ARLES - Sur le sentier du Pont de Rousty
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ARLES - Sur le sentier du Pont de Rousty
Arles

ARLES - Sur le sentier du Pont de Rousty

Eaux et rivières
Faune
Flore
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Ce sentier offre une belle présentation des milieux naturels de Camargue liés à l’eau. Un voyage dans des paysages singuliers !
Au départ du musée de la Camargue, déambulez sur l’agréable sentier aménagé du Pont de Rousty. L’atout majeur de ce sentier : parcourir, en peu de temps, divers milieux naturels de Camargue liés aux apports d’eau douce du Rhône ! L’itinéraire est jalonné de points d’intérêt : des rizières aux marais, des taureaux à la cabane de gardian, des hérons aux canards. Alors ouvrez les yeux, écoutez le chant des oiseaux, humez les plantes singulières de Camargue et profitez de ce site naturel étonnant !

Les 14 patrimoines à découvrir

  • Patrimoine et histoire

    Le Musée de la Camargue

    Situé dans l’ancienne bergerie du mas de Pont de Rousty sous sa charpente d’origine, le Musée de la Camargue présente son exposition « Le fil de l’eau, le fil du temps en Camargue » retraçant la vie du territoire et de ses habitants. Ludique et interactive, cette rétrospective est accessible à tous. Il s’agit d’un véritable musée de société. A l’entrée, les visiteurs sont amenés à admirer l’œuvre "Horizons" de Tadashi Kawamata, observatoire de bois qui offre une vue sur les paysages agricoles.
  • Patrimoine et histoire

    « Horizons », Tadashi Kawamata

    Tadashi Kawamata, plasticien japonais, est à l’origine de l’œuvre « Horizons ». Sous forme de promontoire, son œuvre invite à s’élever pour méditer sur les enjeux de l’eau dans le delta du Rhône. Inaugurée en 2013, cette œuvre est le résultat d’une commande de la programmation de « Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture » confiée à Tadashi Kawamata qui a travaillé avec des étudiants en art, architecture et paysage. Horizons s’inscrit dans le projet « Les sentiers de l’eau ».
  • Produits du terroir

    Les rizières

    La riziculture est présente en Camargue depuis l’après-guerre. Complexe, cette culture suit plusieurs étapes : levée, tallage, montaison, épiaison et floraison. Les terres sont inondées pour favoriser la germination des grains de riz et éviter la prolifération des champignons. La riziculture nécessite donc une irrigation d’eau douce et un drainage important pour valoriser les terres les plus salées. D’énormes quantités d’eau entre les deux bras du Rhône (400 millions de m3 par an) sont nécessaires.
  • Eaux et rivières

    Le canal de Rousty

    Créé en 1543, ce canal d’assainissement draine les eaux d’écoulement des rizières et des marais. L’eau est évacuée par pompage vers le petit Rhône à la station d’Albaron ou vers le grand Rhône par l’égout de la Grand mar. L'eau servant à irriguer les terres provient de la station de pompage connecté au Rhône par le canal de la Triquette réalisé en 1627. Un siphon lui permet de passer sous le canal de Rousty pour parcourir et irriguer les terres grâce à un porte-eau.
  • Flore

    Le domaine agricole de Rousty

    Les terres du domaine du mas du Pont de Rousty sont réparties autour du mas, composé de bâtiments agricoles, d'habitations et du centre administratif du Parc naturel régional de Camargue. Les parcelles cultivées sont les plus proches du mas implanté sur le bourrelet alluvial de l’ancien Rhône d’Albaron. Les zones agricoles jouent un rôle important pour la biodiversité et notamment les rizières en tant que zones d’alimentation pour les oiseaux (hérons, ibis en été, grues cendrées en hiver).
  • Flore

    Les haies

    Le long du canal de Rousty, une allée d’arbres protège les promeneurs du vent et de l’ardeur du soleil. Elle est composée de tamaris, de frênes, de pins pignons, d’ormes, d’oliviers de Bohème, de robiniers, de cornouillers sanguins. Les cannes de Provence et les massifs d’atriplex forment des corridors biologiques et des réservoirs de biodiversité. Les chiroptères (chauves-souris) y trouvent notamment leurs zones de chasse dès la tombée de la nuit.
  • Faune

    Le guêpier d’Europe

    Dessus brun, dessous vert-bleu, gorge jaune à collier noir, ailes et queue vert olive, on croirait le guêpier échappé d’une volière exotique. Il creuse son nid dans les talus ou les berges de canaux où il vit en colonie. Son nom lui vient de son alimentation, composée de gros insectes : libellules, coléoptères et guêpes qu’il peut saisir sans se faire piquer grâce à son long bec. Agile, il écrase ses victimes contre son perchoir, éjectant ainsi le dard venimeux, avant de les offrir à ses petits.
  • Flore

    Les roselières

    Les roselières présentent un intérêt pour de nombreuses espèces animales spécifiques à cet habitat naturel. Des invertébrés fréquentent les roselières (insectes, araignées) attirant ainsi les oiseaux prédateurs. Le printemps venu, des espèces patrimoniales trouvent ici les conditions idéales pour nicher: butor étoilé, lusciniole à moustaches... Ce site est également un refuge pour une multitude d’espèces lors de haltes migratoires ou de périodes d’hivernage (gorgebleue à miroir, panure à moustache).
  • Eaux et rivières

    Les marais doux et roselières

    Les marais "doux" sont caractéristiques de la haute Camargue, où l’influence du sel est moins marquée. Constitués d’une végétation haute et dense (roseaux, massettes...), ils sont un sanctuaire pour de nombreux oiseaux (canards, échasses...), amphibiens et reptiles. Les roselières, entrecoupées d’eau libre, s’étendent dans ces marais d’eau douce légèrement saumâtre. Habitat des oiseaux paludicoles, certaines sont coupées en hiver pour la récolte du roseau, qui sert à couvrir les toitures en chaume.
  • Faune

    Les oiseaux du marais

    Les niveaux d’eau des marais varient selon les saisons. A partir du printemps et durant l’été, les bords du marais s’assèchent sous l’effet de l’évaporation et forment une plage limoneuse. Les espèces migratrices telles que les limicoles trouvent ici des zones de repos et de nourrissage. Les bordures du marais composées de roseaux arbustes constituent un habitat idéal pour les ardéidés (héron pourpré...). A partir de l’automne, les canards sont nombreux et se nourrissent d’herbiers aquatiques.
  • Elevage et pastoralisme

    Les pâturages

    Les terres les plus basses et les plus éloignées forment un paysage aride nommé enganes. Le taureau de Camargue, également appelé taureau de la Raço di Bioù et dont l’élevage est principalement destiné à la course camarguaise et le compagnon des gardians, le cheval Camargue, sont peu exigeants pour se nourrir. Terres de pâturages, les taureaux et chevaux sont résistants au climat rigoureux et y sont élevés en extensif labellisé par une Appellation d’Origine Protégée (AOP Taureau de Camargue).
  • Flore

    La sansouire

    La sansouire se caractérise par la forte teneur en sel d’un sol non irrigué dont le limon est blanchi sous l’effet des remontées de sel. Seules les plantes halophiles y résistent : la salicorne, les saladelles, l’Obione et la soude. La combustion de la soude produit des cristaux autrefois utilisés pour la fabrication des savons de Marseille ou dans la fabrication du verre. Du 13e au 19e s., cette plante est récoltée et commercialisée par les Camarguais, puis elle est remplacée par la soude chimique.
  • Patrimoine et histoire

    La cabane du gardian

    Habitation traditionnelle des gardians, cette cabane a été construite dans les années 1980 selon les techniques et avec les matériaux traditionnels : la sagno (roseau) pour la toiture et les murs, l’orme et le tamaris pour la structure. Toujours implantée, nord/sud, les cabanes tournent leur dos rond vers le mistral, vent du nord dominant. Un talus en terre est maintenu à l’ouest de la cabane afin de favoriser l’installation d’une colonie de Guépiers d’Europe qui creuse ses nids dans le talus.
  • Eaux et rivières

    La roubine

    Roubine est un terme local employé pour désigner un canal artificiel d’alimentation en eau ou de vidange, souvent relié à une station de pompage. Les roubines et les végétaux qui les bordent forment des corridors biologiques importants qui abritent des espèces patrimoniales (la tortue Cistude d’Europe ou le papillon Diane qui sont observables au printemps). Les roubines peuvent être colonisées par des espèces envahissantes comme la Jussie, venue d’Amérique et à la floraison jaune estivale.

Description

Dos au musée de la Camargue, débuter la balade à gauche. Longer le canal du Rousty pendant plus d’1 km.
1 - Se diriger vers la droite et poursuivre pendant 600 m.
2 - Au croisement des deux chemins, tourner à gauche.
3 - Tourner à gauche au niveau de la passerelle pour découvrir la roselière. Parcourir la passerelle jusqu’au point de vue puis revenir sur ses pas. Au point 3, virer à gauche pour atteindre l’observatoire. Puis revenir sur ses pas et au point 2 continuer tout droit.
4 – A l’intersection des deux chemins, suivre le chemin à droite puis regagner le Musée de la Camargue.
  • Départ : Musée de la Camargue, Arles
  • Arrivée : Arles
  • Communes traversées : Arles

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Bonnes chaussures de marche, jumelles, eau potable et anti-moustique recommandés.
Respecter les animaux environnants.
Chiens acceptés uniquement en laisse.

Lieux de renseignement

Musée de la camargue

Mas du pont de rousty, 13200 Arles

http://www.parc-camargue.fr/info@parc-camargue.fr+33 (0)4 90 97 10 40

Noubliez pas la visite du musée de la Camargue !
il est situé à coté du centre administratif du Parc naturel de camargue

En savoir plus

OT Arles

9 Boulevard des Lices, 13200 Arles

http://www.arlestourisme.com/fr/ot-arles@arlestourisme.com+33 (0)4 90 18 41 20

Transport

Réseau de transport Envia : Ligne 20 > Arles/Les Saintes-Maries-de-la-Mer (Porte-vélos gratuits) >> www.tout-envia.com; www.pacamobilite.fr

Accès routiers et parkings

A 11 km au sud d’Arles, par la D570.

Stationnement :

Parking Musée de Camargue, Arles

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