en cause l’arrivée de nouveaux habitants et le protectionnisme des natifs. Une autre parle des « chasses aux sorcières » qui ont fait rage au milieu du XIVème siècle.

  • Point de vue

    Vue depuis le lac Soulier

    Le lac Souliers offre un panorama exceptionnel. Ici, la vue en direction de la vallée d’Arvieux. Sur la droite le pic du Béal Traversier domine la vallée. Au centre la crête de Croseras plonge sur les gorges Guil. Et au fond, la pointe de la Saume et les pics de la Fonte Sancte, de Panestrel et des Houerts surplombent la vallée de Ceillac.

  • Géologie

    Lac Souliers

    Le gypse est une pierre soluble et de faible cohésion. Sous l’action de l’eau cette roche enfermée se dissout et laisse des cavités dans le sol qui la contient. Le terrain ainsi affaibli peut subir des effondrements. La lac Souliers s’est installé dans l’entonnoir de dissolution d’une poche de gypse. Sa forme circulaire presque parfaite lui a valu le surnom de "l'œil du Queyras".

  • Patrimoine et histoire

    Eglise Saint-Jean Baptiste

    L'Eglise Saint-Jean-Baptiste du village d'Aiguilles est un élément important du patrimoine de la commune, dont les habitants restent très attachés. 
    Construite au Moyen-Age, l'église, le cimetière et le presbytère ont été emportés par une crue du torrent du Lombard le 24 juin 1431. Reconstruite en 1433 à l'emplacement actuel, où se trouvait une petite chapelle dédiée à Saint-Jean-Baptiste, elle a souffert pendant les guerres de religion et subi deux incendies, avant d’être encore entièrement rebâtie au XVIIe siècle.
  • Eaux et rivières

    Les adoux, réservoirs biologiques

    Il désigne une singularité de certaines rivières alpines comme le Guil et la Durance : une annexe hydraulique alimentée par la nappe souterraine de la rivière. L’adoux n’est pas relié par l’amont au cours d’eau principal, ce qui le met à l’écart des crues, des étiages et des pollutions accidentelles. Son débit plus régulier, sa température constante en font un corridor biologique et un refuge vital pour de nombreuses espèces ainsi qu’une zone de reproduction pour la truite Fario et le chabot.
  • Patrimoine et histoire

    Les pierres écrites

    Printemps 1945 ... Des dizaines de pierres gravées qui, par tradition, ornaient les façades des maisons désormais dévastées, sont abandonnées dans les gravats qu’on évacue. Seules quelques pierres sont miraculeusement extraites des ruines et retrouvent une place sur une façade, à l’angle d’une nouvelle ferme ou au hasard d’un muret… En comptabilisant ces pierres gravées sauvées de justesse et celles, bien rares, qui n’ont pas disparu pendant la guerre, une quarantaine de pétroglyphes ponctuent aujourd’hui encore les rues et les bâtiments du village.
  • Patrimoine et histoire

    Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul d’Abriès

    L’église Saint-Pierre et Saint-Paul d’Abriès est un bon exemple des édifices du Queyras à l’histoire mouvementée. Attestée au 12ème siècle, la plus ancienne église d’Abriès est évoquée aujourd’hui par les 2 lions stylophores qui en gardent la mémoire de part et d’autre du portail occidental. L’église a connu une campagne de construction au début du 15ème siècle, qui nous a laissé son clocher-tour à flèche de pierre. Cependant son architecture actuelle remonte essentiellement au début du 17ème siècle comme l’atteste la date de 1620 portée sur le clocher. La nef a ensuite été agrandie au 18ème siècle.
  • Flore

    Tofieldie boréale

    La tofieldie boréale est une relicte glaciaire : originaire de l’Arctique, elle s’est retrouvée dans les vallées alpines pendant les dernières glaciations puis s’est maintenue dans quelques poches au niveau des Alpes lors du réchauffement qui a suivi. C’est une petite plante des zones humides d’altitude, typique des bas-marais arctico-alpins qui sont bien représentés, mais sur des superficies réduites, dans le Queyras à Abriès.

  • Patrimoine et histoire

    Ristolas : labellisé "patrimoine du XXème siècle"

    Ce label a été attribué au village pour ses fermes et maisons dites « de la reconstruction ». Avant les destructions de juin 1940, l’économie montagnarde et notamment celle des Alpes du Sud était en grande partie basée sur une activité agropastorale séculaire. La maison est essentiellement conçue comme un outil de travail pour loger à la fois les hommes, les bêtes et les récoltes sous un même toit durant les longs mois d’hiver (la « maison-bloc »).
    La reconstruction dans les Alpes ne fut pas qu’une simple opération immobilière, elle constitua souvent une véritable rupture culturelle et technique dans les modes de vie et de travailler des paysans locaux.
  • Patrimoine et histoire

    Hameau de La Monta

    Ce hameau tient son nom du fait qu’il est le point de départ de la montée pour le col de la Croix. Autrefois peuplé et actif, le hameau a subi au cours de l’histoire de multiples dégâts. Des diverses avalanches qui ont ravagée le lieu, celle de 1885 fut la plus importante et détruisit 12 maisons. En 1944 ce sont les troupes allemandes qui incendiaires le bourg. L’inondation de 1957 ne laissa que deux bâtiments qui subsistent encore aujourd’hui : le gîte et la chapelle Saint Laurent.
  • Géologie

    Aléas à la Roche écroulée

    La Roche écroulée constitue l’unique point d’accès en voiture à la Réserve Naturelle Nationale de Ristolas Mont-Viso. Le parking de la Roche écroulée est très fréquenté en période estivale. En proie à divers aléas naturels (inondations, avalanches, chutes de pierres,...) additionné à la difficulté d’accès, la voie d’accès et les parkings du site ne sont pas en très bon état. Suivi de l’évolution du lit majeure du Guil. Réflexion sur un aménagement fin, durable et adapté au site et à ses aléas, de manière à améliorer le fonctionnement de ce site d’accueil sans le dénaturer.
  • Eaux et rivières

    Point de vue sur le Guil

    Joli point de vue sur le torrent du Guil. Torrent de haute montagne et capricieux. Lors de la fonte des neige, son niveau peut augmenter considérablement. De nombreux affluents sont présents tout autours de la vallée. Une centaine d’affluents sont présents dans cette vallée. À ce niveau, aucune truite présente, pour cause d’une gorge très étroite et verticale présente au niveau du petit Belvédère du Viso empêchant leur passage.
  • Faune

    Tétra-Lyre

    Présence du Tétra-Lyre sur cette zone, Galliforme sédentaire emblématique des Alpes. C’est une espèce relique des périodes glaciaires. Allant jusqu’à 60 cm de long et pesant jusqu’à 1kg5. Oiseau très sensible au dérangement et très timide. Dans la réserve, des comptages sont réalisés par les agents de la réserve, depuis 2011 à hauteur d’une fois par an. La population est stationnaire ce qui montre une bonne santé de cette population de Tétra-Lyres.
  • Faune

    Galliformes des Alpes

    Présence de 3 espèces de galliformes : Tétra-Lyre (voir POI Tétra-Lyre), du Lagopède alpin plus en altitude, au niveau où la végétation n’est plus. Ce Galliforme est aussi une relique des périodes glaciaires. Très sensible au dérangement et timide, il est difficilement observable. Comme le Tétra-Lyre, son plumage change de couleur selon la période de l’année. Ces deux Galliformes sont présents en Ubac. En Adret, il y a la Perdrix bartavelle caractérisée par son col noir. 
  • Patrimoine et histoire

    Ancienne route touristique

    Ancienne route développée pour le tourisme, dans les années 60 par le « Touring Club de France » qui portait des subventions pour le tourisme. Véritable attrait touristique, les gens y venaient en voiture pour admirer le paysage magnifique et le Mont-Viso. Aujourd’hui il est pensé à créer en sentier d’interprétation des grandes caractéristique de la Réserve Nationale de Ristolas-Mont-Viso. Attention zone réglementée (bivouac et chiens interdits).
  • Géologie

    Fontaine pétrifiante

    L’eau trouve toujours un chemin ! Elle s’infiltre dans le sol, elle avance, elle ronge et elle creuse. Quand les roches sont trop dures, l’eau se détourne et cherche un passage plus tendre. Par ses actions, l’eau érode les roches et dissout des minéraux qu’elle entraine dans son déplacement anarchique. Enrichie en gypse et calcaire, l’eau retrouve l’air libre ici. Le calcaire va précipiter et emprisonner toutes sortes d’éléments (feuilles, cônes de résineux, branches mortes…)
  • Point de vue

    La vallée du Guil

    En remontant la piste forestière, des vues sur la vallée du Guil se dévoilent. Au fond on peut voir, les crêtes de la Plate et de Croseras délimitées par la caractéristique Dent du Ratier. Sur la droite, plus proche, le pic de l’Agrenier surplombe la vallée du Guil.
  • Patrimoine et histoire

    Oratoire La Maire Maria

    Souvent attribués au catholicisme, les oratoires tirent leurs origines des religions païennes. En effet, les menhirs, les totems, les laraires romains, les fontaines et les arbres sacrés sont certainement leurs ancêtres. Ce n’est qu’au moyen-âge que la transition va commencer. De fait, les populations locales ne sont pas enclines à abandonner leurs croyances au profit d’une nouvelle religion. Les émissaires de l’église cherchant à convertir la population en douceur vont dans un premier temps adosser une croix sur les lieux de cultes existants. C’est le début de l’intégration de la nouvelle religion qui mit des siècles à se faire.
  • Point de vue

    Le vallon du Lombard

    Belle vue sur le vallon du Lombard. On voit à droite, le Serre de l’Aigle et le Petit Rochebrune au fond du vallon.
  • Patrimoine et histoire

    Vue sur le village et l'église Saint-Jean Baptiste

    L'Eglise Saint-Jean-Baptiste du village d'Aiguilles est un élément important du patrimoine de la commune, dont les habitants restent très attachés. 
    Construite au Moyen-Age, l'église, le cimetière et le presbytère ont été emportés par une crue du torrent du Lombard le 24 juin 1431. Reconstruite en 1433 à l'emplacement actuel, où se trouvait une petite chapelle dédiée à Saint-Jean-Baptiste, elle a souffert pendant les guerres de religion et subi deux incendies, avant d’être encore entièrement rebâtie au XVIIe siècle.
  • Patrimoine et histoire

    Chapelle Saint Louis

    Au XVIème siècle les guerres de religions font rage dans toute la France. Des troupes protestantes s’installent dans le Queyras. En 1561 une communauté protestante se forme à Abriès. De 1574 à 1583 les altercations apparaissent et en 1587 le Queyras est protestant. L’édit de Nantes (1598), établi par Henri IV, instaure la liberté de culte et apaise les conflits. A son arrivé au pouvoir Louis XIV cherche à unifier le royaume sur le plan religieux. Après de multiples persécutions, il révoque l’Edit de Nantes en 1685. A l’instar des protestants de France, de nombreux Queyrassins décident de migrer en Suisse, en Allemagne, en Amérique latine ou en Afrique du Sud. La chapelle Saint Louis fût érigée après la révocation de l’Edit de Nantes sur les fonds donnés par Louis XIV.
  • Patrimoine et histoire

    Eglise Saint-Romain

    L’église est composée d’une nef unique et de 4 travées dotées d’une voute en tuf. Son clocher de 10 mètres de haut fût conçu comme une tour défensive. En 1575 il servit d’abri pendant les guerres de religions. Les protestants le transformèrent en prison et y enfermèrent et torturèrent des personnalités locales dites ‘fervents catholiques’. Entre 1628 et 1637, l’église fût reconstruite et une travée supplémentaire fût ajoutée pour accueillir le nombre croissant de catholiques dans le Queyras suite à la révocation de l’Edit de Nantes.
  • Eaux et rivières

    Fontaine

    Vous trouverez ce type de fontaine dans tout le Queyras. A Saint Véran, chaque quartier possède la sienne. Fabriquées en Mélèze (bois imputrescible). Elles sont composées de deux parties : la tino et le batchas. La tino, où l’eau arrive est ronde. Elle servait d’abreuvoir pour les animaux. Les hommes venaient également y prélever l’eau pour leurs besoins personnels. Le batchas est rectangulaire. Il servait à faire la lessive.
  • Point de vue

    Point de vue à sortie de St Véran

    A la sortie de Saint-Véran, vue sur la crête de la Rousse et la Roche des Clots. En premier plan un sorbier des oiseleurs, porte son flamboyant manteau automnal.
  • Flore

    Mélèze

    Le mélèze est un arbre pionnier. Il s’installe sur les sols pauvres. Perdant ses aiguilles en hiver, il enrichit le substrat. Son port aéré et l’espace que laissent les arbres entre eux, permettent au soleil de percer tout en conservant de la fraicheur et de l’humidité. Ce doux mélange permet à de nombreux végétaux de se développer. Profitant de la baisse de l’activité pastorale, le mélèze recolonise les espaces autrefois exploités. Ainsi il prépare le terrain pour les autres conifères qui pourront s’implanter grâce à lui.
  • Eaux et rivières

    Porteau

    Ce pont appelé "porteau" que vous voyez enjamber la route du Queyras est un canal, le canal Salva, construit par l'ingénieur du même nom en 1872. Ce canal prend l'eau dans le torrent du Cristillan à Ceillac à 1300m d'altitude. Il chemine sur plus de 6km jusqu’à Guillestre où l'eau sert encore à l'irrigation des cultures, notamment sur le plateau du Simoust. Durant l’été, l’eau du canal d’irrigation se jette au bout du plateau produisant ainsi une belle cascade particulièrement visible depuis Mont-Dauphin.

Description

Le premier jour, de Saint Crépin, longer la Durance puis monter au lac du Lauzet et au Col Saint Antoine par le sentier des thurifères; ou bien, depuis Mont-Dauphin, rejoindre le Refuge de Furfande par Gros et le Col Garnier. Après cette étape en alpage, continuer vers Arvieux et Brunissard pour approcher le mythique Col Izoard et le lac d'altitude de Souliers avant de redescendre vers le hameau du même nom. Le troisième jour, atteindre Aiguilles par des pistes panoramiques, puis Abriès et Valpréveyre à travers bois, et enfin le hameau isolé du Roux d'Abriès. Le quatrième jour permet une incursion dans la vallée du Viso, tandis que le cinquième jour s'achève près de Saint Véran. Le sixième jour franchit le Col des Estronques, traverse Ceillac et se finit dans le secret de la forêt. Enfin, le dernier jour est un parcours forestier qui mène sur les hauteurs de Guillestre, à Mont-Dauphin et à Eygliers
  • Départ : Eygliers
  • Arrivée : Eygliers
  • Communes traversées : Eygliers, Saint-Crépin, Arvieux, Château-Ville-Vieille, Aiguilles, Abriès-Ristolas, Molines-en-Queyras, Saint-Véran, Ceillac et Guillestre

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Les conditions atmosphériques sont celles de la montagne : soyez expérimentés et équipés.

Votre cheval doit être entraîné aux dénivelés et aux terrains accidentés (pierres, dalles, terriers de marmottes...), supporter de grands écarts de températures, être désensibilisé aux piétons avec bâtons et sacs à dos, aux ânes de bâts, aux chiens de troupeaux, aux VTT...

Vous-même devrez parfois marcher sur tous terrains : soyez entraîné et chaussé en conséquence.

Evitez de circuler seul, mais ne partez pas non plus à 12 ! Les sentiers en seraient trop marqués et vous gêneriez la circulation des autres usagers. Du reste, peu de gîtes ont la capacité de recevoir plus de 4 à 6 chevaux, et toujours en paddock sans abri.

Certains passages de l'itinéraire balisé restent assez techniques mais si votre cheval a l'expérience et le pied sûr, cela ne posera pas de problème.

Le réseau téléphonique est incertain : ne comptez pas uniquement sur votre téléphone pour lire votre tracé mais prenez également une carte papier et une boussole.

Selon le lieu où vous vous trouvez, le maréchal-ferrant et le vétérinaire ne viendront pas ; en tout cas pas aussi vite que vous le souhaiteriez. Soyez autonome.

Les gites ne disposent pas forcément d'autant de prises électriques que nécessaire pour recharger votre téléphone : prévoyez une batterie externe.

En gîte-étape de montagne, on arrive tôt : le dîner est servi de bonne heure (19h ou 19h30) et le silence est de mise à partir de 21h ou 22h (pas question d'apéro à rallonge ou autres festivités). Les randonneurs pédestres se lèvent parfois très (vraiment très) tôt. Et si vous arrivez à l'improviste, le gîte ne sera pas forcément équipé pour accueillir votre cheval (matériel de parc, foin, seau...) : réservez impérativement !

Cet itinéraire passe dans une réserve naturelle nationale de Ristolas-Mont-Viso. Dans cette zone le bivouac est réglementé : interdit du 1er juillet au 30 août. À cette période, une zone de bivouac est possible au niveau du refuge du Viso. Limitée à 15 emplacements et réservation nécessaire en téléphonant au refuge. Le reste de l'année, le bivouac est toléré de 18h00 à 9h00, à moins de 20 mètres des sentiers et à plus d'une heure de marche des hameaux.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Accès routiers et parkings

Pour un départ de Chez Fado, prendre la D94 en direction de Briançon. Passer Eygliers Gare et, au niveau de la zone industrielle du Guillermin, traverser la N94 : Chez Fado est à gauche.

Pour un départ du Glacier Bleu, à la sortie d'Eygliers Gare, tourner à droite après la boulangerie et monter la route en lacets (D37) en direction d'Eygliers. A la patte d'oie, tourner à droite sur la D137 et entrer dans l'enceinte de Mont-Dauphin (parking en descendant à droite, auberge au milieu de la rue principale Rue Catinat).


Accessibilité

Rando avec âne
Numéro de secours :114

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