ORPIERRE - Balcons du protestantisme en 2 jours
Montée en direction du Suillet
Montée en direction du Suillet - © Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
Orpierre

ORPIERRE - Balcons du protestantisme en 2 jours

Patrimoine et histoire
Point de vue
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Idéal pour s'imprégner sur un week-end de l’histoire protestante locale et profiter de points de vue majestueux.

« Cette petite itinérance de 2 jours traverse deux villages historiquement liés au mouvement du protestantisme. Découvrir ces villages et leur histoire permet de saisir l’importance des protestants dans la région. Côté paysage, le passage sur les crêtes offre de magnifiques panoramas sur les différentes montagnes environnantes, comme le massif des Monges et le Dévoluy ». Léo Michelet, stagiaire au PNR des Baronnies provençales.


Les 26 patrimoines à découvrir

  • Village d'Orpierre
    Village d'Orpierre - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Orpierre, la vallée pierreuse

    Implanté sur son site actuel depuis la fin du Xe s. son nom latin, Vallis Petrosus, signifierait « vallée pierreuse ». Possession des Mévouillon sous l’autorité des Comtes de Provence, puis vendu aux Dauphins, Orpierre échut aux Chalon en 1334. La seigneurie fut intégrée à la France en 1703. Le bourg doit sa prospérité, entre le XIVe et le XVIIe s. aux nombreux passages entre l’Italie et Avignon. Bastion du protestantisme dès 1560, la présence huguenote y est encore forte.

  • L'église Saint-Julien
    L'église Saint-Julien - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    L'église Saint-Julien

    Si une église, dédiée à Notre-Dame existait dans le quartier de La Coste à la fin du Moyen Age, c’est l’église Saint-Julien qui, depuis le XVIe s. au moins, remplit les fonctions paroissiales. Détruite dès 1561 par les protestants, elle n’est pas remise en usage avant 1641. De taille modeste, elle est agrandie à plusieurs reprises aux XVIIIe s. et XIXe s. Le clocher est construit entre 1825 et 1834. Plusieurs chapelles latérales servaient à des confréries du Rosaire ou des Pénitents.

  • Le chandelier à sept branches
    Le chandelier à sept branches - Jacques CHASTEL
    Flore

    Le chandelier à sept branches

    La forme de l’imposant platane de la place de l’église a inspiré une légende : au temps où Orpierre était ceinturé de murailles, un voyageur juif voulu rentrer dans le village après la fermeture des portes. La garde refusa malgré la neige et la présence de loups. L'homme dû dormir dehors. Il alluma les bougies d'un chandelier à sept branches pour éloigner les loups. Le lendemain, il ne restait que des traces de sang et le chandelier avait disparu. A la place, poussait un platane à sept branches.

  • Établissement "Le Portail"
    Établissement "Le Portail" - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Le Portail

    "Le Portail" était l'une des trois portes percées dans les remparts qui entouraient le village, du Moyen Âge jusqu’en 1633. On l’appelait aussi la Porte du Levant. À proximité se trouvait une auberge déjà mentionnée au XVIe s., connue alors sous le nom de "L’Écu de France". Elle changea plusieurs fois de nom au fil des siècles. D’abord propriété de la famille protestante Michel, entre le XVIe et le XVIIIe s., elle appartint ensuite à d’autres familles, majoritairement protestantes, jusqu’aux années 1980.

  • Grand' Rue
    Grand' Rue - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    La Grand' Rue

    Ancien chemin reliant l’Italie à Avignon, très fréquenté entre le XIVe et le XVIIIe s. par les pèlerins, commerçants, banquiers et orfèvres, la Grand' Rue conserve des maisons de notables témoignant d’une richesse passée et plusieurs lieux de pouvoir locaux tels que les maisons des Périssol, seigneurs du Poët, celles des Autard de Bragard, capitaines huguenots, ou encore la maison du Prince, occupée successivement par les Chalon-Arlay entre 1334 et 1530, les Orange-Nassau de 1530 à 1702 et les Conti de 1702 à 1741.

  • Ancien Café Roman
    Ancien Café Roman - ©Jacques Chastel
    Patrimoine et histoire

    Café Roman

    Au XVIe s., cette maison appartenait à Élysée Maigre, figure importante de la communauté protestante locale, représentant une branche des nombreuses familles Maigre. Plusieurs de ses descendants ont émigré en Allemagne, dans la région de la Hesse, à la révocation de l’Édit de Nantes, où ils ont fondé une colonie et un village nommé Kelze. En 1985, lors des manifestations du Tricentenaire de la révocation, une délégation de cette région s’est rendue à Orpierre, sur la terre de leurs ancêtres.

  • Maison des princes d'Orange
    Maison des princes d'Orange - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Les princes d'Orange

    La principauté d’Orange, longtemps terre d’Empire, est rattachée au royaume de France en 1703. Bertrand Ier des Baux en est le premier prince à la fin du XIIe s. Elle passe à la famille de Chalon en 1393 puis aux Nassau en 1544. Parmi les figures marquantes : Jean de Chalon dit "le Sage" (1190-1267), Guillaume Ier d’Orange-Nassau dit le Taciturne (1533-1584) et Guillaume III, prince d’Orange et roi d’Angleterre (1650-1702).

  • Vestiges des fortifications villageoises
    Vestiges des fortifications villageoises - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Les vestiges de l’ancienne fortification

    Au XIVe s., les fortifications villageoises avaient été édifiées sous Jean de Chalon Ier, dit "Jean le Sage", puis renforcées dans les années 1560 par Charles Dupuy-Montbrun, dont les troupes occupèrent Orpierre pendant les guerres de Religion. Ces fortifications comprenaient de hautes murailles et trois tours, dont l’une a aujourd’hui disparu. Elles furent démantelées en 1633 sur ordre de Richelieu, qui refusait que les protestants puissent prendre position dans des villes de garnison fortifiées.

  • Oratoire du Gros Doigt
    Oratoire du Gros Doigt - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Oratoire du Gros Doigt

    Cet oratoire est un ex-voto construit en septembre 1870 en remerciement d’un vœu adressé à la Vierge. Un éboulement de rochers de la falaise du Rochas avait causé des dégâts sur les maisons des quartiers de La Plaine et La Côte. Un des rochers avait traversé le toit d’une maison et était passé au pied du lit d’une enfant de 7 ans, finissant sa course à l’étage inférieur. L’oratoire fut restauré dans les années 2000 par l'association "Les Amis d'Orpierre".

  • Vue depuis le Suillet
    Vue depuis le Suillet - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Sommet

    Le Suillet

    Le Suillet (1 323 m) est le point culminant de la chaîne qui sépare la vallée du Céans et le Quiquillon, d’une part, de la vallée de la Blaisance et du rocher de Garde, d’autre part. Il offre une vue panoramique sur la vallée du Céans et les falaises d’Orpierre. Au sud, les sites de Paturle et de Beynaves auraient été des lieux de rendez-vous et de culte pour les protestants d'Orpierre et des environs, pendant la période de la Révocation de l’Édit de Nantes, entre 1685 et 1787.

  • Point de vue
    Point de vue - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Point de vue

    La Table des bergers

    C’est un belvédère rocheux en forme de table ou de comptoir, d’où l’on peut admirer une vue plongeante sur Trescléoux, la vallée de la Blaisance et le bois de la Garenne, où les protestants de Trescléoux se réunissaient en assemblées au XVIIIe s. Au loin, on aperçoit le village de Serres, qui fut une place de sûreté protestante jusqu’en 1598. Par temps dégagé, les montagnes du massif du Dévoluy se dessinent à l’horizon.

  • Marne
    Marne - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Géologie

    La terre noire des Baronnies

    Les marnes façonnent le paysage en dunes de roche souple aux pentes arides. Témoins de la période du Crétacé inférieur (il y a environ 135 millions d’années), ces marnes du Valanginien sont principalement composées de calcaire, de sable et d’argile, ce qui leur donne un aspect friable une fois sèches. Teintées de gris ou de jaune pâle, elles racontent l’histoire d’un temps où l’océan recouvrait les Baronnies, alors immergées dans une vaste fosse marine : le bassin vocontien.

  • La Blaisance
    La Blaisance - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Eaux et rivières

    La Blaisance

    Cette rivière de 19 km prend sa source dans la commune de Sorbiers, dans les Hautes-Alpes, à 830 m d’altitude. À son origine, elle porte le nom de torrent du Brusquet, avant de devenir la Blaisance à Montjay, la commune voisine. Elle rejoint le Buëch sur la commune de Garde-Colombe. La Blaisance a longtemps fourni une source d’énergie aux trois moulins de Trescléoux, dont les ruines de l’un d’eux sont encore visibles aujourd’hui.

  • Fontaine de Gontard
    Fontaine de Gontard - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Les fontaines-lavoirs de Trescléoux

    Le village compte six fontaines-lavoirs réparties dans chaque quartier, construites entre le XVIIe et le XIXe s. Certaines servaient à désaltérer les passants, d'autres à distiller la lavande ou encore aux grandes lessives, organisées trois à quatre fois par an et durant plusieurs jours. Chaque été, les habitants de Trescléoux rendent hommage à ces fontaines à l’occasion d’un concours qui récompense la plus joliment décorée.

  • Village de Trescléoux
    Village de Trescléoux - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    L'histoire du village de Trescléoux

    Le site de Trescléoux est occupé depuis la Préhistoire, comme en témoignent les haches en pierre du Néolithique retrouvées sur place. Des traces de présence humaine sont également attestées à l’époque protohistorique, durant l’Antiquité et le haut Moyen Âge. En 1075, un prieuré dépendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille y est fondé, et le village prend alors le nom de Trescléoux. Le château seigneurial et l’église sont détruits pendant les guerres de Religion. En 1631, le village est frappé par une épidémie de peste.

  • Paroisse Sainte-Agathe
    Paroisse Sainte-Agathe - Léo Michelet - stagiaire au PNR des Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    La paroisse Sainte Agathe

    Avant 1075, existaient deux églises nommées Notre-Dame et Saint-Victor. En 1145, on dénombre trois églises, dédiées à Notre-Dame, Saint Michel et Saint Clément. Au XVIe s. il n'y en avait plus qu'une, sous le vocable de Sainte Marie ou de Notre-Dame de Bellevue. Elle fut détruite pendant les guerres de religion puis reconstruite près du village en 1657 et consacrée alors à Sainte Agathe, une martyre de Sicile dont le culte s’était répandu en Provence dès le milieu du XVe s.

  • Prune perdrigone séchées
    Prune perdrigone séchées - Les Amis de Trescléoux
    Produits du terroir

    Les spécialités locales

    La pomme pointue et la prune perdrigone font partie du patrimoine fruitier de la région. L’origine de la pomme pointue reste encore inconnue mais elle fut décrite du XIXe s. Principalement cultivée dans les Hautes-Alpes, on lui donna le nom de Trescléoux. La prune perdrigone était séchée et tapée pour donner les « pistoles », très connues en Europe. Au XIXe s. elles étaient exportées notamment à la cour d’Angleterre. Depuis 15 ans, un verger conservatoire a permis de la sauvegarder.

  • Temple de Trescléoux
    Temple de Trescléoux - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Le temple de Trescléoux

    Le temple, et sa sacristie au nord, construit vers 1842, atteste de l’importance du protestantisme à Trescléoux. En 1851, 238 habitants sur 489 étaient protestants. Son plan et son élévation évoquent les églises construites à la même époque. La porte en plein-cintre, réalisée en pierre de taille à trois voussures, est surmontée d’un oculus et d’un clocher carré. La nef est éclairée par quatre baies en arc brisé décorées de vitraux à motifs de rosaces.

  • Ruines de l'ancien moulin
    Ruines de l'ancien moulin - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    L'ancien moulin du village

    Trois moulins étaient présents à Trescléoux et leur existence est attestée depuis le XIVe s. Un mur de l’ancienne écluse constitue les derniers vestiges visibles du moulin communal. Deux ouvertures permettaient à l’eau d’entrer et de faire tourner les rouets qui actionnaient les meules à blé et à seigle. Le gruaire était destiné à émonder l’épeautre. Ce moulin appartient jusqu’en 1557 au prieur, qui le cède à la communauté des habitants de Trescléoux.

  • La grotte de la "Farinette"
    La grotte de la "Farinette" - Léo Michelet - stagiaire au PNR des Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    La grotte de la « Farinette »

    Cette grotte se situe dans la Roche de la Farinette, à 1200 m d’altitude. Elle s’étend sur plus de 10 m de profondeur. Au début du XXe s. une fouille a permis de découvrir de nombreux objets, tels que des tessons de vases en céramique, des perles et des os d’humains et d’animaux. Les os et objets trouvés attestent d'une occupation datant du néolithique et du début de l’âge de bronze (moins 6000-2200 ans av. J.-C.). La grotte fut également fréquentée pendant l’Antiquité.

  • Paroi d'escalade
    Paroi d'escalade - Léo Michelet - stagiaire au PNR des Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Orpierre : le village qui grimpe

    Le village d'Orpierre est niché au pied d'un ensemble de falaises équipées pour l'escalade qui font depuis une trentaine d'années la réputation et l'attraction de ce village. Depuis les années 80 la Mairie d'Orpierre a soutenu et coordonné l'aménagement de ces parois calcaires pour la pratique de l'escalade sportive et des grandes voies. Ce pari a porté ses fruits en redonnant une dynamique économique à ce petit village, aujourd'hui reconnu comme un site d'escalade majeur à l'international !

  • Genévrier thurifère
    Genévrier thurifère - Hugues TINGUY
    Flore

    Un genévrier bien à part

    Le Genévrier thurifère (Juniperus thurifera), espèce protégée en France, se distingue du Genévrier commun (Juniperus communis) et du Genévrier oxycèdre ou cade (Juniperus oxycedrus) par ses feuilles non piquantes et leur structure en écailles, proches de celles de son cousin, le Genévrier de Phénicie (Juniperus phoenicea). Ses fruits (non comestibles) ont une forme de boule, bleue presque noire à maturité. Une glande odoriférante présente au dos des feuilles lui vaut le surnom de « porte-encens ». L'arbre, dont la croissance est très lente, produit un bois dense et odorant prisé pour sa capacité à être imputrescible. Certains individus peuvent atteindre des âges qui leur permettent de traverser les siècles. 

  • Amélanchier
    Amélanchier - Léo Michelet - stagiaire au PNR des Baronnies provençales
    Flore

    Amélanchier ovale

    L'Amélanchier ovale (Amelanchier ovalis) est un arbuste des basses montagnes méditerranéennes aux fleurs blanches étoilées qui apparaissent en avril-mai. Il mesure entre 3 à 5 mètres de haut et 1 à 3 mètres de large, et pousse sur des sols calcaires. Son nom est un dérivé de son fruit, l’amélanche, qui est en forme de petites graines bleu-noir et qui est comestible. En Amérique du Nord, on dit qu’il ouvre et ferme la saison végétale. Sa présence est un indice pour la recherche des truffes.

  • Façade du temple protestant
    Façade du temple protestant - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Les temples protestants d’Orpierre

    Un premier temple protestant existait à Orpierre dès les années 1560. Un second fut édifié à la fin du XVIe s., mais détruit en 1685, lors de la révocation de l’Édit de Nantes. À l’époque de la promulgation de cet édit, le 13 avril 1598, les consuls d’Orpierre décidèrent de faire fondre une cloche pour l’horloge publique. Menacé d’effondrement, le clocher d’origine fut démoli à la fin du XIXe s., et la cloche transférée dans celui de l’église, où elle se trouve encore aujourd’hui. Le temple actuel a été construit en 1835.

  • Cueillette
    Cueillette - ©J. Cabaud
    Savoir-faire

    Paysans savonniers

    Installée à Orpierre, l’entreprise familiale d’Alexa et Sylvain, Les Paysans Savonniers, est spécialisée dans la fabrication artisanale de cosmétiques naturels à base de plantes sauvages locales. Elle s’engage à utiliser des plantes certifiées Agriculture Biologique et labellisées SIMPLES, à produire sans huile exotique ni matière grasse animale, et à respecter le cahier des charges Cosmétiques de Nature & Progrès. Leurs produits sont disponibles dans les points de vente locaux et sur leur site internet.

  • Mines du Belleric et du Suillet
    Mines du Belleric et du Suillet - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Mines du Belleric et du Suillet

    Au nord du village, au fond du vallon du Belleric, une mine de plomb et de zinc, propriété de la commune, a été exploitée par des sociétés privées entre 1880 et 1909, principalement entre 1903 et 1907. Elle fut abandonnée en 1911. Jusqu’à 70 ouvriers ont travaillé sur le site. On y observe encore les trous d’entrée de mines, alors que les terrasses sont formées avec des déchets d’extraction. Ces galeries sont anciennes et présentent des dangers. Elles ne sont pas ouvertes au public.


Description

La première étape emprunte la route des Princes d’Orange, puis la Grande Rue. Le sentier se poursuit en direction du Suillet par une montée assez raide sur plus d’1 km exposée au soleil. La suite se fait en longeant la crête entre le Suillet et le col de Garde. Arrivé au carrefour ‘’Les quatre chemins’’, il est possible de se rendre au sommet du rocher de Garde et avoir une vue imprenable sur les montagnes et vallées environnantes. Ensuite, pour atteindre le gîte d'étape du Mont-Garde, il faudra suivre la crête marneuse, et traverser une zone de pâturage.
Le deuxième jour est plus difficile que le premier. Le départ est plat jusqu’au village de Trescléoux mais la remontée jusqu’au col de Garde par la face ouest est assez rude, d'autant qu'il fau grimper encore pour atteindre le Suillet. Ce n’est ensuite plus que de la descente, par un sentier qui traverse le quartier du Paradis. En regardant les rochers alentours, il est possible d’observer des grimpeurs en action. La fin d'étape se fait par le franchissement du sentier en lacets avant le village d'Orpierre.

  • Départ : Parking de l'église, Orpierre
  • Arrivée : Parking de l'église, Orpierre
  • Communes traversées : Orpierre, Trescléoux, Garde-Colombe et Lagrand

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

  • RESPECTER LA TRANQUILLITE du lieu où on se promène, éviter de crier et ne pas utiliser d’instruments ou d’appareils sonores (radio, etc.), par respect pour les autres usagers mais aussi pour la quiétude de la faune, notamment en périodes de reproduction et d’hivernage où les animaux sont beaucoup plus vulnérables. 
  • Éviter de cueillir les plantes sauvages : certaines d’entre elles sont protégées.
  • Une partie de l'itinéraire est fortement exposée au soleil, prendre l'équipement nécessaire (eau, casquette, crème solaire, ...) pour les chaudes journées d'été. Privilégier un départ tôt le matin pour éviter les heures chaudes de la journée.
  • ATTENTION ZONE PASTORALE en chemin : en présence de chiens de protection venus à sa rencontre, ne pas les caresser ni les menacer. S’arrêter, puis attendre patiemment la fin du ''contrôle'' avant de reprendre calmement son chemin en contournant le plus possible le troupeau. De préférence, ne pas emmener son chien et, sinon, bien le tenir en laisse. Penser à bien refermer les barrières derrière soi.
  • RISQUE INCENDIE. Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Ne pas fumer en forêt et ne pas allumer de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, se renseigner sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.

Lieux de renseignement

Maison du Parc naturel régional des Baronnies provençales

575 Route de Nyons – La plaine du Pont, 26510 Sahune

http://www.baronnies-provencales.fr/smbp@baronnies-provencales.fr+33 (0)4 75 26 79 05

Les locaux du Parc naturel régional des Baronnies provençales sont ouverts au public.

LA MAISON DU PARC EST OUVERTE DU 8 AVRIL AU 31 OCTOBRE 2025
Du mardi au vendredi de 14h à 18h, et les dimanches de juillet et août de 14h à 18h 

En savoir plus

OT Sisteronais-Buëch - Bureau de Laragne

Place des Aires, 05300 Laragne-Montéglin

http://www.sisteron-buech.frlaragne@sisteron-buech.fr+33 (0)4 92 65 09 38

OT Sisteronais-Buëch - Bureau d'Orpierre

Le Village, 05700 Orpierre

http://www.sisteron-buech.frorpierre@sisteron-buech.fr+33 (0)4 92 66 30 45

Accès routiers et parkings

À 13 km de Laragne-Montéglin, par la D1075 et la D30.

Stationnement :

Parking de l'église, Orpierre

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