LAGNES - Sur les sentiers de Lagnes
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LAGNES - Sur les sentiers de Lagnes
Lagnes

LAGNES - Sur les sentiers de Lagnes

Flore
Géologie
Patrimoine et histoire
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Un beau village, un sentier de découverte édifiant, des chemins enchanteurs, un patrimoine historique unique, des panoramas somptueux... Bref, un régal d’itinéraire !

« Nous voilà à l’extrémité occidental du territoire du Parc du Luberon, au départ de Lagnes, charmant village blotti contre les Monts-de-Vaucluse. D’ici, le choix est multiple pour le voyageur à pied. C’est par le sentier de découverte et toutes ses essences odorifiques que cette combinaison de sentiers nous entraîne, mais pas que ! Profiter du fameux Mur de la Peste, s'extirper du vallon des Esperacons, cheminer sous les cèdres et serpenter dans la garrigue, puis finir en beauté par les belvédères du plateau de la Peithe et de la Tête du soldat... Tout est un vrai ravissement ! ». Claude Lopez, guide accompagnateur de la compagnie Cèdres.


Les 30 patrimoines à découvrir

  • Eaux et rivières

    Les fontaines de Lagnes

    Souffrant de la pénurie d'eau, les Lagois devaient se déplacer à plus d'1 km, à la rivière de la Sorgue, pour aller chercher de l'eau. Pour ne plus se déplacer, une première fontaine fût construite en 1812, mais le débit était faible voire nul en été. En 1855, la fontaine fut améliorée grâce à un puit et en 1890, une deuxième fontaine, près de l'église, vu le jour.

  • Patrimoine et histoire

    La maison commune

    La mairie dite "maison commune" se situait jusqu'en 1920 dans ce bâtiment. Jusqu'en 1881, des cours y étaients dispensés pour les enfants du village dans la salle commune. En 1892, il devint la poste, tout comme aujourd'hui. La tour avec une horloge étais autrefois le cachot de la commune pour ivrognes et autres vagabonds.

  • Savoir-faire

    Lutte contre la pollution lumineuse

    La commune de Lagnes est pionnière en matière d'éclairage public. Depuis 2009 elle a progressivement rénové l'ensemble de son patrimoine en optant pour des luminaires à diode électroluminescente (LEDs), une première dans notre région. L'éclairage obtenu est modulé en fonction des besoins, des heures de la nuit. Certaines ruelles sont éclairées uniquement lorsqu'il y a du passage. À la clé, une économie d'énergie annuelle de 60%, tout en contribuant à la protection du ciel nocturne. Depuis 2009, le Service d’économies durables en Luberon (SEDEL) accompagne 38 communes et 2 intercommunalités dans la maîtrise de l’énergie de leur patrimoine public, avec l’aide de 4 conseillers en énergie-eau partagés. Aujourd’hui, près de 3 communes sur 4 dans le Parc du Luberon pratiquent déjà l’extinction nocturne (totale ou partielle) avec succès.

  • Patrimoine et histoire

    L'église Saint-Pierre

    Consacrée à Notre-Dame-des-Anges, l'église Saint-Pierre fût achevée en 1612, le clocher, lui, en 1746. En 1788, l'église menace de s'effondrer et les réparations sont un échec. Elle est donc démolie en 1844 à l'exception du clocher, puis reconstruite dans un style roman.

  • Patrimoine et histoire

    La chapelle et le lavoir

    La chapelle fût construite en 1646 par la Confrérie des Pénitents blancs, qui ont pour mission de secourir les nécessiteux et les malades pendant les épidémies. Elle devint le lieu de culte officiel du village pendant les travaux de reconstruction de l'église (de 1788 à 1850). En 1912, alors désaffectée, on y fit construire un lavoir. Aujourd'hui le lavoir accueille des expositions.

  • Géologie

    Paysage lagnois

    Le paysage lagnois tire son histoire de celle du massif calcaire des Monts-de-Vaucluse, qui dominent de village à l’est. Leur puissante masse est essentiellement constituée de calcaires récifaux du crétacé. Au miocène (-25 millions d’années), les Monts-de-Vaucluse étaient émergés et ce secteur constituait une ligne de rivage, que l’on peut suivre grâce aux dépôts de calcaires, ainsi qu’aux empreintes de mollusques foreurs et d’oursins, gravés dans les rochers qui bordent le vallon à l’est.

  • Flore

    Chênaie verte

    Le chêne vert, résistant à la sécheresse et friand des versants arides et calcaires, est très présent dans le bassin méditerranéen. Très répandue dans le Luberon les anciennes chênaies vertes sont toutefois rares en raison de l'activité humaine. La chênaie verte représente le stade final de l'évolution de la garrigue quand elle n'est pas exploitée par l'humain.

  • Géologie

    Oursinades à Lagnes

    Une curiosité géologique sur le parcours de découverte que ces petites cavités dans la roche. Le randonneur averti sait bien qu’il y a environ 15 millions d’années, la région était recouverte par une mer chaude qui a déposé d’importantes couches sédimentaires au gré de ses fluctuations. Ces calcaires coquillers, regorgent, par endroits de fossiles de pectens, coquilles d’huîtres, dents de requin ET…. d’oursins. Ici, les cavités ont été creusées par des oursins sur le substrat calcaire, au fond de la mer… Vu la quantité d’empreintes présentes sur ce site, on pourrait presque croire à une oursinade organisée dans le secteur. Par qui ? Je laisse libre cours à l’imagination des petits et des grands…

  • Patrimoine et histoire

    Terrasses de culture

    Technique ancestrale, les terrasses de cultures sont apparues par la nécessité de dépierrer des terrains trop caillouteux pour être cultivés. Les murets en pierres sèches, issues du dépierrage, servaient à maintenir la terre et de cultiver le terrain sans risque d'érosion. Après l'abandon des cultures, les terrasses ont progressivement été recolonisées par la forêt. D'abord en friche, puis en pinède.

  • Flore

    Chênaie blanche

    La chênaie blanche est composée majoritairement de chênes pubescents qui apprécient les sols calcaires mais sont moins résistants à la sécheresse que les chênes verts. Ils se plaisent dans les anciennes terrasses de cultures. De nombreux arbustes poussent en sous-bois. La chênaie blanche est surtout exploitée pour son bois de chauffage.

  • Flore

    Amélanchier

    L'amélanchier (Amelanchier ovalis) est un arbuste de 1 à 2 m de hauteur qui se reconnait à ses feuilles ovales petites, finement dentées, prenant une jolie coloration dorée à l'automne. Ses fruits en forme de petites graines bleu-noir sont comestibles et agréables. Ses branches très souples et flexibles ont été pendant longtemps dans les bastides le produit de bien d'escoubadières (balais de ferme). Cet arbuste se couvre d'une multitude de fleurs blanches.

  • Flore

    La garrigue

    La garrigue est une formation végétale basse et souvent dense sur sol calcaire, dans laquelle dominent les plantes herbacées et les arbustes, accompagnés de quelques bosquets de chêne vert. Elle résulte souvent de la dégradation de la forêt originelle par l’action de l’homme : surexploitation, pâturage et incendie. En l’absence d’activité humaine, elle évolue lentement vers la pinède et la chênaie verte. La garrigue est la formation végétale dominante sur les collines de Lagnes. Les plantes qu’elle abrite sont très bien adaptées à la sécheresse et à un sol calcaire pauvre et rocailleux.

  • Faune

    L’Azuré du thym

    L’azuré du thym (Pseudophilotes baton) est un petit papillon avec des ailes bleu clair sur le dessus pour les mâles et un brun noirâtre soupoudré de bleu pour les femelles. Chez les deux sexes, le dessous des ailes est gris clair. Son nom est lié à la nourriture de la chenille qui se nourrit essentiellement de thym et de d’autres plantes de la même famille (lamiacées). L’azuré du thym fréquente les milieux chauds et secs. Cette espèce est menacée par la fermeture des milieux suite à leur abandon mais aussi par l’intensification de l’agriculture qui détruit ses biotopes.

  • Patrimoine et histoire

    Ancienne charbonière

    Le charbon de bois, plus léger que le bois, était produit sur place car plus facile et moins couteux à transporter. Une charbonnière était utilisée pour effectuer ce travail. Le bois était disposé autour d'une cheminée dans laquelle ont allumait le feu, et recouvert de petit-bois, de feuilles et de terre pour limiter les entrées d'air. Ainsi, le bois bruler doucement, et par manque d'oxygène ne terminait pas sa combustion et comportait une teneur élevée de carbone. Ce procédé long (2 semaines) a ensuite été remplacée par un four métallique qui faisait le travail en 2 jours.

  • Flore

    La pinède de pin d'Alep

    Le pin d’Alep est très répandu dans tout le bassin méditerranéen, où il couvre plus de 3 millions d’hectares. En France, ses boisements couvrent quelques 130 000 hectares, principalement en Provence. Peu répandu il y a un siècle, cet arbre occupe aujourd’hui dans nos régions de vastes surfaces. Malgré son couvert léger, il crée une ambiance qui favorise l’installation des espèces feuillues de la chênaie. C’est un arbre frileux qui monte peu en altitude et qui préfère les terrains calcaires secs. Il fournit un bois de faible qualité, utilisé dans la fabrication de la pâte à papiers et des cagettes.

  • Géologie

    Un vrai gruyère !

    Les Monts-de-Vaucluse » ont un relief de type « karstique ».  L’origine du nom « karst » provient d’un haut plateau montagneux entre le Trieste en Italie et la Slovénie. L’eau qui s’est infiltrée a creusé un réseau hydraulique avec une multitude de conduits, cavités plus ou moins grandes et résurgences, dont la plus célèbre, Fontaine-de-Vaucluse, est à deux pas de Lagnes. En surface, avec le temps, le ruissellement de l’eau de pluie chargée en acide carbonique, a attaqué la roche calcaire, lui donnant cet aspect crevassé. Ces entablements rocheux parcourus de réseaux de fissures plus ou moins grandes est appelé lapiaz.

  • Patrimoine et histoire

    Ancien abri en pierre sèche

    Le tas de cailloux devant vous n'est autre qu'un reliquat de borie ou petit cabanon en pierre sèche. Cet abris rudimentaire était utilisé par le paysan pour se reposer, passer la nuit près de son troupeau ou entroposer du matériel si besoin. Sur les flancs des Monts-de-Vaucluse, toute culture du sol nécessitait un dépierrage préalable, souvent conséquent ; les pierres étaient alors triées et utilisées pour les constructions de murs en terrasse, enclos, calades, bories, aiguiers couverts, etc; Autant de patrimoines en pierre sèche qui témoignent d'une vigoureuse activité agricole et pastorale, y compris sur des zones bien reculées ou compliquées d'accès...

  • Faune

    Chaud lapin !

    Le lapin de garenne vit en groupe dans des galeries dont on appelle l’ensemble, une garenne. Mangeur d’herbes, il peut ronger l’écorce des jeunes arbres en hiver quand l’herbe se fait plus rare. Capable de se reproduire 4 à 6 fois par an avec 3 à 8 petits par portée, sa réputation de « chaud lapin » vient de là. Sa population a fortement diminué en Luberon à cause de maladies telles que la myxomatose ou le VHD (maladie virale hémorragique).

  • Patrimoine et histoire

    Le mur de la peste

    Ce mur d’une vingtaine de kilomètres allait de Monieux jusqu'aux Taillades. Il fut construit en quelques mois, de mars à juillet 1721, par 500 hommes, maçons et manœuvres. Cette barrière sanitaire possédait des tours de guet, des postes de garde, des magasins à vivres et à fourrage. La muraille fut gardée par un millier d’hommes qui avaient ordre de tirer sur toute personne franchissant le mur sans autorisation.

  • Patrimoine et histoire

    L'arrivée de la peste !

    Deux mois après l’accostage, le 25 mai 1720 à Marseille, du vaisseau Le Grand Saint-Antoine, la peste se répandit, gagna les quartiers populaires de la ville pour se propager ensuite le long du littoral jusqu’à Toulon ; après avoir franchi la Durance, elle atteignit Pertuis, Cucuron et Apt. Pour mieux protéger le Comtat Venaissin et l’Etat d’Avignon, terres pontificales, il fut décidé de construire une muraille en pierres sèches de 1 à 2 m de haut.

  • Patrimoine et histoire

    Changement de camp !

    Au mois d’août 1721, la peste est déclarée en Avignon, alors qu’Apt en est débarrassée ! Dès lors les rôles s’inversent : les troupes françaises se positionnent sur le mur pour protéger la Provence. Après plus de 7 000 victimes dans le Comtat Venaissin et au moins 83 000 en Provence, la maladie s’éteint en janvier 1723 et le mur est abandonné. Aujourd’hui inscrit au titre des Monuments historiques, il fait l'objet régulièrement de campagnes de restauration.

  • Patrimoine et histoire

    Abris de pierres

    Il existe des constructions de chaque côté du mur. Régulièrement espacées, les guérites (cabanes semi-circulaires) servaient à abriter une sentinelle en cas d'intempéries et étaient certainement recouvertes d'un toit en branchage ou en tuiles. Les cabanes accolées au mur abritaient les unités mais aussi le matériel et les provisions. Sur le plateau aux endroits les plus isolés, les enclos servaient d'entrepôts de vivres et de fourrages pour les mulets acheminant l’eau et les provisions.

  • Patrimoine et histoire

    Après la peste...

    À partir de 1723, le mur n'a plus d'utilité sanitaire et on réutilise les pierres pour d'autres constructions. Depuis 1986, une campagne de restauration et de valorisation est en place par l'intermédiaire de l'association "Pierre sèche en Vaucluse". On peut voir le mur ici, entre Cabrières-d'Avignon et Lagnes, ainsi qu'à Murs. Aujourd'hui, près de 6 kilomètres en ont été restaurés. La dernière section dégagée se situe aux Taillades.

  • Flore

    Vive le cèdre !

    En aout 1989, le feu parti du fond du vallon de l’Oule situé un peu plus au nord, a ravagé 338 hectares de forêt sur Cabrières d’Avignon et Fontaine-de-Vaucluse. Ici, les quelques ilots de cèdre en provenance de l’Atlas algérien portent encore les cicatrices de cet incendie, mais la plupart ont bien résisté. D’autres ont été replantés en 1991.

  • Géologie

    Sentier karstique

    On qualifie de karstique une région de formation calcaire à la topographie originale, caractérisée par un drainage souterrain qui entraîne une corrosion de la roche. Par ici, nous observons un lapiaz. Cette formation géologique de surface est créée par le ruissellement des eaux de pluie qui dissolvent la roche ou par la cryoclastie (gel et dégel de l'eau infiltrée dans la roche). C'est ce qui forme ce grand entablement rocheux parcouru de failles et fissures.

  • Point de vue

    Paysage classé

    Plein nord, derrière la deuxième arrête, se cache le village de Fontaine-de-Vaucluse, source de la Sorgue. L'exsurgence d'eau, la plus importante de France métropolitaine et 5ème mondiale, provient d'un bassin souterrain de 1 100 km2 récupérant les eaux du Mont-Ventoux (visible au loin), des Monts-de-Vaucluse, du plateau d'Albion et de la montagne de Lure. La Sorgue, fortement protégée, rejoint l’Ouvèze puis le Rhône après plusieurs subdivisions.

  • Flore

    Ces conifères argentés

    Conifères d'allure majestueuse et imposante, les cèdres se distinguent par leur couleur bleutée ou argentée. Ces grands cèdres ont été plantés en 1860 au nord du village et s'étendent sur un peu plus de cinq hectares sur les pentes des Monts-de-Vaucluse. Espèce forestière importante, on utilise son bois fin, léger et aromatique en ébénisterie ou pour en faire des charpentes.

  • Flore

    Sacrées graines ailées !

    Les cèdres, fiers conifères, ont leurs flèches sommitales pointées vers le ciel ou bien vers l'horizontale en forme dite « tabulaire ». Leurs graines ailées colonisatrices peuvent parcourir plus de 10 km, au gré du vent. Leurs cônes en forme de tonneau se désagrègent après le gel, puis au fil des saisons il ne reste plus qu’une « chandelle » sur les branches une fois toutes les écailles envolées ou tombés à ses pieds.

  • Savoir-faire

    Nous sommes tous des invités de la nature !

    Il n'est pas rare ici de croiser des vététistes. Eux comme vous apprécient particulièrement déambuler sur les sentiers multiples de Lagnes, s'imprégner en chemin du patrimoine naturel et culturel, puis admirer les vues somptueuses comme ici sur la colline Saint-Jacques tout au loin. Alors si les piétons, cavaliers et trailers sont toujours prioritaires sur les VTT ou VTTae, je reste attentif en leur présence et courtois avec tous les autres usagers. J'adopte  la Luberon attitude !

  • Patrimoine et histoire

    Théâtre en plein air du Pieï

    Juste à gauche se cache le théâtre en plein air du Pieï. Il se tient posé en étage au pied du rocher du Pieï, tout comme le village, son château du XIIIe s. (remanié au XVIe s. et au XVIIe s. - ne se visite pas), conférant à cet ensemble une atmosphère médiévale ! Lagnes, situé entre les Monts-de-Vaucluse et le pays des Sorgues, a toujours a toujours été d'une importance stratégique. Aujourd'hui, situé au coeur d'une nature respectée et préservée, cette commune est une destination touristique de loisirs et de vacances labélisée ‘'station verte’’.


Description

Dos à la mairie, partir à gauche et gagner le haut du village par la Rue de la République. Déboucher sur la place de la Fontaine.
1- Prendre bien à droite le long du café, direction ''Sentier de découverte''. Passer devant la salle d'exposition ''Au Vieux Lavoir'' et continuer tout droit. Dépasser les dernières habitations, puis après une courbe à gauche, au niveau d’une petite falaise, tourner franchement à droite et rejoindre un champ en contrebas. Suivre le sentier à droite, longer ainsi le bord de champ puis pénétrer ensuite dans la forêt (balisage vert et petites bornes du sentier de découverte). Atteindre un croisement de sentier. Poursuivre tout droit  en sous bois (balisage vert). Plus loin, au niveau d’une patte d’oie, monter à droite pour une partie plus raide et rocailleuse. Après un virage sur la droite, prendre pied sur le plateau.
2-
Poursuivre le sentier qui serpente dans la garrigue (balisage vert) et qui ensuite longe le bord de falaise (prudence !). Déboucher sur l’emplacement d’une ancienne charbonnière puis sur un belvédère rocheux. Descendre le sentier un peu plus rocailleux jusqu’à croiser un sentier.
3- Laisser partir à droite le sentier botanique (flèche verte) et virer à gauche. Atteindre un autre croisement et monter tout droit (balisage GRP jaune et rouge). Au croisement suivant, continuer encore tout droit (GRP). À la fourche suivante, poursuivre à gauche. Remonter paisiblement un large chemin puis poursuivre encore tout droit par le sentier en pied de muret le lond des champs d’oliviers et de vignes.
4- Au carrefour ''Chante perdrix'', s'avancer tout droit 50 m et juste avant de déboucher sur la D100, virer à gauche et emprunter la piste qui traverse la garrigue (GRP). Au croisement de piste, tourner à droite et rejoindre la D100. Franchir la route (prudence !), partir à gauche et traverser un large parking. Atteindre le fond du parking et s'avancer sur un large chemin (GRP). Plus loin, après une propriété le chemin devient sentier. À la fourche suivante, descendre à droite. 
5-  Au carrefour ''Mur de la Peste'', virer à gauche direction ''La Pouraque'' et emprunter le sentier qui longe le mur de la peste. 
6- Au carrefour ''La Peithe Est'', tourner à gauche, traverser la piste de La Pouraque et au carrefour ''Citerne'', poursuivre  tout droit (PR). Un peu plus haut, laisser filer  un sentier qui part à gauche et rejoindre 40 m plus loin un gros cairn (tas de cailloux qui sert de répère). Filer tout droit vers un magnifique cèdre et descendre le sentier caillouteux vers le fond d’un vallon (PR).
7- Au carrefour ''Le vallon des Esperacons'', grimper le sentier à gauche (PR). Franchir la pente raide et caillouteuse. Déboucher sur le plateau et au carrefour ''Les Esperacons'' poursuivre à droite le sentier. Suivre le bord du plateau atteindre à droite le beau belvédère qui domine la vallée (prudence !), puis revenir sur ses pas et descendre tranquilement le sentier (PR) qui serpente sous la forêt de chênes et de cèdres (en chemin, ne pas s'engager sur les différentes traces qui descendent à droite).
8- Au carrefour ''Le Soldat'', tourner à droite et descendre la large piste forestière. Franchir deux épingles et déboucher sur la D100 (barrière). Emprunter la route vers l'amont sur une trentaine de mètres (prudence !) puis virer à droite et descendre le chemin revêtu des Groubelles. En contrebas des premières habitations et du théâtre en plein air du Pieï, continuer à gauche et gagner les rues du village de Lagnes. Descendre tout droit la rue Montante, et rejoindre la Place de La Fontaine.
1- Par la rue de la République, rejoindre en contrebas la mairie, point de départ de l'itinéraire.

  • Départ : Place de la Mairie, Lagnes
  • Arrivée : Lagnes
  • Communes traversées : Lagnes et Cabrières-d'Avignon

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

  • Après les points 2 et 7 : bords de falaise à proximité du sentier, prudence !
  • Après les points 2 et 6 : attention aux chevilles sur les zones rocheuses (lapiaz) ;
  • RISQUE INCENDIE. Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Je ne fume pas en forêt et n'y allume pas de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, je me renseigne sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.
  • Sur le sentier découverte, je ne fais aucun prélèvement de plantes sauvages, ni de bois. Je n'écrase pas les insectes, je les laisse vivre et interagir entre micro-habitats.
  • Je ne grimpe pas sur les murs et ouvrages en pierre sèche ; je préserve ainsi ces témoins de notre passé.

Lieux de renseignement

Maison du Parc naturel régional du Luberon

60, place Jean Jaurès, 84400 Apt

https://www.parcduluberon.fr/accueil@parcduluberon.fr+33 (0)4 90 04 42 00

Au cœur du centre ancien d’Apt, la Maison du Parc du Luberon vous accueille dans un hôtel particulier du XVIIIème siècle.
Informations touristiques et vente de livres, cartes, topoguides.
Musée de géologie, visite gratuite.

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30.

En savoir plus

OTI Destination Luberon

Place François Tourel, 84300 Cavaillon

https://www.destinationluberon.com/contact@destinationluberon.com+33 (0)4 90 71 32 01
Au cœur de nos villages, les bureaux d'accueil de Destination Luberon sont ouverts toute l’année pour répondre à toutes vos questions.

Horaires d’ouverture :

CAVAILLON
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au samedi et jours fériés : 9h -12h30 / 14h30-18h. 
Du 1er octobre au 31 mars : du lundi au vendredi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30.  Samedi : 9h-12h30.
Fermé le dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.

GORDES
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au dimanche et jours fériés : 9h-12h30 / 14h30-18h.
Du 1er octobre au 31 mars : du mardi au samedi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30.
Fermé le lundi et dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.

LOURMARIN
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au dimanche et jours fériés : 9h-12h30 / 14h30-18h.
Du 1er octobre au 31 mars : du mardi au samedi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30
Fermé le lundi et dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.
En savoir plus

Accès routiers et parkings

À 9.5 km au nord-est de Cavaillon par la D24.

Stationnement :

Parking place de la Mairie ou sur le parking de l’Allée des Tilleuls, juste à côté.

Source

Association AMM Cèdreshttp://www.cedres-luberon.com/

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