
LAURIS - Portalas et biodiversité en chemin
« Je savais habiter dans un endroit exceptionnel ! La commune de Lauris, qui nait dans le Petit Luberon et se finit les pieds dans la Durance, tendant les bras aux Alpes et aux Alpilles, a tous les atouts pour cela. La constitution récemment sur Lauris, avec le Parc du Luberon, d’un Atlas de la Biodiversité, nous la encore prouver. Il y a assez peu d’endroits aussi riches que le nôtre, avec une agriculture somme toute raisonnée, pour découvrir, accompagner et protéger une biodiversité foisonnante ; plantes, insectes, chauves-souris... On y veille, sous l’œil perçant de notre emblématique et majestueux rapace, le Circaète Jean-le-Blanc ». Eric Fontanarava, habitant de Lauris.
Les 25 patrimoines à découvrir
Roémérie hybride - ©Laurent Michel - PNR Luberon FloreAgri-flore
La flore des talus, bords de champs, lisières, ourlets, délaissés et autres jachères est d’une grande richesse. On trouve en effet ici des conditions propices à l’installation de toute une foule d’espèces pionnières, capables de s’installer rapidement suite à une perturbation du sol. On trouve ainsi le Coquelicot, la Carotte sauvage ou encore la Roémérie hybride. Toute cette diversité de plantes, souvent prodigue au printemps d’intenses floraisons, est particulièrement recherchée par les insectes pollinisateurs, formant un intense balai aérien aux belles heures ensoleillées.
Grand corbeau - ©DR-Jean-Laurent Hentz FauneGrand corbeau
Si un cri "r r a a a k" puissant et rauque résonne ici, c'est le grand corbeau (Corvus corax). Plus grand passereau du monde, il peut mesurer jusqu'à 70 cm de long et avoir jusqu'à 150 cm d'envergure d'ailes. Il es reconnaissable à son chant particulier, ses longues ailes et sa longue queue cunéiforme. Son bec, ses pattes et son plumage sont noirs. Malgré son allure imposante il est très doué en acrobaties aériennes. Vrilles, piqués, loopings, il peut même voler sur le dos ! Ses longues ailes à puissante musculature lui procurent un vol battu rapide et bruyant qu'il met à profit quand il expulse un intrus de son territoire.
Conduite d'eau souterraine du Luberon - ©PNR Luberon Patrimoine et histoireConduite d'eau souterraine
Tout proche d'ici, sous terre, se cache la fameuse galerie d'eau du Luberon. Dans l'histoire de l'irrigation du territoire, 1987 constitue une date majeure : celle du percement d'une galerie de 2,8 km de part en part du massif du Petit luberon, entre la combe de Sautadou (Lauris) et Lunel (Bonnieux). Après 30 ans de longue et combative aventure humaine, la mise en service de cette conduite souterraine a permis de sécuriser l'accès à l'eau et de développer des réseaux sous pression afin de satisfaire les besoins d'irrigation agricole de la vallée du Calavon-Coulon.
Vautour percnoptère - ©Alexis Maury Dalmazane FauneVautour percnoptère, espèce protégée en danger
Mondialement menacé d'extinction par la régression des troupeaux et l’appauvrissement de ses ressources alimentaires, on ne compte plus que 82 à 88 couples de Vautour percnoptère (Neophron percnopterus) territoriaux en France. Le massif du Petit Luberon abrite le plus grand nombre de couples nicheurs du sud-est de la France. Pour assurer la survie de cette espèce, le Parc naturel régional du Luberon organise l'approvisionnement de placettes d’alimentation et effectue un suivi rapproché. Malgré tout, aujourd'hui en Luberon, il ne reste plus que 4 à 5 couples !
Couple d'Aigle de Bonelli - ©Max Gallardo - PNR Luberon FauneRésiliant Aigle de Bonelli
L’Aigle de Bonelli (Aquila fasciata) est l’un des rapaces méditerranéens les plus menacés. En France, une trentaine de couples sont identifiés dont 1 sur le Petit Luberon. Le couple, uni pour la vie, niche en paroi rocheuse du massif. Cette disparition est due notamment à la diminution de ses proies principales (Lapin de Garenne, Perdrix rouge) et la fermeture des milieux ouverts où il chasse.
Sitelle torchepot - ©Fabrice Teurquety - OTI Destination Luberon FauneFaune sauvage du Luberon
270 espèces animales vertébrées peuplent le territoire du Parc naturel régional du Luberon, mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, formant ainsi dans l’arrière-pays provençal l’espace naturel protégé présentant la plus belle diversité animale. Cette biodiversité résulte principalement de la position de cet espace, entre le littoral méditerranéen avec ses garrigues rocailleuses, et l’espace alpin, avec son relief contrasté et ses espaces forestiers. Sans oublier la Durance, cours d’eau principal et véritable trait d’union entre les mondes alpin et méditerranéen.
Romarin en fleur - ©Eric Garnier - PNR Luberon FloreDoux romarin
Avec ses fleurs bleues, parfois blanches, le romarin (Salvia rosmarinus) égaye la saison hivernale par sa floraison précoce et abondante dès février, et même avant si les conditions sont bonnes. Habitué des garrigues à calcaire, il fait face à une grande sécheresse l’été qu’il affronte grâce à ses petites feuilles étroites et longues repliées sur elles-mêmes. Les feuilles contiennent les organes de transpiration et cette forme permet de diminuer au maximum les déperditions d’eau.
Ciste cotonneux FloreCiste cotonneux
Facilement reconnaissable par ses innombrables fleurs rose-violet chiffonnées et ses feuilles au revêtement duveteux, le ciste cotonneux (Cistus albidus), appelé Mussugo en provençal, est un petit arbuste typique de nos garrigues, pouvant atteindre 1 m de hauteur. Ses feuilles recouvertes d’un duvet, retiennent l’humidité et font glisser le vent dessus sans l’assécher. Lors de la floraison, au mois de mai, on peut observer ses fleurs qui ne durent pas plus de la matinée. Elle réapparaisse ensuite le jour suivant et le processus recommence.
Érèse coccinelle - ©Laurent Michel - PNR Luberon FauneRoche & roll
Au pied des parois ou au sein du massif forestier, la roche apparaît sous une autre forme, celle d’éboulis instables ou fixés. Certaines plantes se font une spécialité de s’y installer, en déployant un système racinaire souple et très allongé. On y trouve également des invertébrés qui profitent d’abris sous les pierres ou savent aisément sauter de pierre en pierre, à l’image du Saltique sanguinolent (Philaeus chrysops) ou de la plus rare Érèse coccinelle (Eresus sandaliatus).
Forêt de la combe de Recaute - ©Françoise Boulet FloreMilieux forestiers
La forêt occupe environ un tiers du territoire de Lauris. Elle s’étend notamment au nord de la commune, sur le versant du Petit Luberon. C’est le plus souvent une forêt de chêne vert, de quelques mètres de hauteur et un peu ouverte, mêlée sur les pentes rocailleuses d’une garrigue plus ou moins dense à Chêne kermès, filaires et cistes. Essence pionnière, le Pin d’Alep est également bien présent sur les pentes très chaudes. Son sous-bois prépare en principe l’arrivée et la croissance de la chênaie verte qui est sensée le supplanter un jour.
Aéthionème des rochers - ©DR-Hugues Tinguy FloreRoche & biodiv
Sur les parois rocheuses du Petit Luberon, on trouve une végétation éparse, fortement enracinée dans les interstices et les replats, comme le Genévrier de Phénicie, le Genêt de Villars, l'Aethionème des rochers ou encore le Muflier à larges feuilles. Ces plantes ont la capacité de résister à la sécheresse et aux variations de température des parois exposées. De nombreux oiseaux et petits mammifères y trouve également refuge. Le Vautour percnoptère s'y reproduit, le Martinet à ventre blanc y vit et le Petit Rinolphe est susceptible d'y nicher.
Éboulis à Lauris - ME GéologieGéomorphologie
De cette petite épaule, en se retournant on domine le territoire de la commune de Lauris qui s’étend sur 552 m de dénivelée et présente plusieurs formes de reliefs caractéristiques : le plateau sommital du Petit Luberon, des parois verticales, des vallons encaissés (vallon de Vallauris, combes de Recaute, du Sautadou…), des crêtes (tête de Maupas…), des pentes abruptes chargées d’éboulis, des coteaux, des terrasses fluviatiles, la plaine alluviale de la Durance…
Ophrys de Provence - ©Laurent Michel - PNR Luberon FlorePelouses sèches mais fleuries
Ici entre les cailloux, sur de petites plages de sol, toute une quantité de petites plantes, à cycle annuel ou au contraire bien vivaces, se partagent l’espace. On y trouve ainsi des sous-arbrisseaux et de nombreuses bulbeuses dont des orchidées comme l’Ophrys de Provence. Et puis enfin toute une quantité de toutes petites plantes annuelles, en réalité ne vivant que quelques mois, se précipitent pour accomplir tout leur cycle de vie au printemps avant l’arrivée des écrasantes chaleurs et sécheresses estivales, comme la Tulipe australe et le Téléphium d’Impérato.
Vallon de Malubac - ©Eric Garnier - PNR Luberon FloreÀ chaque espèce son milieu...
En face, dans le vallon et sur le coteau de Malubac, chacun des arbres se cantonne dans des milieux différents. Le chêne pubescent préfère le sol profond et l’humidité du fond du vallon. Le chêne vert, moins exigeant en eau, affectionne les pentes rocailleuses et plus sèches. La garrigue s’est installée sur le tapis végétal appauvri après l’incendie de la pinède en 1952.
Le Grand Luberon depuis le sentier du Portalas - ©Eric Garnier - PNR Luberon GéologieLe Mourre Nègre
La rivière Aiguebrun, qui prend sa source sur le plateau des Claparèdes, a entaillé le massif du Luberon, du nord au sud, creusant la combe de Lourmarin. Elle sépare le Grand Luberon, aux formes arrondies dominé par le Mourre Nègre (1125 m), du Petit Luberon qui culmine au Mourre du Cairas (726 m) et dont le plateau sommital calcaire porte la forêt des Cèdres.
Pelouse sèche en fleur - ©Hervé Vincent FloreExceptionnelles pelouses des crêtes
Issues de la pratique ancestrale du pâturage et des contraintes particulières des climats méditerranéen et alpin combinés, les pelouses du Luberon abritent de nombreuses espèces patrimoniales de plantes et d’insectes. Elles constituent aussi les zones de chasse des grands rapaces qui nichent dans les falaises et en forêt. Des suivis scientifiques des espèces rares et sensibles sont effectués sur plusieurs sites du Luberon.
Vue sud-ouest - ©Eric Garnier - PNR Luberon Point de vueLe belvédère du Portalas
Ce belvédère offre un point de vue superbe sur le versant sud du Petit Luberon et son labyrinthe de vallons puis sur la vaste plaine de la Durance. Il y a 200 000 ans, cette rivière était un fleuve qui passait par le seuil de Lamanon pour aller se jeter dans la mer, édifiant son delta à l’emplacement actuel de la plaine de la Crau.
Coucher de soleil sur le Portalas - ©Françoise Delville - PNR Luberon Point de vueDu belvédère aux vallons intimes
Le Petit Luberon est visible depuis partout et très présent dans le paysage. À l'aplomb du promotoire du Portalas, le regard butine de larges panoramas. Mais cette unité paysagère se caractérise aussi par les micros ambiances très intimes comme les vallons boisés ci-dessous et les combes rupestres voisines. À nos pieds, la marque de l'homme se fait discrète et de plus en plus pesante au-delà de La Durance.
Genévrier de Phénicie - ©Eric Garnier - PNR Luberon FloreMatorral à Genévrier de Phénicie
Le Genévrier de Phénicie (Juniperus phoenicea) est un petit conifère ressemblant un peu au cyprès en raison de ses feuilles en écailles, et qui ne piquent pas la main quand on les caresse. C'est un spécialiste des milieux rocheux exposés : parois, corniches, belvédères... Son inaccessibilité lui permet parfois de vivre plusieurs siècles, loin de la main de l'homme et de la concurrence végétale ! Au Portalas, il forme un magnifique "matorral", terme désignant en écologie une formation ouverte d'arbres et arbustes à feuilles persistantes.
Le Portalas - ©Marie Grenouilleau - PNR Luberon GéologieL'arche du Portalas
En s'approchant prudemment du bord de falaise vers l'ouest, il est possible d'appercevoir en contrebas le fameux arche du Portalas. C'est la nature et surtout le travail de l'eau qui a façonné cette arche magnifique ! Elle correspond à un ancien réseau souterrain, que l'érosion a mis à jour. Ce paléo-réseau a été creusé lui-même par les eaux de pluie qui, en s'infiltrant dans le sous-sol ont dissous lentement la roche calcaire.
Citron de Provence - ©Norbert Chardon - LPO PACA FauneInsectes des bois
Le bois lui-même est une ressource appréciée de nombreux insectes, en particulier de toute une catégorie de coléoptères que l’on appelle « xylophages » (qui mange du bois) ou « saproxylophages » (qui ange du bois mort). Tous ces organismes jouent un rôle majeur dans le recyclage du bois en humus forestier. À Lauris, un certain nombre de coléoptères xylophages ont été recensés, comme le Prione ermite ou le Purpuricenus kaehleri. D'autres insectes affectionnent les milieux boisés, comme le rare Taupin à cou sanglant ou le plus commune Citron de Provence.
Borie de Recaute - ©Fabrice Teurquety - OTI Destination Luberon Patrimoine et histoireBorie monocellulaire
Blottie sur les premières pentes du vallon, sur un petit éperon rocheux, se cache une toute petite borie. Cet édifice en pierre sèche érigé des éboulis voisins, avec sa voûte de couvrement dite en encorbellement, a été construite sans liant ni mortier. Elle devait servir d'abris temporaire pour le berger et les forestiers du coin. Il semble admis que la plupart des bories du Luberon ont été édifiées entre le XVIIIe et le XIXe s. Les plus anciennes se seraient écroulées suite à leur abandon. Celles encore en place n’auraient pas plus de 3 ou 4 siècles.
Pins d'Alep - ©Eric Garnier - PNR Luberon FloreLe pin d'Alep
Une série de Pin d'Alep ou Pin blanc de Provence (Pinus halepensis) se dressent fièrement tout au long du vallon de Recaute. Originaire du bassin méditerranéen, il apprécie les conditions climatiques de basse altitude et supporte de très faibles précipitations. Très commun dans le Luberon, il se reconnait à sa ramure légère et sa silhouette penchée et tortueuse. Autrefois, exploité pour sa résine, on retrouve encore sur certains arbres des traces de cette exploitation (plaies ouvertes pénétrant le bois des troncs).
Panneau réglementaire de l'APPB - ©Eric Garnier - PNR Luberon FauneAPPB késako ?
Le Petit Luberon possède une grande richesse ornithologique liée à sa position géographique à mi-chemin entre mer et montagnes, et à la présence de milieux naturels variés ; pelouses pastorales, garrigues, forêts, canyons et cirques rocheux. Ici, se trouve la limite de la zone protégée par arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB), mis en place en 1990. Afin de préserver la tranquillité des rapaces, la pratique de l’escalade, du slackline et des sports aériens (base-jump, parapente, deltaplane, ULM...), ainsi que la chasse photographique animalière et le survol en drone, sont strictement interdits. En complément, une zone de protection spéciale des oiseaux (ZPS) Natura 2000 Massif du Petit Luberon, définie par arrêté ministériel, vise la conservation des oiseaux sauvages. Des efforts particuliers de gestion sont mis en place afin de préserver la qualité des écosystèmes et leur remarquable biodiversité. En chemin, merci de rester le plus discret possible afin de préserver la quiétude des rapaces et oiseaux qui nichent et vivent sur le massif.
Araignée crabe, mimétique sur sa fleur hôte - ©Françoise Delville FauneInvertébrés citadins
L'espace urbain, ou péri-urbain, est utilisé par de nombreux invertébrés, et jusqu’au cœur des maisons. Ils illustrent parfaitement l’adage « La nature a horreur du vide ». Pollinisateurs dans les jardins, prédateurs des caves et des greniers, recycleurs de compost, comme les larves de Cétoine, décomposeurs du bois, créateurs d’humus et prédateurs d'autres insectes, comme l'Araignée crabe ou l’Héliophanus moucheté, chacun joue son rôle, un rôle jugé directement utile aux humains ou non, mais toujours utile pour l’écosystème !
Description
Sous le grand chêne, face au parking et au poteau de rando ''Combe de Bigonce'', partir à droite gauche et emprunter la piste de Valbigonce sur 1 km (PR).
1- Au carrefour ''Valbigonce'', virer à gauche et emprunter la psite de la Combe de Sautadou (GRP®). Dépasser l'habitation et continuer la piste. 500 m plus loin (citerne DFCI), filer tout droit et progresser encore en fond de combe sur 600 m (GRP®).
2- Au carrefour ''Combe de Sautadou'', quitter la piste et grimper le sentier à gauche (GRP®). Passer plusieurs lacets, sortir du sous-bois et poursuivre le sentier plus caillouteux. Franchir deux virages bien rocailleux, et après un long travers et un dernier virage, atteindre le collet. Sur le replat, s'avancer 30 m vers la gauche et basculer sur le versant opposé. Descendre le sentier assez raide (GRP®), franchir plusieurs petits ressauts rocailleux parfois humides et glissants (prudence !) et déboucher sur une piste.
3- Au carrefour ''Combe de Recaute'', emprunter la piste à droite. (GRP®). Après une virage à gauche, au croisement de chemin, continuer tout droit la piste DFCI. 400 m plus loin, ne pas filer tout droit sur le sentier balisé GRP®, mais franchir l'épingle et poursuivre sur la piste (non balisé). Passer une deuxième épingle et continuer de grimper tranquillement. 800 m plus haut (repérer la sortie du sentier que l'on empruntera à la descente au retour !), franchir la troisième épingle et atteindre un carrefour de piste. Filer à droite et gravir la piste DFCI jusqu'au col (GRP®).
4- Au col et carrefour ''Aire des Bosses (citerne), virer à droite et grimper la draille caillouteuse (PR). Improviser quelques courts lacets afin d'atténuer la pente raide, puis passer un dernier ressaut rocailleux et poursuivre sur le sentier étroit sous les chênes verts. Atteindre une vague épaule et continuer le sentier rocailleux (PR).
5- Au carrefour ''Le Portalas'', avancer virer à droite (PR et balisage rose). Continuer le sentier entre buis et chênaies. Un peu plus loin, ne pas monter sur la trace à gauche et filer tout droit. Juste après un ressaut très rocailleux, laisser partir le PR tout droit, virer à gauche et gravir un raidillon pour atteindre le bord du plateau et sa vue panoramique (balisage rose).
6- Au point de vue (table de lecture paysagère), continuer à droite sur le plateau (balisage rose) et 70 m plus loin, se faufiler tout droit entre la végétation sur une centaine de mètres afin de dominer l'arche du Portalas (non balisé). Ensuite, revenir sur ses pas jusqu'au point de vue et la table de lecture paysagère, puis emprunter en sens inverse le sentier emprunté à la montée et revenir ainsi au point 5.
5- Au carrefour ''Le Portalas'', filer tout droit et descendre en sens inverse le sentier emprunté à la montée (PR).
4- Au carrefour ''Aire des bosses'', ne pas poursuivre à gauche la piste empruntée à l'aller, mais s'avancer quelques mètres en face et s'engager à gauche sur un sentier peu marqué (non balisé). Descendre ce sentier, déboucher sur une piste, l'emprunter à gauche. Au carrefour de piste, filer sur la piste empruntée à l'aller et 120 m plus bas à la sortie de l'épingle, plonger à gauche sur le sentier caillouteux (GRP® évité à la montée !). 570 m plus bas rejoindre de nouveau la piste et l'emprunter tout droit.
3- Au carrefour ''Combe de Recaute'', continuer tout droit la piste sur 2 km (PR). Franchir une barrière DFCI et au carrefour Recaute, poursuivre sur la piste à gauche. Atteindre le chemin revêtu de Recaute, continuer tout droit et rejoindre 500 m plus loin, le parking de départ.
Itinéraire du réseau touristique départemental de randonnée de Vaucluse (PDIPR 84).
- Départ : Parking chemin de Recaute, Lauris
- Arrivée : Parking chemin de Recaute, Lauris
- Communes traversées : Lauris, Bonnieux, Lacoste et Puget
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
- Entre les point 2 et 3 : sentier étroit, raide et rocailleux, parfois humide et glissant, prudence !
- Entre les point 2 et 3 : Au collet entre Recaute et Sautadou, rester le plus discret possible afin de préserver la quiétude des rapaces qui nichent et vivent dans les alentours.
- ATTENTION ZONE PASTORALE sur les hauteurs du massif de début juin à fin juillet : en présence de chiens de protection venus à ma rencontre, je ne les caresse pas ni ne les menace. Je m'arrête, puis j'attends patiemment la fin du ''contrôle'' avant de reprendre calmement mon chemin en contournant le plus possible le troupeau. De préférence, ne pas emmener son chien et, sinon, bien le tenir en laisse. Pour mémoire, consulter les bons réflexes à adopter face aux chiens de protection et regarder la vidéo sur les chiens des moutons sur le Parc naturel régional du Luberon.
- RISQUE INCENDIE. Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Je ne fume pas en forêt et n'y allume pas de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, je me renseigne sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.
Lieux de renseignement
OTI Destination Luberon
Place François Tourel, 84300 Cavaillon
Horaires d’ouverture :
CAVAILLON
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au samedi et jours fériés : 9h -12h30 / 14h30-18h.
Du 1er octobre au 31 mars : du lundi au vendredi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30. Samedi : 9h-12h30.
Fermé le dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.
GORDES
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au dimanche et jours fériés : 9h-12h30 / 14h30-18h.
Du 1er octobre au 31 mars : du mardi au samedi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30.
Fermé le lundi et dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.
LOURMARIN
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au dimanche et jours fériés : 9h-12h30 / 14h30-18h.
Du 1er octobre au 31 mars : du mardi au samedi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30
Fermé le lundi et dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Source

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