PUGET-SUR-DURANCE - Piémonts et biodiversité en chemin
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PUGET-SUR-DURANCE - Piémonts et biodiversité en chemin

Faune
Flore
Patrimoine et histoire
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Une balade nature généreuse, entre Luberon et Durance...

« Un cheminement des plus agréables dans une alternance de frais vallons ombragés à la végétation dense, et de secteurs plus dégagés où l’on peut admirer au sud les méandres de la Durance, puis au nord le Petit Luberon qui s’étire mollement dans le ciel azuré où parfois un nuage vient se reposer. J'adore marcher dans la douceur printanière qui exhale les premiers parfums, quand les roches s’habillent de mille fleurs et que les insectes, enfin réchauffés, s’enivrent de nectars ». Tony Guarente, accompagnateur moyenne montagne, compagnie Cèdres.


Les 18 patrimoines à découvrir

  • Savoir-faire

    Puget-sur-Durance, lauréat de l'ABC !

    Niché au pied de la face sud du Petit Luberon, Puget-sur-Durance, tout comme Lauris, Auribeau, Viens et Volx, sont les cinq premières communes du territoire qui, avec le Parc naturel régional du Luberon et ses partenaires, sont lauréats de l’appel à projets ''Atlas de la biodiversité communale'' lancé par l’Office français de la biodiversité en 2023. Un atlas de la biodiversité est une démarche qui permet à une collectivité de connaître, préserver et valoriser son patrimoine naturel avec la participation des habitants et acteurs locaux. Il recense des milieux et espèces présents sur un territoire donné et permet de cartographier les enjeux de biodiversité à l’échelle de ce territoire.

  • Flore

    Héritage de cultures

    Adossé au versant du Petit Luberon, se trouve un maillage de cultures sèches. Cet espace est issu d’un système traditionnel dit de « polyculture-élevage », autrefois largement répandu en Provence. À l'époque, il existait un lien plus fort entre des cultures vivrières diversifiées (céréales, fourrage, arboriculture…) et un élevage qui utilisait beaucoup plus largement les ressources du versant. Aujourd'hui, dans les trames de lotissements et de boisements, se trouvent des oliveraies, des chênaies de chênes truffiers...

  • Flore

    Le thym des parisiens

    La Badasse frutescente (Dorycnium pentaphyllum), est la deuxième plante mellifère de la garrigue après le Romarin. Cette petite fabacée pousse en larges groupes sur sols secs et rocailleux. Ses feuilles sont assez caractéristiques, aux folioles (petites feuilles qui forment une feuille composée) insérées sur un seul point. Sa floraison attire nombres de butineurs. Cette légumineuse surpasse toutes les autres pour le nombre et la diversité des espèces qu’elle héberge. Elle était malicieusement appelée « thym des parisiens » par les locaux, car les néophytes la confondent parfois avec le Thym commun (Thymus vulgaris), à l’odeur très parfumé...

  • Flore

    L'arbre aux fraises

    Pouvant atteindre jusqu’à 8 m de haut, l’Arbousier (Arbutus unedo) est un arbuste typiquement méditerranéen. Sa floraison s’effectue d’octobre à décembre avec des fleurs blanches en forme de clochettes. Les fruits, appelés arbouses, mettent presqu’un an à parvenir à maturité et sont prêts en octobre. Mûrs quand ils sont bien rouges, ils se dégustent crus ou cuits. On appelle l’arbousier, ''arbre aux fraises'', à cause de l’apparence de ses fruits. Un régal !

  • Flore

    On est pas sorti du bois !

    La forêt est le milieu naturel le plus étendu à Puget-sur-Durance : chênaie verte plus ou moins dense, pinède à Pin d'Alep sur les pentes chaudes, chênaie pubescente en fond de vallon plus frais, cédraie sommitale en expansion et enfin ripisylve (ou forêt riveraine de cours d'eau) en bord de Durance. La végétation du sous-bois a parfois du mal à s'implanter, tant les grands arbres empêchent la lumière d'arriver au sol, comme dans les chênaies vertes. On y trouve néanmoins la Garance voyageuse, le Fragon, la Doradille des ânes...

  • Faune

    Élégant chardonneret

    Très reconnaissable avec ses couleurs vives et tranchées, le Chardonneret élégant apprécie les paysages pourvus d’arbres, mais pas trop fermés. On le retrouve donc aussi bien dans les espaces forestiers lâches, sur les marges des cultures et jusque dans les parcs urbains. En dehors de la saison de reproduction, il forme souvent des groupes importants. C’est un oiseau granivore, dont le bec puissant lui permet d’extraire ces graines. L’espace agricole, en particulier, lui est favorable dès lors qu’on y trouve des friches, jachères et délaissés non fauchés où il peut trouver sa nourriture en abondance. Réputé « oiseau commun », il est inscrit depuis 2016 sur la liste rouge nationale des oiseaux nicheurs en catégorie « Vulnérable ».  

  • Faune

    Des couleurs qui volent

    Les milieux semi-ouverts offrent des conditions favorables aux papillons : des abris, des plantes à fleurs et une vue dégagée sur les potentiels prédateurs. Les papillons sont des insectes à courte durée de vie : l'adulte vit en moyenne quelques mois entre le printemps et l'été. Selon la période à laquelle vous vous promenez, vous ne verrez pas les mêmes ! Par exemple, le Citron s'observe dès mars, le Vulcain parfois jusqu'à octobre. Pollinisateurs essentiels, ils ont chacun leur plante préférée, qu'on appelle plante-hôte, sur laquelle ils pondent leurs œufs et dont leurs chenilles se nourrissent avant de se transformer.

  • Flore

    Cèdre, un gars du pays !

    Planté au sommet du massif à partir de graines récoltées en 1862 dans le Moyen Atlas algérien, le Cèdre de l'Atlas (Cedrus atlantica) forme aujourd’hui, avec ces congénères, de superbes cédraies dont la célèbre forêt du Petit Luberon.  Les graines ramenées d’Algérie ont également servi à créer la cédraie du Mont-Ventoux, qui faisait également face au XIXe s. à des problèmes d’érosion sur les milieux  ouverts et pâturés. Sur les piémonts de Puget-sur-Durance, la 4ème génération de cèdre s'est développée naturellement par petits bouquets ou sujets isolés.

  • Faune

    Le peuple des forêts

    Dans la forêt, les cachettes sont nombreuses. La faune y est donc variée, mais discrète. Pic épeiche et Pic noir, Fauvette orphée, Bondrée apivore et Autour des palombes composent l'avifaune forestière. On peut aussi croiser le Thècle du chêne, le Lézard vert dans les clairières et les lisières, ainsi que de très nombreux insectes. Ces derniers peuvent être xylophages (qui mangent du bois) ou saproxylophages (qui mangent du bois mort). Ils participent au recyclage du bois en humus forestier. Le sol des forêts abrite également de nombreux petits animaux et organismes microscopiques, tels que des acariens, collemboles, champignons, bactéries…

  • Patrimoine et histoire

    Sur les pas des Huguenots

    En 1685, l’édit de Fontainebleau a révoqué l’édit de Nantes, qui avait accordé aux protestants une certaine liberté religieuse. Les Huguenots ont alors été contraints de se convertir au catholicisme ou de fuir la France. Plus de 200 000 d’entre eux ont choisi l’exil, cherchant refuge dans d’autres pays européens tels que l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suisse et l’Angleterre. Ici passe le GR®965 appelé "Sur les pas des Huguenots". Tout au long de ses 1 800 km, cet itinéraire international suit au plus près le tracé historique de l’exil des Huguenots. Dans sa partie française, le cheminement de plu sde 400 km, relie Mérindol à la frontière suisse à Chancy.

  • Faune

    Le Croupatas

    La colline en rive droite du ravin se nomme "Le Croupatas", mot dérivé du provençal "croupat" (corbeau), signifiant ainsi "lieu fréquenté par les corbeaux". On peut en effet retrouver sur les piémonts du massif mais aussi sur tout le Luberon, le Grand corbeau (Corvus corax). Plus grand passereau d'Europe, le Grand corbeau est entièrement noir, y compris le bec, l'iris et les pattes. Il est plus imposant que les autres corvidés comme la Corneille ou le Corbeau freux, et se reconnait notamment à ses ailes longues et étroites. On peut aisément l'identifier avant de l'apercevoir par son chant caractéristique ; un "raak - raak" rauque et puissant...

  • Géologie

    Géodiversité et géomorphologie

    Pugetsur-Durance est constitué de roches sédimentaires d’âge compris entre -130 millions d’années (Hauterivien) et la période actuelle. Les plus anciennes sont des calcaires en gros bancs présents sur le versant nord du Grand Luberon. Les 580 mètres de dénivelée de la commune présentent plusieurs formes de reliefs caractéristiques  : plateau sommital du Petit Luberon, parois verticales, vallons encaissés (vallon de la Tapi, vallon du Dégoutau, vallon de l’Arc…), crêtes, pentes abruptes chargées d’éboulis, versants doux, plaine alluviale de la Durance. L’action des eaux d’infiltration est à l’origine de nombreuses formations karstiques : baumes, grottes, avens et bien sûr, le fameux Arche du Portalas au sommet des crêtes.

  • Elevage et pastoralisme

    Pastoralisme et milieux ouverts

    L’histoire du pastoralisme dans le Luberon remonte à l’Antiquité et a toujours eu une grande importance sur le paysage. Sur les crêtes comme sur les coteaux, les troupeaux de moutons limitent la fermeture des milieux ouverts et favorisent ainsi la biodiversité et la défense des forêts contre les incendies. Sans pâturage, on observerait moins d’insectes, d’oiseaux et de fleurs de printemps. Une conduite pastorale raisonnée est mise en place sur le territoire pour pérenniser la ressource herbacée. Et les éleveurs sont soutenus pour protéger les troupeaux contre la pression de prédation par le Loup gris, de retour sur tous les massifs du Luberon.

  • Faune

    Les Rapaces, des cousins éloignés

    Les rapaces, bien qu'appartenant à une même catégorie d'oiseaux, n'ont pas les mêmes besoins et préférences d'habitat et de territoire de chasse. Par exemple, le Circaète Jean-Le-Blanc chasse dans les milieux ouverts mais niche en forêt, souvent dans la canopée d’un pin ou d’un chêne. A Puget-sur-Durance, on l'observe dans les zones forestières à l'est. De son côté, le Faucon pèlerin niche principalement sur les falaises côtières ou montagneuses. À Puget-sur-Durance, il a été observé pendant sa période de reproduction (à partir de début mars) suggérant une possible nidification sur les falaises au nord.

  • Flore

    Il y a espèces sous roche !

    Les milieux rocheux présentent des caractéristiques qui ne facilitent pas l'installation : peu d'épaisseur de sol, pas d'abri face aux éléments (vent, pluie, soleil), des variations parfois extrêmes de températures, pas de réserves d'eau... Alors, la moindre anfractuosité est occupée, par le Genêt de Villars et la Sabline agrégée sur les replats sommitaux, le Phagnalon sordide, le Gaillet fluet et le Silène saxifrage en pleine paroi ou encore la Germandrée jaune et le Muflier jaune à leur pied. Mais ces refuges sont également appréciés par les chauve-souris, le Hibou Grand-Duc, le Vautour percnoptère, et des insectes, tels que le Saltique sanguinolent ou l'araignée Eresus sandaliatus.

  • Faune

    La Fauvette pitchou

    La Fauvette pitchou (Sylvia undata) est un oiseau qui tire son nom de sa petite taille. Sa très longue queue qu'elle tient toujours relevée et très souvent déployée. A première vue, elle donne l'impression d'être noirâtre. Mais de près, on apprécie, chez le mâle adulte, la tête de couleur gris-ardoise et le dos marron grisâtre, parfois brun sombre. Les parties inférieures ont une nuance rouge vineuse qui tire sur le violet. Sa longue queue est encadrée de deux traits blancs et ses ailes sont courtes. Elle se nourrit principalement d’insectes en été, puis de graines et baies en hiver. Difficile à observer, il est plus aisé de détecter sa présence grâce à son chant ; un bavardage grinçant !

  • Eaux et rivières

    Histoire de mine d'eau

    « Aqui, l’aigo es d’or ! ». Ce vieil adage provençal nous rappelle combien nos ainés avaient conscience de la rareté de l’eau. Les mines d’eau sont des galeries souterraines aménagées qui captent les eaux d’infiltration et témoignent du savoir faire de nos ancêtres. Celle des Borrys fait partie d’un patrimoine hydraulique oublié qu’il convient de préserver.

  • Patrimoine et histoire

    Massacre des Vaudois du Luberon

    La toponymie locale, Chemin des Huguenots, garde en mémoire les soubresauts de la tuerie des Vaudois qui a profondément marqué Puget-sur-Durance, Mérindol et ses environs. C’est de son château que le baron Jean Meynier d’Oppède de sinistre réputation, planifie en 1545 la destruction de 21 villages du Luberon et le massacre de 3000 protestants. Il est alors président du Parlement d’Aix et l’un des plus farouches adversaires des Vaudois... Dans le sous-bois à proximité, se cache un petit cimetière Vaudois.


Description

Dos au parking, avancer 30 m à droite et au premier croisement, partir à droite sur le chemin des Huguenots. Filer toujours tout droit sur 1.5 km entre les propriétés et les oliveraies (non balisé).
1- Dans le virage à droite bien prononcé (poste électrique), quitter le chemin des Huguenots et descendre la piste à gauche. A l’intersection suivante en contre-bas, virer à gauche et emprunter le chemin de La Tapy. 600 m plus loin, franchir une barrière DFCI et remonter le vallon ombragé (non balisé).
2- Au carrefour de pistes, bifurquer à gauche (GR-GRP®) et remonter la piste jusqu'à l'épaule, puis poursuivre 300 m encore sur la piste.
3- Au croisement situé avant un virage (beau cèdre), quitter la piste, bifurquer à gauche, descendre 50 m et poursuivre légèrement à droite sur le sentier (GR-GRP®).  Descendre ce sentier caillouteux, franchir deux lacets et déboucher en contrebas sur la piste DFCI des Borrys.
4- Au carrefour ''La Reveyrolle'', virer à droite, quitter la piste et remonter le sentier en sous-bois puis en fond de ravin  (GR-GRP®). Franchir un ressaut rocailleux, passer une épingle à gauche et 20 m après le virage suivant, filer tout droit. Déboucher sur le plateau, gagner une piste (citerne DFCI), l'emprunter à gauche sur 50 m puis , au carrefour de pistes, bifurquer à droite et suivre la piste (GR-GRP®). 240 m plus loin, quitter la piste et s'engager à gauche sur un sentier caillouteux. Descendre avec précaution (pente raide) jusqu'au fond du vallon (GR-GRP®). 
5- Au ravin, bifurquer à gauche, avancer 30 m puis quitter le GR® et GRP® qui remontent à droite, pour descendre tout droit dans l'étroit vallon (non balisé). Passer les Rochers de Baumaresque et 400 m plus bas, atteindre un croisement avec la Grande Combe. Poursuivre tout droit et descendre encore sur 200 m. Au croisement, filer tout droit de nouveau (non balisé).
6- Au déboucher sur le chemin des Huguenots, bifurquer à gauche, remonter le chemin sur 130 m et gagner le parking du départ.

  • Départ : Parking en amont du hameau Les Borrys, Puget-sur-Durance
  • Arrivée : Parking en amont du hameau Les Borrys, Puget-sur-Durance
  • Communes traversées : Puget et Mérindol

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

  • Passages encaissés, terrains caillouteux à éviter en cas de forte pluie.
  • Entre les points 3 et 5 : attention aux chevilles sur les passages rocailleux.
  • ATTENTION ZONE PASTORALE sur les plateaux et collines du piémonts du massif, de mi avril à mi juin. En présence de chiens de protection venus à ma rencontre, je ne les caresse pas ni ne les menace. Je m'arrête, puis j'attends patiemment la fin du ''contrôle'' avant de reprendre calmement mon chemin en contournant le plus possible le troupeau. De préférence, ne pas emmener son chien et, sinon, bien le tenir en laisse. Pour mémoire, consulter les bons réflexes à adopter face aux chiens de protection et regarder la vidéo sur les chiens des moutons sur le Parc naturel régional du Luberon.
  • RISQUE INCENDIE. Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Je ne fume pas en forêt et n'y allume pas de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, je me renseigne sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.

Lieux de renseignement

Maison du Parc naturel régional du Luberon

60, place Jean Jaurès, 84400 Apt

https://www.parcduluberon.fr/accueil@parcduluberon.fr+33 (0)4 90 04 42 00

Au cœur du centre ancien d’Apt, la Maison du Parc du Luberon vous accueille dans un hôtel particulier du XVIIIème siècle.
Informations touristiques et vente de livres, cartes, topoguides.
Musée de géologie, visite gratuite.

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30.

En savoir plus

OTI Destination Luberon

Place François Tourel, 84300 Cavaillon

https://www.destinationluberon.com/contact@destinationluberon.com+33 (0)4 90 71 32 01
Au cœur de nos villages, les bureaux d'accueil de Destination Luberon sont ouverts toute l’année pour répondre à toutes vos questions.

Horaires d’ouverture :

CAVAILLON
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au samedi et jours fériés : 9h -12h30 / 14h30-18h. 
Du 1er octobre au 31 mars : du lundi au vendredi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30.  Samedi : 9h-12h30.
Fermé le dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.

GORDES
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au dimanche et jours fériés : 9h-12h30 / 14h30-18h.
Du 1er octobre au 31 mars : du mardi au samedi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30.
Fermé le lundi et dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.

LOURMARIN
Du 1er avril au 30 septembre : du lundi au dimanche et jours fériés : 9h-12h30 / 14h30-18h.
Du 1er octobre au 31 mars : du mardi au samedi et jours fériés : 9h-12h30 / 14h-17h30
Fermé le lundi et dimanche.
Fermetures exceptionnelles le 1er janvier et le 25 décembre.
En savoir plus

Accès routiers et parkings

À 21 km à l’est de Cavaillon par la D973.

Stationnement :

Parking ombragé situé 250 m en amont (nord) du hameau Les borrys, à Puget-sur-Durance

Source

Association AMM Cèdreshttp://www.cedres-luberon.com/

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