VILLEPERDRIX - Sentier des oliviers
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VILLEPERDRIX - Sentier des oliviers
Villeperdrix

VILLEPERDRIX - Sentier des oliviers

Patrimoine et histoire
Savoir-faire
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Une petite randonnée au coeur d'un paysage de terrasses en pierre sèche. Un sentier parfois escarpé et sauvage mais enchanteur.

Entre petits murets de pierres-sèches et oliveraies, cette balade vous emmènera à la rencontre de ces coteaux typiques des gorges de l’Eygues. Le sentier emprunte, en surplomb des gorges, l’ancienne voie romaine, taillée à même la roche, et qui passait par plusieurs ponts dont on voit encore les vestiges aujourd’hui. Une immersion au coeur de l'identité paysagère de la vallée de l'Eygues, sous le regard bienveillant des vautours qui nichent en ces lieux.


Les 8 patrimoines à découvrir
Patrimoine et histoire

Villeperdrix, au pied d'Angèle

Légèrement à l'écart des gorges de l'Eygues, blotti au pied de la face sud de la montagne d'Angèle (1606 m), le village de Villeperdrix bénéficie d'un ensoleillement favorable et d'un terroir ouvert mais sec. Les habitants ont pu y cultiver des parcelles plus planes, en complément des secteurs de terrassses de cultures dans les pentes qui dominent les gorges. On y trouve les restes d'un chateau et de fortifications villageoises, une église remaniée au cours des siècles et quelques rues typiques.
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Faune

Les vautours à Villeperdrix

Si le Vautour fauve a été réintroduit en 1996 dans les falaises de Saint-May et Rémuzat, la colonie a depuis prospéré et s'est étendue à l'ensemble des gorges de l'Eygues et au delà dans le massif. Mais les falaises de Villeperdrix sont elles aussi un lieu privilégié dans l'histoire des vautours dans les Baronnies : c'est ici qu'une autre espèce de vautours a été réintroduite, plus rare encore : le Gypaète barbu. Grâce à un programme européen, 10 jeunes y ont pris leur envol entre 2016 et 2019 !
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Savoir-faire

La culture des oliviers dans la pente

Dans ces pentes abruptes et entrecoupées de barres rocheuses, la culture des oliviers est étroitement liée à la terrasse en pierre sèche. Mais plus qu'un simple mur, c'est un barrage dressé contre l'érosion et la fatalité de la pente. Ancrée dans la roche parfois taillée exprès, elle retient la terre, dans une certaine mesure l'eau et favorise le dépôt et la création d'un sol mince, mais riche. En hiver, cet écrin de pierre a su préserver certains oliviers centenaires des pires gelées.
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Eaux et rivières

Les Gorges de l'Eygues, sillon de nature

Principal sillon est-ouest du massif, la vallée de l'Eygues s'impose comme un des axes majeurs des Baronnies provençales. La rivière, qui prend sa source à plus de 1000 m d'altitude, a creusé sur plus de 25 km de profondes gorges dans la carapace calcaire du massif. Méandres et blocs rocheux guident l'écoulement des flots tandis que les falaises, parfois hautes de 150 m, accueillent une biodiversité exceptionnelle : Genévriers de Phénicie, Grand-duc d'Europe et Vautours fauves y sont établis.
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Eaux et rivières

Le ruisseau du Pibou

Le ruisseau du Pibou prend sa source au col de Chaudebonne, à 4 km, au pied de la montagne d'Angèle. Ce ruisseau collecte les écoulements d'une vingtaine de ravins en près de 400 m de dénivelé ! Son régime est torrentiel, fortement lié aux précipitations. Les brèves montées en crue ont creusé dans les strates calacaires une succession de goulottes et de vasques. Dans sa partie aval, il est souvent à sec, car l'eau s'enfonce dans le karst, à proximité de son confluent avec l'Eygues.
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Patrimoine et histoire

Les vestiges du pont romain

Ce pont est l’élément monumental le plus imposant de la voie romaine qui traversait les gorges de l’Eygues d'est en ouest. On ne distingue aujourd'hui plus que les piles de cet ouvrage, dont l'ouverture était de neuf mètres. Les caractéristiques de construction – alternance de gros blocs calcaire avec des moellons plus petits, arc aux claveaux fins - trahissent un pont du milieu du IIe siècle de notre ère
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Savoir-faire

Le savoir-faire de la pierre-sèche

Les terrasses en pierres sèches, aussi appelées « restanques », constituent un des plus anciens types d’aménagement de la terre par les paysans. Cette technique n'est pas liée à une société particulière mais à une nécessité agricole qu’on retrouve partout dans le monde, les « restanques » provençales n’étant que la forme locale de cet art. Outre les terrasses de cultures, plus de la moitié du patrimoine en pierre sèche recensé en France est constituée par les ouvrages de soutènement routier.
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Point de vue

Un paysage de restanques

Empreinte de l'homme dans le paysage, les terrasses (restanques), vieilles pour les plus anciennes de 400 ans, témoignent par delà leur abandon d'un passé différent où la nécessité économique, la rareté de l'espace, la densité de la population forcèrent à ce travail aussi ingénieux que titanesque. Se glissant entre des dalles calcaires naturellement planes, les murs de pierre sèche avec leur appareillage cyclopéen sont la partie émergée et bâtie d'un art ancien et subtil de façonnage du relief.
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Description

Depuis l'entrée basse du village, démarrer au petit carrefour où se trouve le panneau de présentation du "sentier des Oliviers de Villeperdix".
1- Descendre la petite route goudronnée et passer devant le cimetière en le laissant sur la gauche. Descendre sur la route pendant 500 m et arriver, après trois virages, au ruisseau du Pibou à un gué bétonné. Enjamber le ruisseau et remonter le goudron jusqu'au premier virage de cette montée. Au poteau indicateur, quitter le goudron pour prendre, à gauche, le sentier qui descend.
2- Suivre ce petit sentier pendant 450 m, d'abord légèrement descendant puis qui longe des murets de pierre sèche et remonte petit à petit, jusqu'à un cairn. Au cairn obliquer à gauche sur la crête. Le sentier redescend alors en plusieurs virages, traverse une gravière et retrouve le ruisseau en fond de vallon. Enjamber le ruisseau et reprendre, à droite, le sentier longeant le versant opposé jusqu'à rejoindre l'ancien pont romain sous un virage de la route départementale D 570. Remonter jusqu'à la route au niveau du poteau directionnel "Pont Romain".
3- Descendre à droite sur la D 570 pendant 250 m et, au niveau de la maison en ruine, quitter le goudron pour prendre, à gauche, le chemin qui monte dans un ancien champ d'oliviers. Suivre ce chemin, qui devient un sentier et remonte au milieu des murets en pierre sèche jusqu'à atteindre la crête de la colline. En arrivant sur la piste, la suivre en partant à droite pour retrouver 80 m plus loin, le sentier qui descend, à gauche, en direction du village.
4- Suivre ce sentier qui descend à gauche dans un petit vallon avant de le remonter pour rejoindre, entre les vergers d'oliviers et de cerisiers, les premières maisons sous le village. Déboucher sur la route D 570 et la traverser de part en part pour revenir par une petite route goudronnée au cimetière de Villeperdrix. A l'angle du cimetière, prendre à droite pour remonter jusqu'au village.

Départ : Entrée basse du village
Arrivée : Entrée basse du village
Communes traversées : Villeperdrix

Profil altimétrique


Lieux de renseignement

OT Baronnies en Drôme Provençale - Sahune

Le Village, 26510 Sahune

http://www.baronnies-tourisme.com

info@baronnies-tourisme.com

+33 (0)4 75 27 45 35

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Accès routiers et parkings

A 22 km à l'est de Nyons par la R94. A 23 km de Rosans par la D994. Dans les Gorges de l'Eygues, prendre la D570 pour arriver au village de Villeperdrix.

Stationnement :

Parking à l'entrée du village, de part et d'autre de la chaussée

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