GRP - VARIANTE HAUT - ALPINE - Tour des Baronnies provençales
La vallée du Céans depuis la Montagne de Chabre
La vallée du Céans depuis la Montagne de Chabre - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
Serres

GRP - VARIANTE HAUT - ALPINE - Tour des Baronnies provençales

Flore
Patrimoine et histoire
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Cap sur les Hautes-Alpes ! Traversez une nature brute aux crêtes lumineuses et parcourez des villages pleins de charme et d'authenticité.

"Dans le sud des Hautes-Alpes, c'est une réelle découverte de ce territoire exceptionnel, entre nature sauvage et villages authentiques. Chaque étape est l'occasion de parcourir des crêtes lumineuses aux panoramas spectaculaires, des forêts à la biodiversité préservée et des vallées paisibles baignées de soleil. Entre effort et émerveillement, c'est une réelle immersion au cœur de la Provence alpine, un voyage marquant entre authenticité et beauté sauvage" Pauline Amberg - PNR des Baronnies provençales 


8 étapes


Les 42 patrimoines à découvrir

  • La ville de Serres
    La ville de Serres - Pnr Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Serres, porte d'entrée des Baronnies

    La ville de Serres est localisée à l'entrée d'une clue du Buëch en venant du sud. Cette crête aurait donné son nom à la ville, puisqu'un "serre" est, en provençal, une crête de forme allongée. La ville s'est développée au pied d'un château. Cet ensemble était à la fois un point de contrôle des passages, notamment militaires, et un lieu d'accueil et de commerce sur la route qui reliait une partie de la Provence et du Comtat Venaissin à l'Italie par le Buëch.
  • Rocher de la Pignolette : lieu de la citadelle
    Rocher de la Pignolette : lieu de la citadelle - Pnr Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    L'ancienne citadelle de Serres

    Sur le rocher de la Pignolette, surplombant la ville, se tenait un château, dès le Xe s. Vers 1580, Lesdiguières le transforme en citadelle et en fait le siège d'une garnison protestante. En 1633, elle est détruite par la monarchie afin de mieux contrôler la région, contre d'éventuelles révoltes. Les remparts sont encore bien visibles. Au centre du rempart ouest, la porte de l'Auche, donnait accès aux jardins, aux vignes et aux terres cultivées.
  • La Chapelle de Notre Dame de Bon-Secours
    La Chapelle de Notre Dame de Bon-Secours - Pnr Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    La Chapelle Notre-Dame de Bon-Secours

    L'église de Notre-Dame-de-Bon-Secours, construite en 1730, a été en partie creusée dans le rocher. Elle était alors située au quartier de la Haute Coste, sous l'enceinte du château et à côté d'un cimetière privé. La chapelle fut anciennement un lieu de "relevailles" pour les femmes de Serres, qui marquait le premier retour à l'église après l'accouchement.
  • Cimetière de Bon-Secours
    Cimetière de Bon-Secours - Pnr Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Le Cimetière de Bon-Secours

    Ce cimetière privé, calfeutré dans le dos de la Chapelle de Bon-Secours, encerclé d'une enceinte et reposant contre la roche de la Pignolette abrite une quinzaines de défunts. Au milieu de la végétation qui habille le lieu, un tombeau bâtit à la fin du XIXe s. en grosses pierres taillées se distingue : celui la famille Itier-Dubois. Le cimetière appartient de nos jours à la municipalité mais conserve une ambiance intime et réservée de part son ancienneté et sa petite taille.
  • Tombeau juif du XIVème
    Tombeau juif du XIVème - Pnr Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Le tombeau juif

    Sur le bord amont du sentier se trouve un tombeau juif du XIVe s. imposant bloc calcaire de dimensions de 2 mètres par 1 mètre, grossièrement équarri mais de surface plate. Sur sa face supérieure est gravée une inscription hébraïque dont l'interprétation la plus répandue est : "Rabbi Joseph fils de R(abbi) Nathan Que sa mémoire soit bénie en l'année ...". Cette pierre, classée monument historique, témoigne de l'existence d'une communauté juive, installée à Serres aux XIIIe et XIVe s.
  • Montagne d'Arambre
    Montagne d'Arambre - Pnr Baronnies provençales
    Point de vue

    Vue sur la Montagne d'Arambre

    La montagne d'Arambre est une partie orientale du synclinal de Montmorin. Elle marqua si fortement les esprits qu'elle fut divinisée par les romains. Un autel votif à la déesse Alambrima, trouvé à La Piarre, est aujourd'hui conservé au Musée-muséum départemental à Gap. Au XIXe s. on y exploita le bois pour le charbon, et depuis la forêt à reconquis sont territoire.
  • La vallée du Buëch
    La vallée du Buëch - Pnr Baronnies provençales
    Point de vue

    Panorama sur la vallée du Buëch

    Depuis la crête de Fontarache que le sentier remonte, le point de vue vers le sud permet d'embrasser toute l'étendue de la vallée du Buëch. Marqué à l'ouest par la montagne de Beaumont et à l'est par celles d'Arambre et de Saint-Genis, le point de vue sur la vallée laisse aussi se découper au sud la silhouette rectiligne de la Montagne de Chabre. On distingue également dans le même axe le barrage de Saint-Sauveur et le promontoir marneux de Montrond, donnant son au nom au village attenant.
  • Les falaises de la Clue de Sigottier
    Les falaises de la Clue de Sigottier - Pnr Baronnies provençales
    Point de vue

    Vue sur les falaises de Sigottier

    Peu avant le Col de Saumane, depuis la crête de Fontarache, un point de vue se libère au nord-est sur la vallée du Torrent d'Aiguebelle. Au nord, cet affluent du Buëch a percé la barrière des Rochers d'Agnielle à l'endroit où se tient aujourd'hui le village de Sigottier. Les falaises situées à l'est de cette clue sont équipées pour l'escalade et présentent de grandes écailles de calcaire particulièrement appréciées des grimpeurs pour leur compacité et l'ambiance minérale qu'elles apportent.
  • Sigottier entouré par les rochers  © Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Sigottier entouré par les rochers © Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Patrimoine et histoire

    Entouré de rochers

    Blotti dans le creux des falaises, au bord de l’Aiguebelle (Belle eau en provençal), Sigottier est un site classé. Ses gorges pittoresques et les grottes de la montagne d’Agnelle auraient abrité les premiers habitants de nos territoires et on trouve un menhir renversé au-dessus du village. Plus loin, on aperçoit des traces de houille et les restes d’une exploitation de plombagine argentifère. Les galeries furent fermées vers 1914. Au centre du village, le château (privé) est du XVIème siècle. Avec ses rochers, Sigottier est aussi un site d'escalade réputé.

  • Plis dans les roches au dessus de Sigottier © Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Plis dans les roches au dessus de Sigottier © Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Géologie

    Une géologie particulière

    Les Alpes provençales sont marquées par une forte tectonique, notamment des plis et des failles, visibles dans le paysage. On peut observer de nombreuses roches aux plis singuliers. Ce sont des strates de roches sédimentaires déformées en plis. Ces plis sont dus aux forces tectoniques exercées lors de la formation des Alpes. La collision horizontale des plaques tectoniques a comprimé des couches de sédiments, initialement à plat au fond des mers, créant des plis et des failles.

  • Vue sur la Barre des Écrins en arrière plan
    Vue sur la Barre des Écrins en arrière plan - ©Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Sommet

    Les sommets des Baronnies provençales

    Du Col d'Arron, on aperçoit  juste en amont, le Duffre, point culminant du Parc naturel des Baronnies Provençales, perché à 1760 m d’altitude. Il offre une vue incroyable à 360° sur des montagnes emblématiques. Au nord, le Pic de la Meije (3982 m), la Barre des Écrins (4102 m). Au sud, la montagne de Chamouse (1531 m), le Mont Ventoux (1910 m) et la montagne de Bluye (1051 m). Le Duffre est à la fois la limite entre les départements de la Drôme et des Hautes-Alpes, et la limite entre 3 bassins versants : l'Eygues, le Buëch et la Drôme.

  • Panorama depuis le point de vue
    Panorama depuis le point de vue - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Point de vue

    Au centre du Serrois - Rosanais

    Ce petit point de vue se situe à la sortie de la forêt de résineux, après à peine de 2 km de marche. Il offre une vue dégagée sur toutes les montagnes du nord des Baronnies provençales. On aperçoit notamment à l’est la montagne de Raton (1473 m), dans son prolongement le Fourchat (1571 m) et la montagne de Maraysse (1567 m). En cas de temps totalement dégagé, le Mont-Ventoux (1910 m) peut pointer son nez derrière la montagne de Geine (1261 m).

  • Lin souffré
    Lin souffré - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Lin à feuilles de Salsola

    Son nom latin est Linum appressum. On retrouve cette espèce principalement dans les pays bordant la Méditerranée. En France, elle se situe sur les pelouses calcaires arides des Alpes du Sud et dans une partie du Sud-Ouest et des Pyrénées. Elle peut mesurer entre 5 cm et 40 cm, et ses fleurs blanches rayées de rouge, émergent entre mai et juillet. Parmi ses propriétés médicinales, elle est excellente pour les inflammations des voies respiratoires.

  • Point de vue sur Montmorin
    Point de vue sur Montmorin - ©PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Montmorin, village pittoresque

    Le village de Montmorin, pittoresque avec son château, sa tour de l’horloge et son église, invite à la découverte. Un peu à l'écart, la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix et les vieilles ruelles ombragées ajoutent au charme du lieu. Montmorin est aussi le village natal des ancêtres de Jean Moulin, héros de la Résistance. Son arrière-grand-père, Pierre Moulin, y était tisserand. Aujourd'hui, il ne reste de la maison familiale que quelques pierres dans une ruelle du village.

  • Champs de noyers en automne
    Champs de noyers en automne - ©Anne-Lore Mesnage
    Produits du terroir

    Les noix de la vallée de l'Oule

    La noix est le fruit emblématique de la vallée de l'Oule. Fruit traditionnel de ce territoire authentique, c'est un produit d'exception au goût raffiné, que les nuciculteurs haut-alpins s'attachent à préserver. Il y a toujours eu des noyers en abondance dans cette vallée, les nombreux arbres centenaires en témoignent. En effet la vallée, baignée de lumière et de chaleur avec un climat humide reste un territoire privilégié pour cette essence. 

  • Vue sur le Risou
    Vue sur le Risou - ©Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Point de vue

    La Montagne du Risou en vue

    Le Risou (1182 m), remarquable au cœur de la vallée, se dresse comme le dernier vestige de la couche calcaire du Turonien qui autrefois recouvrait le bassin du Rosanais. Cette montagne est un exemple de "butte témoin" en géologie. La roche compacte de son sommet protège les couches inférieures de ses pentes, constituées de marnes de Cénomanien, beaucoup plus vulnérables à l'érosion. Ce relief abrupt, avec son mur rocheux visible au sommet se distingue nettement du paysage environnant. Autrefois habité, il possédait un château en 1023.

  • Le Pic Noir
    Le Pic Noir - ©Edouard Perez
    Faune

    Le Pic Noir

    Le Pic noir (Dryocopus martius) mesure environ 45 cm, avec un plumage noir et une calotte rouge chez le mâle, noire chez la femelle. Cette espèce vit dans des forêts denses de feuillus et de conifères, souvent dans les forêts anciennes avec de grands arbres et des cavités pour nicher.  Il utilise son bec robuste pour percer l'écorce des arbres et atteindre les larves d'insectes. Il s'en sert également pour communiquer, marquer son territoire et attirer un partenaire par un bruit de tambourinement.

  • Forêt de l'Eygues
    Forêt de l'Eygues - ©Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Flore

    Une forêt bien gardée

    La forêt domaniale de l'Eygues s'étend sur 20 km2 et son territoire à l'est se situe principalement dans le Rosanais. Elle bénéficie d'un statu de Zone Naturellesd’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF), qui souligne son intérêt écologique. On y retrouve l'Inul variable (Inula bifrons), espèce protégée nationalement ; le Sérin à feuilles de silaus (Katapsuxis silaifolia), seule espèce remarquable du site mais également des Tetras lyre (Lyrurus tetrix).

  • Le Vallon de l'Estang
    Le Vallon de l'Estang - ©PNR Baronnies provençales
    Eaux et rivières

    De l'eau dans le vallon de l'Estang ?

    Aux abords du vallon de l’Estang, on retrouve quantité de noms de lieux qui sont liés à l’eau. « L’estang » laisse deviner la présence d’un étang peut être aménagé mais depuis longtemps asséché. La « font du Roure » rappelle qu’en provençal « font » signifie « source » et non fontaine. Quant au « roure », il s’agit d’un chêne. Le « grand Raille » est le cours d’eau en fond de vallon, alors que les « Esserennes » désigneraient un lieu éloigné (ici du village) où il y aurait de l’eau.

  • Tour Sud-Est du château
    Tour Sud-Est du château - Manon SAPHORE - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Le château des Pape-Saint-Auban

    Construit en haut du village, le château contrôlait une de ses entrées en direction du sud. Il fût construit en plusieurs temps à partir d'une tour et de salles datées du XIIIe s. Au XVIe s. les Pape-Saint-Auban, seigneurs du lieu, réorganisent leur château pour en faire un des bastions du protestantisme et une demeure plus agréable à vivre. Les Pape-Saint-Auban adoptent le protestantisme dès les années 1550 et participent activement aux épisodes militaires des guerres de religion.

  • Croix du temple protestant Saint-Auban-sur-Ouvèze
    Croix du temple protestant Saint-Auban-sur-Ouvèze - Manon SAPHORE - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Les cimetières des bastions protestants

    Les cimetières protestants sont assez rares. Pourtant, on en trouve deux dans la vallée de la Haute Ouvèze à Ste-Euphémie et à St-Auban. Ils datent du XIXe s. et font suite à la période de la Révocation de l'Édit de Nantes, au cours de laquelle les protestants se faisaient enterrer dans leurs "jardins". À St-Auban, le cimetière de la communauté comprend environ 150 sépultures. À Ste-Euphémie, le cimetière fût d'abord celui d'une famille du village avant de servir à d'autres protestants.

  • Le rocher de la Dragonnière
    Le rocher de la Dragonnière - ©Manon Saphore
    Patrimoine et histoire

    La carrière de la Dragonnière

    Au sud-ouest de Sainte-Colombe, dans le rocher de la Dragonnière, se trouve dans une brèche une ancienne carrière d'exploitation minérale. Un banc de calcite de plus de deux mètres de large était exploité. On l'extrayait et l'exportait, pour la transformer en faux marbre. Une fois la calcite concassée, elle était reconstituée avec un ciment puis polie et découpée en dalles destinées à carreler les sols. Cette exploitation s'est arrêtée dans les années 1960.

  • Le village de Sainte-Colombe
    Le village de Sainte-Colombe - ©Manon Saphore
    Patrimoine et histoire

    Panorama sur le village de Sainte-Colombe

    Le village de Sainte-Colombe se situe au pied d'une dalle de calcaire Jurassique, le rendant presque invisible. À l'occasion de fouilles réalisées en 1965, sur le versant nord ouest de ce rocher, un village protohistorique a été découvert. Parmi les trouvailles, ont été mis au jour des vestiges de construction, des céramiques fines et décorées, des perles d'ambres et des objets en bronze datant de l'âge de Fer (de -800 av. J.-C. au 1er s. de notre ère).

  • La dalle tithonique de Sainte-Colombe
    La dalle tithonique de Sainte-Colombe - ©Manon Saphore
    Patrimoine et histoire

    Un cimetière oublié

    Peu après avoir découvert les vestiges du site protohistorique de Sainte-Colombe, en 1960, un paysan qui travaillait sa terre fit apparaitre de nombreux squelettes. Cette découverte souleva un certain émoi, jusqu'au jour où on découvrit dans le cadastre napoléonien qu'il s'agissait du "cimetière Vieux" du village, qui était déjà cultivé au début du XVIIe s.

  • L'adret et l'ubac de la crête de Chabre
    L'adret et l'ubac de la crête de Chabre - ©Manon Saphore
    Point de vue

    À chacun son versant

    Parcourir la ligne de crête permet de bien distinguer les caractéristiques différentes des deux versants de la montagne. Le versant sud, communément appelé "adret", est exposé au soleil et abrite une végétation méditerranéenne. On y trouve des chênes blancs, du buis, des genévriers ainsi que du thym et de la lavande. Sur le versant nord, nommé l'"ubac", l'ambiance change : cette partie de la montagne est plus humide et plus fraîche, et on y trouve des forêts de hêtres, d'érables, de houx et, sous les crêtes, des tilleuls.

  • Les Écrins depuis le Col Saint-Ange
    Les Écrins depuis le Col Saint-Ange - ©Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Point de vue

    Belvédère du col Saint-Ange

    Pour se situer : devant nous, la vallée du Céans ; derrière nous, la vallée de la Méouge. Ces deux rivières se jettent à notre droite dans le Buëch. Au nord, au plus loin, on distingue le massif des Ecrins. Juste devant, c’est la montagne de Saint-Genis avec ses falaises caractéristiques. La montagne juste en face de nous est le Rocher Saint-Michel (1216 m). Il cache le village d’Orpierre. Mais on aperçoit tout de même quelques falaises. Dans le ciel, il y a sûrement des parapentes ou des deltaplanes.

  • Mousse et lichen
    Mousse et lichen - aubert.v - Pnr Baronnies provençales
    Flore

    Mousses et lichens, ornements des ubacs

    Les mousses et les lichens qui habillent les arbres de ce versant ombragé sont des végétaux dit "épiphytes" (qui poussent sur d'autres plantes) et ne constituent pas des parasites pour leurs supports. Les lichens sont le fruit d'une symbiose entre un champignon et une algue. Les tapis de mousse et "touffes" de lichens qui colorent le bois de cet ubac (versant n'étant pas frappé directement par le soleil) témoignent du fait que ces végétaux apprécient principalement les secteurs humides et frais.

  • Anémone hépatique
    Anémone hépatique - aubert.v - Pnr Baronnies provençales
    Flore

    L'hépatique, 50 nuances de violet

    L'Anémone hépatique (Hepatica nobilis) ou "Fleur de la trinité" se remarque notamment par la couleur mauve de ses pétales qui peut varier selon les différents plants. On peut ainsi observer certaines hépatiques d'un violet profond tandis que d'autres sont d'un rose très pâle, presque blanc. La feuille présente trois lobes qui lui donnent une forme proche de celle d'un foie et constitue un bon moyen pour se rappeler de son nom : l'hépatique. Elle est utilisée en décoction pour ses propriétés diuréthiques.

  • Temple protestant
    Temple protestant - Léo Michelet - stagiaire au PNR des Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Les temples protestants d’Orpierre

    Un premier temple existait à Orpierre dès les années 1560. Un second est construit à la fin du XVIe s. et détruit à la Révocation de L'Édit de Nantes en 1685. Lors de la promulgation de L'Édit de Nantes le 13 avril 1598, les consuls d'Orpierre décidèrent de fondre une cloche destinée à l'horloge publique. Ce clocher menaçant de s’effondrer, la cloche fut démontée et transférée à la fin du XIXe s. au clocher de l’église où elle subsiste toujours. Le temple actuel fut bâti en 1835.

  • Plantes transformées©JCabaud
    Plantes transformées©JCabaud - JCabaud
    Savoir-faire

    Paysans savonniers

    Les Paysans Savonniers, l’entreprise familiale d'Alexa et Sylvain est située à Orpierre. Elle est spécialisée dans la production de cosmétiques naturels à base de plantes sauvages locales et respecte les engagements : d’utilisation de plantes récoltées localement certifiées Agriculture Biologique (AB) et SIMPLES, de production artisanale, sans huile exotique ni matière grasse animale, et de respect du cahier des charges Cosmétiques de Nature & Progrès. Retrouvez-les dans les points de vente locaux. Pour plus d'infos, contacter ou consulter le site www.paysanssavonniers.fr

  • Mines du Belleric et du Suillet
    Mines du Belleric et du Suillet - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Mines du Belleric et du Suillet

    Au nord du village, au fond du vallon du Belleric, une mine de plomb et de zinc, propriété de la commune, a été exploitée par des sociétés privées entre 1880 et 1909, principalement entre 1903 et 1907. Elle fut abandonnée en 1911. Jusqu’à 70 ouvriers ont travaillé sur le site. On y observe encore les trous d’entrée de mines, alors que les terrasses sont formées avec des déchets d’extraction. Ces galeries sont anciennes et présentent des dangers. Elles ne sont pas ouvertes au public.

  • Etablissement "Le Portail"
    Etablissement "Le Portail" - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Le Portail

    Le « Portail » était une des trois portes percées dans les remparts entourant le village du Moyen-Âge à 1633. On le désignait comme la Porte du Levant. A proximité, se trouvait une auberge qui existait déjà au XVIe s. et s’appelait alors « L'Ecu de France ». Elle changea plusieurs fois de nom aux siècles suivants. Possession à l'origine de la famille protestante Michel, entre le XVIe et le XVIIIe s., ses propriétaires suivants furent généralement protestants jusqu'aux années 1980.

  • Grand Rue
    Grand Rue - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    La Grand Rue

    Cette rue était l'ancien chemin qui reliait l'Italie à Avignon et était très emprunté par de nombreux pèlerins, commerçants, banquiers, orfèvres entre les XIVe et le XVIIIe s. On y retrouve des maisons de notables qui témoignent d'une richesse passée et des lieux de pouvoirs locaux : maisons de Périssol (seigneur de Poët) et des Autard de Bragard, capitaines Huguenots, maison du Prince, occupée par les Chalon-Arlay de 1334 à 1530, Orange Nassau de 1530 à 1702 et Conti de 1702 à 1741.

  • Ancien café Roman
    Ancien café Roman - Jacques CHASTEL
    Patrimoine et histoire

    Café Roman

    Au XVIe s., c'était la maison d'Elysée Maigre, un personnage important dans la communauté protestante de l'époque représentant une branche des nombreuses familles Maigre. Plusieurs de ses descendants émigrèrent en Allemagne dans la région de la Hesse, à la Révocation de l'Edit de Nantes et fondèrent une colonie et un village nommé Kelze. En 1985 à l'occasion des manifestations autour du Tricentenaire de la Révocation une délégation de cette région se déplaça à Orpierre sur la terre de leurs ancêtres.

  • Maison des Princes d'Orange
    Maison des Princes d'Orange - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Les princes d'Orange

    La principauté d’Orange, longtemps terre d’Empire, fut rattachée au royaume de France en 1703. Bertrand 1er des Baux, en fut le premier prince à la fin du XIIe s. La principauté passa à la famille de Chalon en 1393 et aux Nassau en 1544. Les titulaires les plus marquants de cette principauté furent Jean de Chalon dit « le sage » (1190-1267), Guillaume 1er d’Orange-Nassau dit le Taciturne (1533-1584) et Guillaume III, prince d’Orange et roi d’Angleterre (1650-1702).

  • Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Les vestiges de l’ancienne fortification

    Au XIVe s., les fortifications villageoises avaient été édifiées sous Jean de Chalon 1er dit « Jean le Sage » et confortées par Charles Dupuy Montbrun dans les années 1560, dont les troupes ont occupé Orpierre pendant les guerres de religion. Les fortifications étaient constituées de hautes murailles et de 3 tours, dont une qui a disparue. Elles ont été démantelées en 1633 sur ordre de Richelieu qui ne voulait pas que les protestants prennent position dans les villes de garnisons fortifiées.

  • Oratoire du Gros Doigt
    Oratoire du Gros Doigt - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Oratoire du Gros Doigt

    Cet oratoire est un ex-voto construit en septembre 1870 en remerciement d’un vœu adressé à la Vierge. Un éboulement de rochers de la falaise du Rochas avait causé des dégâts sur les maisons des quartiers de La Plaine et La Côte. Un des rochers avait traversé le toit d’une maison et était passé au pied du lit d’une enfant de 7 ans, finissant sa course à l’étage inférieur. L’oratoire fut restauré dans les années 2000 par l'association « Les Amis d'Orpierre ».

  • Vue depuis le Suillet
    Vue depuis le Suillet - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Point de vue

    Le Suillet

    Le Suillet est le point culminant (1323 m) de la chaîne qui sépare la vallée du Céans et le Quiquillon d’une part, de la vallée de la Blaisance et du rocher de Garde d’autre part. Il offre une vue panoramique sur la vallée du Céans et les falaises d’Orpierre. Au sud, les sites de Paturle et de Beynaves, auraient été des lieux de rendez-vous et de culte des protestants d'Orpierre et des environs pendant la période de la Révocation de l’Edit de Nantes de 1685 à 1787.

  • Point de vue
    Point de vue - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Point de vue

    La Table des bergers

    C’est un belvédère rocheux en forme de table ou de comptoir d'où on peut admirer la vue plongeante sur Trescléoux, la vallée de la Blaisance et le bois de la Garenne où les protestants de Trescléoux se retrouvaient en assemblées au XVIIIe s. On aperçoit au loin le village de Serres qui fut une place de sureté protestante jusqu’en 1598. Par temps dégagé, il est possible d’observer les montagnes du massif du Dévoluy en arrière-plan.

  • Ruines de l'ancien moulin
    Ruines de l'ancien moulin - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    L'ancien moulin du village

    Trois moulins étaient présents à Trescléoux et leur existence est attestée depuis le XIVe s. Un mur de l’ancienne écluse constitue les derniers vestiges visibles du moulin communal. Deux ouvertures permettaient à l’eau d’entrer et de faire tourner les rouets qui actionnaient les meules à blé et à seigle. Le gruaire était destiné à émonder l’épeautre. Ce moulin appartient jusqu’en 1557 au prieur, qui le cède à la communauté des habitants de Trescléoux.

  • Fontaine de Gontard
    Fontaine de Gontard - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Les fontaines lavoirs de Trescléoux

    Dans le village, il existe 6 fontaines-lavoirs qui sont réparties dans chaque quartier. Chacune a été construite entre le XVIIe et le XIXe s. Certaines servaient à désaltérer les passants, à distiller la lavande ou aux grandes lessives qui avaient lieu 3 à 4 fois par an et sur 3 ou 4 jours. L’été, les habitants de Trescléoux fêtent leurs fontaines. Un concours de décoration de la plus belle fontaine du village permet alors de rendre hommage à ces fontaines. 

  • Village de Trescléoux
    Village de Trescléoux - Léo Michelet - stagiaire au PNR des Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    L'histoire du village de Trescléoux

    Le site de Trescléoux est habité dès la préhistoire. Des haches de pierre du Néolithique y ont été découvertes. On y trouve des traces d’occupations pour les périodes protohistoriques, pour l’antiquité et le haut Moyen-Age. En 1075, un prieuré de l’abbaye Saint-Victor de Marseille est fondé et depuis le village est désigné sous le nom de Trescléoux. Le château seigneurial et une église sont détruits pendant les guerres de religion et, en 1631, le village est dévasté par la peste. 


Description

Partant de Serres, l'itinéraire part au nord sur Sigottier, puis le tracé remonte plus à l'Ouest par Montmorin dans la vallée de l'Oule en longeant le Duffre, point culminant du massif des Baronnies provençales, jusqu'à Rosans par le Col des Pins par la Montagne de l'Archier. Il redescend ensuite vers le Sud, jusqu'à Saint-Auban-sur-l'Ouvèze en traversant les marnes bleutées dans la vallée du Rosanais et la Montagne de Haute-Huche en contrebas de la Vanige. Cap plus à l'Est par le Serre de Rioms, la Montagne de Bouvrège jusqu'à Izon-la-Bruisse, entouré du Rocher du village. On atteind ensuite le Col Saint-Jean au panorama sur la vallée du Buëch jusqu'à la chaine des Ecrins pour gravir les crêtes de la Montagne de Chabre et rejoindre le Col Saint-Ange. De là, le GRP remonte au Nord et traverse Orpierre par Le Suillet et le Col de Garde jusqu'à Trescléoux. On rejoint ensuite Montclus par le Rocher de Beaumont, les crêtes de l'Eyglière et le Col de Saumane, par le Rocher de Jardanne pour redescendre sur Serres.

  • Départ : Office de Tourisme, Serres
  • Arrivée : Office de Tourisme, Serres
  • Communes traversées : Serres, Sigottier, L'Épine, Valdoule, Montmorin, Moydans, Rosans, Montferrand-la-Fare, Saint-Sauveur-Gouvernet, Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze, Saint-Auban-sur-l'Ouvèze, Rioms, Montauban-sur-l'Ouvèze, Mévouillon, Vers-sur-Méouge, Izon-la-Bruisse, Sainte-Colombe, Ballons, Barret-sur-Méouge, Orpierre, Trescléoux, Garde-Colombe, Lagrand, Chanousse, Méreuil et Montclus

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

RESPECTER LA TRANQUILLITE du lieu où on se promène, éviter de crier et ne pas utiliser d’instruments ou d’appareils sonores (radio, etc.), par respect pour les autres usagers mais aussi pour la quiétude de la faune, notamment en périodes de reproduction et d’hivernage où les animaux sont beaucoup plus vulnérables. 

Éviter de cueillir les plantes sauvages : certaines d’entre elles sont protégées.

Le chemin passe à proximité de cultures qui sont des propriétés privées, merci de ne rien cueillir dans les champs (lavandes, fruits, etc …).

Éviter de randonner dans le lit des cours d’eau. Le piétinement est susceptible de déranger les espèces et la vie aquatique (poissons, libellules, crustacés). Marcher de préférence sur les berges de la rivière.

Une partie de l'itinéraire est fortement exposée au soleil, prendre l'équipement nécessaire (eau, casquette, crème solaire, ...) pour les chaudes journées d'été. Privilégier un départ tôt le matin pour éviter les heures chaudes de la journée.

ATTENTION ZONE PASTORALE en chemin : en présence de chiens de protection venus à sa rencontre, ne pas les caresser ni les menacer. S’arrêter, puis attendre patiemment la fin du ''contrôle'' avant de reprendre calmement son chemin en contournant le plus possible le troupeau. De préférence, ne pas emmener son chien et, sinon, bien le tenir en laisse. Penser à bien refermer les barrières derrière soi.

RISQUE INCENDIE. Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Ne pas fumer en forêt et ne pas allumer de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, se renseigner sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers


Lieux de renseignement

Maison du Parc naturel régional des Baronnies provençales

575 Route de Nyons – La plaine du Pont, 26510 Sahune

http://www.baronnies-provencales.fr/smbp@baronnies-provencales.fr+33 (0)4 75 26 79 05

Les locaux du Parc naturel régional des Baronnies provençales sont ouverts au public.

LA MAISON DU PARC EST OUVERTE DU 8 AVRIL AU 31 OCTOBRE 2025
Du mardi au vendredi de 14h à 18h, et les dimanches de juillet et août de 14h à 18h 

En savoir plus

OT Sisteronais Buëch - Bureau de Serres

Place du Lac, 05700 Serres

http://www.sisteron-buech.frserres@sisteron-buech.fr+33 (0)4 92 67 00 67

Accès routiers et parkings

Via la D94 et la D994 depuis Nyons (64 km) et Rosans par la D994 (23 km). De Sisteron par la D4075 et la D1075 (34 km).

Stationnement :

Parking de l'Office de Tourisme

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