BUOUX - Le plateau des Claparèdes
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BUOUX - Le plateau des Claparèdes
Buoux

BUOUX - Le plateau des Claparèdes

Flore
Patrimoine et histoire
Savoir-faire
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Trésor coloré en floraison et perle dépouillée hors saison.
« Cette courte combinaison de chemins entre champs de lavandins, bois de chênes, pelouses sèches et landes à genévriers, offre un bel aperçu multicolore du plateau des Claparèdes. Au violet parme du début de l'été, se succède les tons brûlis de l'automne... C'est aussi l'occasion d'apprécier l'emploi de la pierre des champs depuis des millénaires et la construction d'un grand nombre de murets en pierres sèches et de bories. » Sophie Bourlon, chargée d'études Natura 2000 au PNR Luberon.

Les 18 patrimoines à découvrir

  • Patrimoine et histoire

    Plateau des Claparèdes

    Le nom des Claparèdes vient de « clapas » qui signifie « tas de pierres » en provençal. De nombreux cabanons en pierre sèche sont présents sur ce plateau qui s’étend de Castellet à Lacoste sur une dizaine de kilomètres. Anciennes terres de céréales, la culture de la lavande et lavandins est aujourd'hui la plus répandue sur le plateau des Claparèdes.

  • Point de vue

    Un paysage de carte-postale...

    Sur le plateau des Claparèdes, le Grand Luberon est très présent dans le paysage. Le plateau est aussi un promontoire qui offre des fenêtres sur le Mont-Ventoux au nord et les Alpes plus à l'est. L’un des symboles des Claparèdes est le moutonnement violet de la lavande de juin à juillet. L'automne et l'hiver révèlent la présence de belles fermes, bories et murs de pierre sèche. Autant d’édifices qui résultent de l'épierrage des champs, témoins d'une présence humaine ancestrale.

  • Elevage et pastoralisme

    Vive la diversité, vive la vie !

    Voué à un système agro-sylvo-pastoral traditionnel, le plateau des Claparèdes est partagé entre forêts, pelouses et cultures sèches, mais aussi bocages entourés de haies de vieux arbres, dont des amandiers et mûriers témoins d’une culture passée. Les zones d’interface et de transition entre tous ces écosystèmes (zones écotonales) sont très favorables à une faune diversifiée : des oiseaux comme l’alouette lulu et le bruant zizi, mais aussi des reptiles comme la couleuvre à échelon, l’orvet et le lézard ocellé.
  • Flore

    Lavandes ou lavandins ?

    La lavande aspic (Lavandula latifolia), à larges feuilles blanchâtres, est une plante des étages méditerranéens. La lavande fine (Lavandula angustifolia) à feuilles étroites, est quant à elle plus montagnarde (jusqu'à 1500 m d'altitude). C'est ordinairement le lavandin, hybride des deux et plus productif, qu'on observe sur le plateau des Claparèdes (ne pas cueillir !).

  • Savoir-faire

    Une plantation bien orchestrée !

    La parcelle se prépare un an avant la plantation : labour, désherbage. La plantation s'effectue après les grosses gelées. L'implantation est plus ou moins mécanisée. La densité des plants est de 12 000 à 15 000 plants à l'hectare pour la lavande et de 8 000 à 10 000 plants à l'hectare pour le lavandin. Une plantation de lavande reste en place environ 10 ans. Elle est en production à partir de la 2ème année et les rendements optimums en huile essentielle sont obtenus entre la 4ème et la 6ème année.
  • Savoir-faire

    Une huile essentielle très prisée

    La note fleurie qu'offre l'huile essentielle de lavande est très recherchée par les grands parfumeurs. La lavande est aussi utilisée pour divers produits cosmétiques, d'hygiène et de beauté. Les produits industriels (lessives, détergents, produits d'entretien, désodorisants) sont parfumés au lavandin. Son huile essentielle étant moins chère et produite en plus grande quantité.
  • Savoir-faire

    L'art de la distillation

    Les huiles essentielles sont obtenues par distillation à la vapeur d'eau. Les tiges et les fleurs sont soigneusement tassées dans un vase de façon à ce que la vapeur qui va les traverser, ne puisse emprunter de chemins préférentiels. La vapeur d'eau entraîne l’huile essentielle et ce mélange gazeux est récupéré puis condensé. Il est ensuite déversé dans un essencier ou il décante. L'huile essentielle, plus légère, surnage. L'eau distillée aromatisée par les traces de cette huile est l'hydrolat.
  • Patrimoine et histoire

    Morenas, aubergiste mais aussi...

    François Morenas était le tenancier de l'ancienne Auberge de Jeunesse de Regain, toute proche. Aujourd'hui décédé, il est le précurseur des premiers chemins de grandes randonnées de Provence. En chemin, vous remarquerez des traces de peinture de couleur bleue, restes ses balisages. Créateur d’itinéraires de randonnées dès 1953, il était aussi écrivain et cinéaste ambulant ! A Saignon, se déroule encore chaque été, en plein air, des projections de vieux films fièrement conservés par F. Morenas et ses amis.

  • Patrimoine et histoire

    Traces de charrettes

    Sur ce vieux chemin qui reliait les champs aux fermes voisines mais également Buoux et Auribeau, vous pouvez aisément remarquer des encoches taillées et usées dans deux affleurements de roche successifs. Un témoignage supplémentaire de l'activité agricole ancestrale ayant lieu sur le plateau des Claparèdes...

  • Patrimoine et histoire

    Le bâti traditionnel

    Les grandes fermes sont le résultat d’agrandissements successifs, en fonction des besoins de l’exploitation. Le mas en « L » est orienté sud-est, offrant ainsi une protection contre le mistral (qui souffle nord-ouest). Les ouvertures sont absentes au nord et plutôt étroites ailleurs afin de se protéger de la chaleur en été et du froid en hiver. En bas du corps principal étaient disposées les pièces de vie et les bêtes à cause des dégagements de chaleur. A l’étage, les chambres et les greniers.

  • Patrimoine et histoire

    Murmure de murs

    En bordure du sentier mais aussi un peu partout dans le sous-bois, vous remarquerez les nombreux alignements de murs consécutifs à l'épierrage ancestral et des murs de soutènement en pierre sèche. Ces constructions aujourd’hui délaissés, confortaient autrefois les terrasses cultivées en restanque (''digue'', ''tanqué'' pour tenir debout) ou "bancaou" (pour banquette en provençal). Ces murs laissaient passer l’eau de ruissellement tout en contenant la terre pour des cultures de subsistances ; essentiellement du blé et du fourrage pour les bêtes.

  • Produits du terroir

    Lavande ancestrale

    Les champs de lavande émaillent les paysages luberonnais, qu’ils colorent au début de l’été de stries bleu-mauve. Venue de l’ouest du bassin méditerranéen, la lavande était déjà utilisée par les Romains pour conserver le linge et parfumer les bains. Dans les collines sèches de Provence, la lavande sauvage fut utilisée dès le Moyen Age pour son parfum mais également dans la composition de médicaments. Elle est récoltée lors de fortes chaleurs qui favorisent la montée de l’essence dans la fleur.

  • Savoir-faire

    Dur labeur et rendement variable

    Les rendements en huile essentielle de lavande sont variés mais peuvent atteindre environ 15 kg par hectare et 80 kg pour le lavandin. Certains producteurs de lavandin utilisent un système de récolte mécanisé où le végétal (tige et fleurs) est broyé et envoyé dans une benne tractée. Le fait de distiller broyé modifiant la qualité, cette technique n'est pas adaptée pour obtenir une huile essentielle de lavande fine. Enfin, les plus beaux bouquets sont encore coupés manuellement à la faucille.
  • Patrimoine et histoire

    La ''star'' des bories !

    La borie toute proche est l’une des plus réputée du plateau (privé, respect absolu). Ce type de construction demande un véritable savoir-faire, autant dans le choix des pierres que dans leur assemblage savant et astucieux. Pour construire en pierre sèche, donc sans mortier, il faut de la patience, un bon coup d’œil, et de bonnes notions d’équilibre. Une borie peut peser entre 30 et 200 tonnes et utilise 40 000 à 300 000 pierres. Chacune d’elles est passée 2 ou 3 fois entre les mains du constructeur !
  • Faune

    Attaque de cécidomyie

    Le Cécidomyie Resseliella lavandulae est un petit moucheron avec de longues antennes, inféodé aux lavanderaies. L’adulte émerge du sol en hiver pour se reproduire, puis meurt rapidement. Les femelles pondent leurs œufs dans les anfractuosités de l'écorce des rameaux. Ces larves blanches puis rose-orangées sont à l’origine du dessèchement des rameaux attaqués (aspect argenté). Des pièges à émergence souvent constitués avec des fûts, permettent de capturer les adultes dès leur sortie de terre.

  • Savoir-faire

    Patience et recyclage

    Avant la distillation, les bottes récoltés peuvent rester un temps sur le champ afin de sécher et de perdre l'excès d'eau. Ce préfanage d'environ un ou deux jours est indispensable pour la lavande fine : il évite de modifier la qualité d'huile essentielle. Dans les alambics où les cuves sont équipées de panier avec palan, les fleurs ne sont pas mélangés à l'eau. Sur les champs voisins, la paille de lavande après distillation a été déposée pour être ensuite à son tour utilisée comme combustible.
  • Patrimoine et histoire

    Bories multiples

    Les bergers ont vraisemblablement construit les cabanes monocellulaires et les paysans les bories de dimensions plus importantes. Il semble admis que la plupart de ces constructions ont été édifiées entre le XVIIIe et le XIXe s. La borie est une construction originale par l’emploi unique de la pierre et sa technique de montage. Le couvrement ou la voûte est dite en encorbellement ; c’est une technique qui consiste à poser les pierres en assise avec dépassement de la rangée supérieure sur l’inférieure.

  • Patrimoine et histoire

    Sauvegardons le patrimoine sentier !

    Ce chemin ancestral abandonné, a été mis en lumière dans les années 1970 par François et Claude Morenas, infatigables défricheurs d’itinéraires. Dans les années 2000, c’est le Parc avec l’aide du département qui a œuvré à sa sauvegarde face à la pression foncière. Aujourd’hui pérenne, inscrit au Plan Départemental de Promenade et de Randonnée Pédestre, il bénéficie de l’action de maintenance et de balisage du département de Vaucluse, mais aussi de la veille de bénévoles, marcheurs ou vététistes.


Description

Sortir du parking vers l’est et emprunter le chemin revêtu de Marrenon vers le sud.

80 m plus loin (poteau ''Barbe Blanche''), s’engager à gauche sur le sentier en sous-bois (suivre le balisage GRP® en direction de ''Sivergues''). Après une zone caillouteuse, déboucher sur un croisement.

1- Laisser le GRP® descendre en face et virer deux fois à gauche. Suivre un chemin de terre vers le nord-est (non balisé). Passer un virage puis, au premier croisement, filer à gauche sur un sentier en bord de champs. Un peu plus loin, continuer à droite. Déboucher sur une piste et l’emprunter à gauche. Atteindre 45 m plus loin la D232 et rejoindre le stop juste à droite.

2- Partir sur le chemin en sous-bois à droite du stop. Avancer jusqu’à un croisement de chemins et poursuivre de suite à gauche. Longer le champ de lavande et s’engouffrer quelques mètres dans le sous-bois. Partir à gauche puis continuer à droite pour atteindre la D114. La suivre sur 350 m, puis virer à gauche sur le chemin de Sivergues (panneau). Emprunter ce chemin de terre jusqu’au croisement d’une route. Bifurquer à droite et emprunter cette petite route.

3- Au premier croisement filer droit (GRP®) puis 350 m plus loin, dans un virage (container poubelles), poursuivre en face sur un chemin de terre et atteindre un carrefour de sentiers (poteau ''Le Colombier", croix en fer).

4- Suivre le sentier tout droit (PR), passer entre deux champs de lavandes et continuer toujours tout droit. Déboucher sur un petit parking (poteau "Les Fondons"). Partir à gauche, emprunter la D48 sur 30 m et continuer sur le chemin de terre en face (non balisé). Au premier croisement, descendre en face et déboucher de nouveau sur la D48. L’emprunter tout droit sur 500 m.

5- Au bout de la ligne droite, bifurquer sur la route de gauche et 120 m plus loin, s’engager à droite sur un sentier en sous-bois (GR® et GRP®). Suivre sur ce sentier tourmenter, passer une section très caillouteuse et déboucher de nouveau sur la route. L’emprunter 20 m à droite et se faufiler sur le sentier à gauche. Passer sous la haie d’arbres et de ronces, pour revenir ainsi au point 4 (poteau "Le Colombier", croix en fer).

4- Virer à droite et suivre le chemin emprunter à l’aller (GRP®), puis suivre la route également jusqu’au premier point 3 (croisement de route).

3- Bifurquer à droite et avancer encore 100 m. Tourner à gauche et suivre le chemin de terre (GRP®). Passer le long d’un champ de lavandes et continuer tout droit dans le sous-bois. Déboucher sur la D232, la traverser (prudence !) et continuer le chemin en face. Filer toujours tout droit, passer à proximité d’une grosse borie et atteindre la D114 (GRP®).

6- Au poteau "Vouliou", tourner à droite et emprunter la D114 sur 300 m (GRP®). Au poteau "Plaine Lambertes", virer à gauche et s’engouffrer sur le sentier étroit et caillouteux en sous-bois (GRP®). Atteindre une piste et virer à gauche pour revenir au parking de départ.

  • Départ : Parking Barbe Blanche, Buoux
  • Arrivée : Buoux
  • Communes traversées : Buoux, Apt et Saignon

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

  • Prudence lors des traversées de routes successives.
  • ATTENTION ZONE PASTORALE : en présence de chiens de protection venus à ma rencontre, je ne les caresse pas ni ne les menace. Je m'arrête, puis j'attends patiemment la fin du ''contrôle'' avant de reprendre calmement mon chemin en contournant le plus possible le troupeau. De préférence, ne pas emmener son chien et, sinon, bien le tenir en laisse.
  • Attention aux ruches installées sur le plateau des Claparèdes ; je fais un détour si besoin.

Lieux de renseignement

Maison du Parc naturel régional du Luberon

60, place Jean Jaurès, 84400 Apt

https://www.parcduluberon.fr/accueil@parcduluberon.fr+33 (0)4 90 04 42 00

Au cœur du centre ancien d’Apt, la Maison du Parc du Luberon vous accueille dans un hôtel particulier du XVIIIème siècle.
Informations touristiques et vente de livres, cartes, topoguides.
Musée de géologie, visite gratuite.

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30.

En savoir plus

OTI Pays d’Apt Luberon

788 avenue Victor Hugo, 84400 Apt

http://www.luberon-apt.fr/oti@paysapt-luberon.fr+33 (0)4 90 74 03 18
L’espace d’accueil principal situé à APT est un lieu d’expériences et d’évènements ouvert à toutes et à tous : professionnels du tourisme, expositions diverses, rencontres, réunions, conférences de presse... Un véritable centre d’échanges ! Une borne pour recharger les vélos électriques BOSCH a été installée dans le bureau.

Bureau d'Apt
788 Avenue Victor Hugo 84400 Apt
T. +33 (0)4 90 74 03 18
Ouvert toute l'année 
Ouvert du lundi samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h. 
Fermé dimanche et jours fériés (hors juillet et août)
Du 1er octobre au 31 mars : Fermé le mercredi, dimanche et jours fériés.

Bureau de Bonnieux
1 Rue Victor Hugo 84480 Bonnieux
T. + 33 (0)4 90 75 91 90
Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h jusqu'au 30 septembre.
Fermé dimanche et jours fériés.
 
Bureau de Céreste
Boulevard Victor Hugo 04280 Céreste
T. +33 (0)4 92 79 09 84
Ouvert du 17 avril au 30 septembre du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h.
Fermé samedi, dimanche et jours fériés.
 
Bureau de Lacoste
La Cure - 36, place de l'Eglise 84480 Lacoste
T. +33 (0)4 90 06 11 36
Ouvert toute l'année
Du lundi au vendredi de 9h à 11h30 et de 13h30 à 17h. 
Le samedi de 9h à 11h30.
Fermé dimanche et jours fériés.
 
Bureau de Ménerbes
Avenue Marcellin Poncet 84560 Ménerbes
T. +33 (0)4 90 72 21 80 
Ouvert toute l'année
Ouvert uniquement le matin de 9h à 12h du mardi au samedi jusqu'au 30 avril.
À partir du 2 mai du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h. 
Le samedi de 9h à 12h.
Fermé dimanche, lundi et jours fériés.

Bureau de Roussillon
19 Place de la Poste 84220 Roussillon
T. +33 (0)4 90 05 60 25
Ouvert toute l'année
Du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h.
Fermé dimanche et jours fériés (Hors juillet et août)

Bureau de Saint-Saturnin-lès-Apt
Avenue Jean Geoffroy 84490 Saint-Saturnin-lès-Apt
T. +33 (0)4 90 05 85 10
Ouvert du 13 juin au 15 septembre du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h.
Fermé samedi, dimanche, lundi et jours fériés.
En savoir plus

Accès routiers et parkings

À 7 km au sud d'Apt par les D113 et D232.

Stationnement :

Parking de l'Aire de Barbe Blanche, en bord de D232 entre Buoux et Saignon.

Accessibilité

Rando avec âne
Numéro de secours :114

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