GRP® - VARIANTE HAUT - ALPINE - Tour des Baronnies provençales
"Dans le sud des Hautes-Alpes, c'est une réelle découverte de ce territoire exceptionnel, entre nature sauvage et villages authentiques. Chaque étape est l'occasion de parcourir des crêtes lumineuses aux panoramas spectaculaires, des forêts à la biodiversité préservée et des vallées paisibles baignées de soleil. Entre effort et émerveillement, c'est une réelle immersion au cœur de la Provence alpine, un voyage marquant entre authenticité et beauté sauvage" Pauline Amberg - PNR des Baronnies provençales
8 étapes
Les 50 patrimoines à découvrir
La ville de Serres - Pnr Baronnies provençales Patrimoine et histoireSerres, porte d'entrée des Baronnies
La ville de Serres est localisée à l'entrée d'une clue du Buëch en venant du sud. Cette crête aurait donné son nom à la ville, puisqu'un "serre" est, en provençal, une crête de forme allongée. La ville s'est développée au pied d'un château. Cet ensemble était à la fois un point de contrôle des passages, notamment militaires, et un lieu d'accueil et de commerce sur la route qui reliait une partie de la Provence et du Comtat Venaissin à l'Italie par le Buëch.Rocher de la Pignolette : lieu de la citadelle - Pnr Baronnies provençales Patrimoine et histoireL'ancienne citadelle de Serres
Sur le rocher de la Pignolette, surplombant la ville, se tenait un château, dès le Xe s. Vers 1580, Lesdiguières le transforme en citadelle et en fait le siège d'une garnison protestante. En 1633, elle est détruite par la monarchie afin de mieux contrôler la région, contre d'éventuelles révoltes. Les remparts sont encore bien visibles. Au centre du rempart ouest, la porte de l'Auche, donnait accès aux jardins, aux vignes et aux terres cultivées.La Chapelle de Notre Dame de Bon-Secours - Pnr Baronnies provençales Patrimoine et histoireLa Chapelle Notre-Dame de Bon-Secours
L'église de Notre-Dame-de-Bon-Secours, construite en 1730, a été en partie creusée dans le rocher. Elle était alors située au quartier de la Haute Coste, sous l'enceinte du château et à côté d'un cimetière privé. La chapelle fut anciennement un lieu de "relevailles" pour les femmes de Serres, qui marquait le premier retour à l'église après l'accouchement.Cimetière de Bon-Secours - Pnr Baronnies provençales Patrimoine et histoireLe Cimetière de Bon-Secours
Ce cimetière privé, calfeutré dans le dos de la Chapelle de Bon-Secours, encerclé d'une enceinte et reposant contre la roche de la Pignolette abrite une quinzaines de défunts. Au milieu de la végétation qui habille le lieu, un tombeau bâtit à la fin du XIXe s. en grosses pierres taillées se distingue : celui la famille Itier-Dubois. Le cimetière appartient de nos jours à la municipalité mais conserve une ambiance intime et réservée de part son ancienneté et sa petite taille.Tombeau juif du XIVème - Pnr Baronnies provençales Patrimoine et histoireLe tombeau juif
Sur le bord amont du sentier se trouve un tombeau juif du XIVe s. imposant bloc calcaire de dimensions de 2 mètres par 1 mètre, grossièrement équarri mais de surface plate. Sur sa face supérieure est gravée une inscription hébraïque dont l'interprétation la plus répandue est : "Rabbi Joseph fils de R(abbi) Nathan Que sa mémoire soit bénie en l'année ...". Cette pierre, classée monument historique, témoigne de l'existence d'une communauté juive, installée à Serres aux XIIIe et XIVe s.Montagne d'Arambre - Pnr Baronnies provençales Point de vueVue sur la Montagne d'Arambre
La montagne d'Arambre est une partie orientale du synclinal de Montmorin. Elle marqua si fortement les esprits qu'elle fut divinisée par les romains. Un autel votif à la déesse Alambrima, trouvé à La Piarre, est aujourd'hui conservé au Musée-muséum départemental à Gap. Au XIXe s. on y exploita le bois pour le charbon, et depuis la forêt à reconquis sont territoire.La vallée du Buëch - Pnr Baronnies provençales Point de vuePanorama sur la vallée du Buëch
Depuis la crête de Fontarache que le sentier remonte, le point de vue vers le sud permet d'embrasser toute l'étendue de la vallée du Buëch. Marqué à l'ouest par la montagne de Beaumont et à l'est par celles d'Arambre et de Saint-Genis, le point de vue sur la vallée laisse aussi se découper au sud la silhouette rectiligne de la Montagne de Chabre. On distingue également dans le même axe le barrage de Saint-Sauveur et le promontoir marneux de Montrond, donnant son au nom au village attenant.Les falaises de la Clue de Sigottier - Pnr Baronnies provençales Point de vueVue sur les falaises de Sigottier
Peu avant le Col de Saumane, depuis la crête de Fontarache, un point de vue se libère au nord-est sur la vallée du Torrent d'Aiguebelle. Au nord, cet affluent du Buëch a percé la barrière des Rochers d'Agnielle à l'endroit où se tient aujourd'hui le village de Sigottier. Les falaises situées à l'est de cette clue sont équipées pour l'escalade et présentent de grandes écailles de calcaire particulièrement appréciées des grimpeurs pour leur compacité et l'ambiance minérale qu'elles apportent.Sigottier entouré par les rochers © Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales Patrimoine et histoireEntouré de rochers
Blotti dans le creux des falaises, au bord de l’Aiguebelle (Belle eau en provençal), Sigottier est un site classé. Ses gorges pittoresques et les grottes de la montagne d’Agnelle auraient abrité les premiers habitants de nos territoires et on trouve un menhir renversé au-dessus du village. Plus loin, on aperçoit des traces de houille et les restes d’une exploitation de plombagine argentifère. Les galeries furent fermées vers 1914. Au centre du village, le château (privé) est du XVIème siècle. Avec ses rochers, Sigottier est aussi un site d'escalade réputé.
Plis dans les roches au dessus de Sigottier © Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales GéologieUne géologie particulière
Les Alpes provençales sont marquées par une forte tectonique, notamment des plis et des failles, visibles dans le paysage. On peut observer de nombreuses roches aux plis singuliers. Ce sont des strates de roches sédimentaires déformées en plis. Ces plis sont dus aux forces tectoniques exercées lors de la formation des Alpes. La collision horizontale des plaques tectoniques a comprimé des couches de sédiments, initialement à plat au fond des mers, créant des plis et des failles.
Le Pic Noir et ses petits - Edouard Perez FauneLe forgeron des forêt
Le Pic noir (Dryocopus martius), est le plus grand oiseau de la famille des Picidés européen. Il se distingue des autres Pics par sa calotte rouge au-dessus de sa tête, et son pelage noir. Il privilégie les boisements de hêtres pour creuser ses cavités mais c'est aussi un grand amateur d'insectes, en particulier de fourmis. Lorsqu'il tambourine avec son bec, c'est avant tout pour avertir de la présence de possibles concurrents mâles et garder son territoire.
Hêtraie - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales FloreUne forêt humide
Une hêtraie est une forêt de hêtres (Fagus sylvatica), une essence des environnements frais et humides mais qui est sensible au réchauffement climatique. On la trouve surtout en moyenne montagne, dans des vallons creusés par des rivières ou sur des versants ombragés. Au printemps, l'apparition du feuillage des arbres, elle abrite une grande variété de plantes précoces. C'est aussi un espace privilégié pour de nombreuses espèces comme le Pic noir (Dryocopus martius), la Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus) et des chauves-souris qui y trouvent refuge dans ses cavités.
Vue sur la Barre des Écrins en arrière plan - ©Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales SommetLes sommets des Baronnies provençales
Du Col d'Arron, on aperçoit juste en amont, le Duffre, point culminant du Parc naturel des Baronnies Provençales, perché à 1760 m d’altitude. Il offre une vue incroyable à 360° sur des montagnes emblématiques. Au nord, le Pic de la Meije (3982 m), la Barre des Écrins (4102 m). Au sud, la montagne de Chamouse (1531 m), le Mont Ventoux (1910 m) et la montagne de Bluye (1051 m). Le Duffre est à la fois la limite entre les départements de la Drôme et des Hautes-Alpes, et la limite entre 3 bassins versants : l'Eygues, le Buëch et la Drôme.
Panorama depuis le point de vue - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales Point de vueAu centre du Serrois - Rosanais
Ce petit point de vue se situe à la sortie de la forêt de résineux, après à peine de 2 km de marche. Il offre une vue dégagée sur toutes les montagnes du nord des Baronnies provençales. On aperçoit notamment à l’est la montagne de Raton (1473 m), dans son prolongement le Fourchat (1571 m) et la montagne de Maraysse (1567 m). En cas de temps totalement dégagé, le Mont-Ventoux (1910 m) peut pointer son nez derrière la montagne de Geine (1261 m).
Lin souffré - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales FloreLin à feuilles de Salsola
Son nom latin est Linum appressum. On retrouve cette espèce principalement dans les pays bordant la Méditerranée. En France, elle se situe sur les pelouses calcaires arides des Alpes du Sud et dans une partie du Sud-Ouest et des Pyrénées. Elle peut mesurer entre 5 cm et 40 cm, et ses fleurs blanches rayées de rouge, émergent entre mai et juillet. Parmi ses propriétés médicinales, elle est excellente pour les inflammations des voies respiratoires.
Le Pouillot Véloce - Edouard Perez FauneLe chanteur des haies
Le Pouillot véloce (Phylloscopus collybita) est un tout petit oiseau d'environ 10 cm de long et pesant moins de 10 g. Il fréquente principalement les forêt denses ou les boisement humides, où son plumage brun-verdâtre lui permet de se camoufler dans la végétation. Bien qu'il soit discret et difficile à repérer, il est facilement identifiable à son cri caractéristique, un "huit" interrogatif qu'il émet régulièrement.
Point de vue sur Montmorin - ©PNR Baronnies provençales Patrimoine et histoireMontmorin, village pittoresque
Le village de Montmorin, pittoresque avec son château, sa tour de l’horloge et son église, invite à la découverte. Un peu à l'écart, la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix et les vieilles ruelles ombragées ajoutent au charme du lieu. Montmorin est aussi le village natal des ancêtres de Jean Moulin, héros de la Résistance. Son arrière-grand-père, Pierre Moulin, y était tisserand. Aujourd'hui, il ne reste de la maison familiale que quelques pierres dans une ruelle du village.
La rivière de l'Oule - PNRBP Eaux et rivièresLes Secrets de l'Oule
L'Oule désigne aussi bien la rivière que la montagne , sur laquelle celle-ci prend sa source. Elle est aménagée avec des digues et des canaux. Cela n'empêche pas la présence du Castor d'Europe (Castor fiber Linnaeus). Depuis un peu plus d'une trentaine d'années, cette espèce protégée a recolonisé progressivement et discrètement l'ensemble des rivières et des bassins versants de l'Eygues, l'Oule et l'Ouvèze. Sa présence est aisément détectable grâce aux indices qu'il laisse derrière lui (branches taillées en crayon, barrages).
Champs de noyers en automne - ©Anne-Lore Mesnage Produits du terroirLes noix de la vallée de l'Oule
La noix est le fruit emblématique de la vallée de l'Oule. Fruit traditionnel de ce territoire authentique, c'est un produit d'exception au goût raffiné, que les nuciculteurs haut-alpins s'attachent à préserver. Il y a toujours eu des noyers en abondance dans cette vallée, les nombreux arbres centenaires en témoignent. En effet la vallée, baignée de lumière et de chaleur avec un climat humide reste un territoire privilégié pour cette essence.
Vue sur le Risou - ©Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales Point de vueLa Montagne du Risou en vue
Le Risou (1182 m), remarquable au cœur de la vallée, se dresse comme le dernier vestige de la couche calcaire du Turonien qui autrefois recouvrait le bassin du Rosanais. Cette montagne est un exemple de "butte témoin" en géologie. La roche compacte de son sommet protège les couches inférieures de ses pentes, constituées de marnes de Cénomanien, beaucoup plus vulnérables à l'érosion. Ce relief abrupt, avec son mur rocheux visible au sommet se distingue nettement du paysage environnant. Autrefois habité, il possédait un château en 1023.
Le Pic Noir - ©Edouard Perez FauneLe Pic Noir
Le Pic noir (Dryocopus martius) mesure environ 45 cm, avec un plumage noir et une calotte rouge chez le mâle, noire chez la femelle. Cette espèce vit dans des forêts denses de feuillus et de conifères, souvent dans les forêts anciennes avec de grands arbres et des cavités pour nicher. Il utilise son bec robuste pour percer l'écorce des arbres et atteindre les larves d'insectes. Il s'en sert également pour communiquer, marquer son territoire et attirer un partenaire par un bruit de tambourinement.
Forêt de l'Eygues - ©Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales FloreUne forêt bien gardée
La forêt domaniale de l'Eygues s'étend sur 20 km2 et son territoire à l'est se situe principalement dans le Rosanais. Elle bénéficie d'un statu de Zone Naturellesd’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF), qui souligne son intérêt écologique. On y retrouve l'Inul variable (Inula bifrons), espèce protégée nationalement ; le Sérin à feuilles de silaus (Katapsuxis silaifolia), seule espèce remarquable du site mais également des Tetras lyre (Lyrurus tetrix).
Le Vallon de l'Estang - ©PNR Baronnies provençales Eaux et rivièresDe l'eau dans le vallon de l'Estang ?
Aux abords du vallon de l’Estang, on retrouve quantité de noms de lieux qui sont liés à l’eau. « L’estang » laisse deviner la présence d’un étang peut être aménagé mais depuis longtemps asséché. La « font du Roure » rappelle qu’en provençal « font » signifie « source » et non fontaine. Quant au « roure », il s’agit d’un chêne. Le « grand Raille » est le cours d’eau en fond de vallon, alors que les « Esserennes » désigneraient un lieu éloigné (ici du village) où il y aurait de l’eau.
Tour Sud-Est du château - Manon SAPHORE - PNR Baronnies provençales Patrimoine et histoireLe château des Pape-Saint-Auban
Construit en haut du village, le château contrôlait une de ses entrées en direction du sud. Il fût construit en plusieurs temps à partir d'une tour et de salles datées du XIIIe s. Au XVIe s. les Pape-Saint-Auban, seigneurs du lieu, réorganisent leur château pour en faire un des bastions du protestantisme et une demeure plus agréable à vivre. Les Pape-Saint-Auban adoptent le protestantisme dès les années 1550 et participent activement aux épisodes militaires des guerres de religion.
Croix du temple protestant Saint-Auban-sur-Ouvèze - Manon SAPHORE - PNR Baronnies provençales Patrimoine et histoireLes cimetières des bastions protestants
Les cimetières protestants sont assez rares. Pourtant, on en trouve deux dans la vallée de la Haute Ouvèze à Ste-Euphémie et à St-Auban. Ils datent du XIXe s. et font suite à la période de la Révocation de l'Édit de Nantes, au cours de laquelle les protestants se faisaient enterrer dans leurs "jardins". À St-Auban, le cimetière de la communauté comprend environ 150 sépultures. À Ste-Euphémie, le cimetière fût d'abord celui d'une famille du village avant de servir à d'autres protestants.
La Montagne de Chamouse - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales Point de vueUn décor spectaculaire
Le Pas de Bouvrège offre un panorama hors norme sur les montagnes et vallées environnantes. Au nord, celles de l’Ennuyée et de l’Ouvèze, suivies par la vallée de l’Eygues ; au sud, les vallées de la Méouge, du Toulourenc et du Jabron. Ce lieu offre une vue remarquable sur l'ancien fort de Mévouillon au sud-ouest, avec en arrière-plan la Montagne du Duc. Plus à l’ouest, la Montagne de Bouvrège se dresse, dominée par le Mont-Ventoux. Au nord-est, le pic de la Montagne de Chabre se dessine à l’horizon.
La Vallée de Mévouilon - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales Patrimoine et histoireLe berceau des Baronnies provençales
En contrebas, le "Fort de Mévouillon" domine le paysage, perché sur ce promontoire rocheux. Autrefois édifié d'une forteresse, il surplombe le village de Mévouillon, berceau des Baronnies provençales et fut occupé de la préhistoire au XVIIe siècle. Dès l'An Mil, la seigneurie de Mévouillon domine et organise la région pendant trois siècles. Convoité au XVIe siècle, il devient une source de conflits religieux jusqu'en 1620. Sous Richelieu, le fort est démoli en 1640 et est entièrement rasé en 1684.
Vol libre dans les Baronnies - YPOVAgency Savoir-faireTerres de parapente
Dans les Baronnies provençales, le parapente est une activité phare qui attire les passionnés, amateurs et professionnels. À Mévouillon, le site est réputé et les décollages s’enchaînent au-dessus des vallées, des crêtes et des cultures de lavande. L'occasion de découvrir les richesses de cette région sous un autre angle. De nombreux club sont implantés sur le territoire, comme à Mévouillon en contrebas.
Les Pelouses sèches de la Montagne de Chamouse - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales Point de vueLe relief majestueux des Baronnies provençales
La Montagne de Chamouse, culminant à 1531 m d'altitude, est l’un des reliefs majeurs des Baronnies. C'est le point culminant d'un vaste bassin synclinal orienté est-ouest, dans lequel l'Ouvèze s'écoule. Ce vaste espace de pâturage, aux pelouses sèches et rocailleuses, abrite une réelle diversité écologique. Le Merle de roche, emblématique de ces milieux, ainsi que la Fritillaire du Dauphiné (Fritillaria tubiformis), une plante rare mais répandue ici, bien qu’elle ne pousse que dans une petite partie du sud-est de la France.
Ancienne bergerie en contrebas du col - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales Patrimoine et histoireUn lieu chargé d'histoire
Ce lieu abritait autrefois une bergerie, appelée "La Forestière". Basé initialement à Verclause, le Maquis Ventoux s'était replié ici, dès novembre 1943. Pensant être un site sûr, les résistants furent surpris par la division Brandebourg, composé d'Allemands et d'environ 300 Français, enrôlés dans l'armée allemande. Le 22 février 1944, 60 assaillants dont 4 infiltrés, attaquent en contrebas, à Izon-la-Bruisse. Les rafales approchant, le camp de la Forestière est alors évacué.
Rocher du Village au-dessus d'Izon-la-Bruisse - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales Patrimoine et histoireLes Barons de Mévouillon
Au cours du Moyen Âge, cette terre appartenait aux barons de Mévouillon, famille régnant sur les Baronnies Provençales pendant trois siècles. Avant cette période charnière, Izon était une communauté de l’élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage de Buis, formant une paroisse du diocèse de Gap. Au début du XVIIIe siècle, son église était placée sous le vocable de saint Rémy et ses dimes appartenaient au prieur de Mévouillon.
Le glissement de terrain du Laravour - Pnr des Baronnies provençales GéologieLes glissements de terrain du Laravour
Un glissement de terrain correspond à une masse de terre et de roches se détachant et glissant en contrebas. Le Laravour, lieu-dit de la commune de Sainte-Colombe, a connu une succession de glissements de terrain. Après un mouvement de l'ensemble de la montagne de Chabre, le premier glissement eu lieu en 1953. En 2003, un second glissement s'est produit, emportant avec lui entre 35 et 40 hectares, détruisant un ancien centre de vacances, et continue encore aujourd'hui à glisser...
Le rocher de la Dragonnière - ©Manon Saphore Patrimoine et histoireLa carrière de la Dragonnière
Au sud-ouest de Sainte-Colombe, dans le rocher de la Dragonnière, se trouve dans une brèche une ancienne carrière d'exploitation minérale. Un banc de calcite de plus de deux mètres de large était exploité. On l'extrayait et l'exportait, pour la transformer en faux marbre. Une fois la calcite concassée, elle était reconstituée avec un ciment puis polie et découpée en dalles destinées à carreler les sols. Cette exploitation s'est arrêtée dans les années 1960.
Le village de Sainte-Colombe - ©Manon Saphore Patrimoine et histoirePanorama sur le village de Sainte-Colombe
Le village de Sainte-Colombe se situe au pied d'une dalle de calcaire Jurassique, le rendant presque invisible. À l'occasion de fouilles réalisées en 1965, sur le versant nord ouest de ce rocher, un village protohistorique a été découvert. Parmi les trouvailles, ont été mis au jour des vestiges de construction, des céramiques fines et décorées, des perles d'ambres et des objets en bronze datant de l'âge de Fer (de -800 av. J.-C. au 1er s. de notre ère).
La dalle tithonique de Sainte-Colombe - ©Manon Saphore Patrimoine et histoireUn cimetière oublié
Peu après avoir découvert les vestiges du site protohistorique de Sainte-Colombe, en 1960, un paysan qui travaillait sa terre fit apparaitre de nombreux squelettes. Cette découverte souleva un certain émoi, jusqu'au jour où on découvrit dans le cadastre napoléonien qu'il s'agissait du "cimetière Vieux" du village, qui était déjà cultivé au début du XVIIe s.
Thym commun (Thymus vulgaris) - ©Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales FloreLa plante aromatique aux multiples vertus
Le thym commun (Thymus vulgaris), abondant sur la crête de la montagne de Chabre, est une plante médicinale aux vertus reconnues. Riche en huiles essentielles, il possède des propriétés antiseptiques, antibactériennes et antifongiques, idéales pour soigner infections respiratoires et troubles digestifs. Utilisé en infusion, il apaise la toux et favorise la digestion. Sa résistance au climat sec en fait une plante emblématique des milieux méditerranéens. En plus, il attire abeilles et papillons, contribuant à la biodiversité locale.
Anthyllide des montagnes - ©Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales FloreLa fleur sauvage des montagnes
L’Anthyllide des montagnes (Anthyllis montana) est une plante vivace typique des milieux secs et rocailleux. Elle s’épanouit sur les rochers et pelouses des montagnes calcaires, où elle forme de belles touffes fleuries. Cette espèce se rencontre principalement dans le Sud et le Sud-Est de la France, où elle est localement abondante. Sa floraison de mai à juin, aux teintes rose violacé, apporte une touche de couleur aux paysages minéraux alpins et méditerranéens.
Véronique couchée (Veronica prostrata) - ©Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales FloreDe la couleur sur les crêtes
La Véronique couchée (Veronica prostrata), petite plante vivace tapissante, colonise les milieux rocailleux et ensoleillés de la crête de Chamouse. Adaptée aux conditions rudes d’altitude, elle se reconnaît à ses feuilles ovales et à ses petites fleurs bleu violacé. Discrète mais résistante, elle participe à la richesse floristique de ces pelouses d’altitude. Elle joue un rôle essentiel dans la stabilisation des sols fragiles de la crête. Sa floraison éclaire le paysage et témoigne de la diversité naturelle unique de la montagne.
L'adret et l'ubac de la crête de Chabre - ©Manon Saphore Point de vueÀ chacun son versant
Parcourir la ligne de crête permet de bien distinguer les caractéristiques différentes des deux versants de la montagne. Le versant sud, communément appelé "adret", est exposé au soleil et abrite une végétation méditerranéenne. On y trouve des chênes blancs, du buis, des genévriers ainsi que du thym et de la lavande. Sur le versant nord, nommé l'"ubac", l'ambiance change : cette partie de la montagne est plus humide et plus fraîche, et on y trouve des forêts de hêtres, d'érables, de houx et, sous les crêtes, des tilleuls.
Les Écrins depuis le Col Saint-Ange - ©Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales Point de vueBelvédère du col Saint-Ange
Pour se situer : devant nous, la vallée du Céans ; derrière nous, la vallée de la Méouge. Ces deux rivières se jettent à notre droite dans le Buëch. Au nord, au plus loin, on distingue le massif des Ecrins. Juste devant, c’est la montagne de Saint-Genis avec ses falaises caractéristiques. La montagne juste en face de nous est le Rocher Saint-Michel (1216 m). Il cache le village d’Orpierre. Mais on aperçoit tout de même quelques falaises. Dans le ciel, il y a sûrement des parapentes ou des deltaplanes.
La forêt de Beynaves et ses hêtres remarquables - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales FloreD'un passé agricole à une forêt
La forêt de Beynaves a été reboisée par l’homme à la suite de la déprise agricole qui a touché ce territoire après la Première Guerre mondiale. Sous l’impulsion du Préfet des Hautes-Alpes, une forêt départementale y est créée en 1932, dans le but de prévenir les risques d’inondation menaçant les villages en contrebas. En effet, la présence d’arbres permet de stabiliser les sols et de mieux réguler le débit des sources et des torrents. Autrefois, le site de Beynaves abritait une exploitation agricole où l’on cultivait des céréales, des fourrages pour les ovins, ainsi que des fruits, de la lavande et du tilleul.
La Fauvette à tête noire - Edouard Perez FloreUne forêt remarquable par sa diversité
De nombreuses essences d’arbres cohabitent dans cette forêt : le pin noir d’Autriche (Pinus nigra nigra), principale espèce de reboisement, le mélèze (Larix decidua), l’érable sycomore (Acer pseudoplatanus) ou encore le merisier (Prunus avium). En tendant l’oreille, il est possible d’entendre le chant mélodieux de la fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla), marqué par un "tac" sec et percutant, ainsi que l’appel caractéristique du coucou gris (Cuculus canorus), un "cou cou" à la tonalité claire et sonore.
Mousse et lichen - aubert.v - Pnr Baronnies provençales FloreMousses et lichens, ornements des ubacs
Les mousses et les lichens qui habillent les arbres de ce versant ombragé sont des végétaux dit "épiphytes" (qui poussent sur d'autres plantes) et ne constituent pas des parasites pour leurs supports. Les lichens sont le fruit d'une symbiose entre un champignon et une algue. Les tapis de mousse et "touffes" de lichens qui colorent le bois de cet ubac (versant n'étant pas frappé directement par le soleil) témoignent du fait que ces végétaux apprécient principalement les secteurs humides et frais.
Anémone hépatique - aubert.v - Pnr Baronnies provençales FloreL'hépatique, 50 nuances de violet
L'Anémone hépatique (Hepatica nobilis) ou "Fleur de la trinité" se remarque notamment par la couleur mauve de ses pétales qui peut varier selon les différents plants. On peut ainsi observer certaines hépatiques d'un violet profond tandis que d'autres sont d'un rose très pâle, presque blanc. La feuille présente trois lobes qui lui donnent une forme proche de celle d'un foie et constitue un bon moyen pour se rappeler de son nom : l'hépatique. Elle est utilisée en décoction pour ses propriétés diuréthiques.
Temple protestant - Léo Michelet - stagiaire au PNR des Baronnies provençales Patrimoine et histoireLes temples protestants d’Orpierre
Un premier temple existait à Orpierre dès les années 1560. Un second est construit à la fin du XVIe s. et détruit à la Révocation de L'Édit de Nantes en 1685. Lors de la promulgation de L'Édit de Nantes le 13 avril 1598, les consuls d'Orpierre décidèrent de fondre une cloche destinée à l'horloge publique. Ce clocher menaçant de s’effondrer, la cloche fut démontée et transférée à la fin du XIXe s. au clocher de l’église où elle subsiste toujours. Le temple actuel fut bâti en 1835.
Plantes transformées©JCabaud - JCabaud Savoir-fairePaysans savonniers
Les Paysans Savonniers, l’entreprise familiale d'Alexa et Sylvain est située à Orpierre. Elle est spécialisée dans la production de cosmétiques naturels à base de plantes sauvages locales et respecte les engagements : d’utilisation de plantes récoltées localement certifiées Agriculture Biologique (AB) et SIMPLES, de production artisanale, sans huile exotique ni matière grasse animale, et de respect du cahier des charges Cosmétiques de Nature & Progrès. Retrouvez-les dans les points de vente locaux. Pour plus d'infos, contacter ou consulter le site www.paysanssavonniers.fr
Mines du Belleric et du Suillet - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales Patrimoine et histoireMines du Belleric et du Suillet
Au nord du village, au fond du vallon du Belleric, une mine de plomb et de zinc, propriété de la commune, a été exploitée par des sociétés privées entre 1880 et 1909, principalement entre 1903 et 1907. Elle fut abandonnée en 1911. Jusqu’à 70 ouvriers ont travaillé sur le site. On y observe encore les trous d’entrée de mines, alors que les terrasses sont formées avec des déchets d’extraction. Ces galeries sont anciennes et présentent des dangers. Elles ne sont pas ouvertes au public.
Etablissement "Le Portail" - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales Patrimoine et histoireLe Portail
Le « Portail » était une des trois portes percées dans les remparts entourant le village du Moyen-Âge à 1633. On le désignait comme la Porte du Levant. A proximité, se trouvait une auberge qui existait déjà au XVIe s. et s’appelait alors « L'Ecu de France ». Elle changea plusieurs fois de nom aux siècles suivants. Possession à l'origine de la famille protestante Michel, entre le XVIe et le XVIIIe s., ses propriétaires suivants furent généralement protestants jusqu'aux années 1980.
Grand Rue - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales Patrimoine et histoireLa Grand Rue
Cette rue était l'ancien chemin qui reliait l'Italie à Avignon et était très emprunté par de nombreux pèlerins, commerçants, banquiers, orfèvres entre les XIVe et le XVIIIe s. On y retrouve des maisons de notables qui témoignent d'une richesse passée et des lieux de pouvoirs locaux : maisons de Périssol (seigneur de Poët) et des Autard de Bragard, capitaines Huguenots, maison du Prince, occupée par les Chalon-Arlay de 1334 à 1530, Orange Nassau de 1530 à 1702 et Conti de 1702 à 1741.
Ancien café Roman - Jacques CHASTEL Patrimoine et histoireCafé Roman
Au XVIe s., c'était la maison d'Elysée Maigre, un personnage important dans la communauté protestante de l'époque représentant une branche des nombreuses familles Maigre. Plusieurs de ses descendants émigrèrent en Allemagne dans la région de la Hesse, à la Révocation de l'Edit de Nantes et fondèrent une colonie et un village nommé Kelze. En 1985 à l'occasion des manifestations autour du Tricentenaire de la Révocation une délégation de cette région se déplaça à Orpierre sur la terre de leurs ancêtres.
Description
Partant de Serres, l'itinéraire part au nord sur Sigottier, puis le tracé remonte plus à l'Ouest par Montmorin dans la vallée de l'Oule en longeant le Duffre, point culminant du massif des Baronnies provençales, jusqu'à Rosans par le Col des Pins par la Montagne de l'Archier. Il redescend ensuite vers le Sud, jusqu'à Saint-Auban-sur-l'Ouvèze en traversant les marnes bleutées dans la vallée du Rosanais et la Montagne de Haute-Huche en contrebas de la Vanige. Cap plus à l'Est par le Serre de Rioms, la Montagne de Bouvrège jusqu'à Izon-la-Bruisse, entouré du Rocher du village. On atteind ensuite le Col Saint-Jean au panorama sur la vallée du Buëch jusqu'à la chaine des Ecrins pour gravir les crêtes de la Montagne de Chabre et rejoindre le Col Saint-Ange. De là, le GRP remonte au Nord et traverse Orpierre par Le Suillet et le Col de Garde jusqu'à Trescléoux. On rejoint ensuite Montclus par le Rocher de Beaumont, les crêtes de l'Eyglière et le Col de Saumane, par le Rocher de Jardanne pour redescendre sur Serres.
- Départ : Office de Tourisme, Serres
- Arrivée : Office de Tourisme, Serres
- Communes traversées : Serres, Sigottier, L'Épine, Valdoule, Montmorin, Moydans, Rosans, Montferrand-la-Fare, Saint-Sauveur-Gouvernet, Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze, Saint-Auban-sur-l'Ouvèze, Rioms, Montauban-sur-l'Ouvèze, Mévouillon, Vers-sur-Méouge, Izon-la-Bruisse, Sainte-Colombe, Ballons, Barret-sur-Méouge, Orpierre, Trescléoux, Garde-Colombe, Lagrand, Chanousse, Méreuil et Montclus
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
RESPECTER LA TRANQUILLITE du lieu où on se promène, éviter de crier et ne pas utiliser d’instruments ou d’appareils sonores (radio, etc.), par respect pour les autres usagers mais aussi pour la quiétude de la faune, notamment en périodes de reproduction et d’hivernage où les animaux sont beaucoup plus vulnérables.
Éviter de cueillir les plantes sauvages : certaines d’entre elles sont protégées.
Le chemin passe à proximité de cultures qui sont des propriétés privées, merci de ne rien cueillir dans les champs (lavandes, fruits, etc …).
Éviter de randonner dans le lit des cours d’eau. Le piétinement est susceptible de déranger les espèces et la vie aquatique (poissons, libellules, crustacés). Marcher de préférence sur les berges de la rivière.
Une partie de l'itinéraire est fortement exposée au soleil, prendre l'équipement nécessaire (eau, casquette, crème solaire, ...) pour les chaudes journées d'été. Privilégier un départ tôt le matin pour éviter les heures chaudes de la journée.
ATTENTION ZONE PASTORALE en chemin : en présence de chiens de protection venus à sa rencontre, ne pas les caresser ni les menacer. S’arrêter, puis attendre patiemment la fin du ''contrôle'' avant de reprendre calmement son chemin en contournant le plus possible le troupeau. De préférence, ne pas emmener son chien et, sinon, bien le tenir en laisse. Penser à bien refermer les barrières derrière soi.
RISQUE INCENDIE. Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Ne pas fumer en forêt et ne pas allumer de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, se renseigner sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers
Lieux de renseignement
Maison du Parc naturel régional des Baronnies provençales
575 Route de Nyons – La plaine du Pont, 26510 Sahune
Les locaux du Parc naturel régional des Baronnies provençales sont ouverts au public.
LA MAISON DU PARC EST OUVERTE DU 8 AVRIL AU 31 OCTOBRE 2025
Du mardi au vendredi de 14h à 18h, et les dimanches de juillet et août de 14h à 18h
OT Sisteronais-Buëch - Bureau de Rosans
Rue Aristide Briand, 05150 Rosans
OT Sisteronais Buëch - Bureau de Serres
Place du Lac, 05700 Serres
OT Sisteronais-Buëch - Bureau d'Orpierre
Le Village, 05700 Orpierre
Accès routiers et parkings
Via la D94 et la D994 depuis Nyons (64 km) et Rosans par la D994 (23 km). De Sisteron par la D4075 et la D1075 (34 km).
Stationnement :
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