SAINT-SATURNIN-LÈS-APT - Du village aux aiguiers de Travignon
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SAINT-SATURNIN-LÈS-APT - Du village aux aiguiers de Travignon
Saint-Saturnin-lès-Apt

SAINT-SATURNIN-LÈS-APT - Du village aux aiguiers de Travignon

Eaux et rivières
Patrimoine et histoire
Point de vue
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Au départ du village perché de Saint-Saturnin-lès-Apt, un grand tour sur le ''Sentier des Aiguiers'', via le sommet du Cluyer et les ruines de Travignon.

« Une très belle et longue balade sur le flanc sud des Monts-de-Vaucluse, sans grande difficulté technique mais avec un bon dénivelé positif cumulé ! Au départ, l'itinéraire traverse les ruines du château de Saint-Saturnin-lès-Apt, perché au-dessus du village. Il emprunte ensuite le fameux ''Sentier des Aiguiers'' en franchissant le dôme du Cluyer, revient ensuite par le hameau abandonné de Travignon, dévale la Combe du Puits du Geay et se termine enfin par les coteaux du Defens. Magique ! ». Eric Garnier chargé de mission sports nature au PNR Luberon.


Les 26 patrimoines à découvrir

  • Patrimoine et histoire

    Moulins à vent

    Au XVIe s., une grande aire de battage et trois moulins à vent destinés à broyer, moudre ou piler des céréales, étaient positionnés sur le piton rocheux qui domine le village. Il n’en subsiste réellement plus que deux, dont un seul encore « ailé » et dont la dernière restauration date de 2019. La toiture conique en bois, particulièrement bien adaptée au souffle du Mistral, est mobile et permet d’orienter les ailes face au vent. L'arbre de transmission entraîne deux meules en pierre : la meule supérieure, dite tournante, qui tourne sur la meule inférieure, dite dormante qui est fixe. Lorsque la tournante passe sur les grains de céréales, elle écrase ces derniers entre les pierres afin de libérer la farine qu’ils contiennent. Un ajustement de l’écart entre les meules permet d’obtenir une farine plus ou moins fine.

  • Patrimoine et histoire

    Moulin à plâtre

    Juste en amont des anciens moulins à blé, se dresse en bord de falaise, ouvert aux quatre vents, une ruine en demi-cercle, sans toit, ni porte. Il s’agit d’un ancien moulin à vent qui servit à broyer du gypse extrait sur la colline de Perréal située 3km au sud de Saint-Saturnin-lès-Apt. Ce gypse, une fois broyé, était acheminé au four permanent situé 80 m plus bas, où il était chauffé pour être transformé en plâtre.

  • Patrimoine et histoire

    Barrage insolite

    En 1763 une première retenue a été réalisée en travers de la combe sous le château pour alimenter la fontaine du Matheron situé près de l'église. Après deux débordements en 1780 puis 1835, la retenue a été rehaussée et renforcée. Jugé dangereux, ce barrage fut doublé en 1902 par un second barrage de 14 m, construit immédiatement en aval. Puis, après réparation de plusieurs fuites, il fut équipé d’un trop-plein en 1904. D’une contenance de 2 200 m3, il a alimenté la plupart des citernes, fontaines et lavoirs du bourg jusqu’à l’arrivée des réseaux d’eau potable en 1953.

  • Patrimoine et histoire

    Saint Sat', village perché

    Saint-Saturnin-lès-Apt fait partie des villages perchés, typiques du Luberon. Dès l’origine (Xe s.), la forteresse et le village primitif dont persiste la chapelle castrale, ont été construits sur l’éperon rocheux. Au fil du temps, cinq agrandissements et lignes de remparts ont été édifiés autour du castrum, Puis le village moderne a prolongé les ruines du Moyen-Âge en suivant la topographie de la crête rocheuse. En contrebas de l’éperon, un des quatre moulins à vent, dont la dernière restauration date de 2019, porte fièrement ses ailes, répondant à la chapelle castrale sommitale, avec pour ponctuation intermédiaire, le clocher de l’église.

  • Savoir-faire

    ARPS, patrimoine sentier

    L’Association de randonnée Saturninoise a fêté ses 30 ans le 23 septembre 2018. Cette association locale a créé et entretient bénévolement, sur la commune, 20 circuits de balade et randonnée pédestre, de la demi-journée ou journée, représentant au total 250 km de randonnées. Les circuits sont numérotés et entièrement balisés de flèches et points de couleur verte. Les principaux carrefours sont signalés des bornes ou des panneaux directionnels en bois. Attention, certains itinéraires cheminent en partie sur des propriétés privées avec l'aimable autorisation des propriétaires (merci à eux !) ; en retour, il est attendu de chaque randonneur, le respect des lieux et de la tranquillité des résidents à l'approche de habitations. L’ARPS édite également un topoguide décrivant tous ces balades (8ème édition – Nov. 202 / en vente 10€, à la Maison du Parc et à l'Office de tourisme Pays d'Apt Luberon notamment).

  • Géologie

    Sous terre, une immensité d'eau

    Juste 20 m à droite, en bord de falaise, on peut mieux percevoir que sous nos pieds se développe un réseau karstique, immense réservoir d’eau dans la roche. Situé dans les calcaires du Crétacé (de - 140 millions d'années à - 65 millions d'années), il couvre près de 1200 km² délimités par les Monts-de-Vaucluse, le Mont-Ventoux, le Luberon et la Montagne de la Lure. Ce réservoir, dont l'épaisseur peut atteindre 1 000 m, trouve son exutoire unique en une faille profonde qui débouche à la Fontaine de Vaucluse, une des plus importantes exsurgences du monde.

  • Elevage et pastoralisme

    Aiguiers Bessons

    De chaque côté de la piste, trônent de beaux bassins à ciel ouvert, creusés ingénieusement de main de l’homme à même la roche.  L’aiguier situé en amont de la piste est coupé en deux par une arche de roche ; on parle ainsi d’aiguier besson ou ‘’jumeaux’’ (« bessoun » en provençal, du latin "bis" = deux fois). L'arche centrale était sans doute destinée à supporter le départ de deux voûtes encorbellées en pierre sèche permettant de couvrir l'aiguier afin d’améliorer la qualité de l’eau destinée principalement à l’abreuvement des troupeaux de moutons.

  • Patrimoine et histoire

    Aiguier, symbole de l'économie de la rareté

    Plus ou moins profonds, les aiguiers sont situés sur de grandes dalles calcaires afin d'augmenter les surfaces de ruissellement et recueillir ainsi un maximum d’eau de pluie. Sur l’impluvium de l’aiguier situé en aval de la piste, les rigoles taillées dans la roche permettent de canaliser l’eau au mieux jusqu'à la citerne. Quelques marches taillées rejoignent le fond de la citerne, ce qui permet d’accéder directement à l’eau, de faciliter l’entretien du bassin, mais aussi de permettre aux animaux éventuellement égarés de ressortir seul de l’aiguier.

  • Géologie

    Fissures, rainures, je suis...

    Le lapiaz ! Sur les falaises, vous pouvez observer des rainures, des arêtes saturant la roche… Ce sont des lapiés ou lapiaz au singulier. Les eaux de pluie ont érodé la roche par un phénomène de dissolution pour venir creuser ces rigoles dans le calcaire. L’eau qui continue de s’engouffrer dans ces cannelures alimente les sources souterraines. 

  • Patrimoine et histoire

    De quand datent les aiguiers ?

    Même si certains réservoirs sont sans doute beaucoup plus anciens, la construction des aiguiers coïncide avec l’apogée du peuplement des campagnes à la fin du XVIIIe s. et XIXe s. La grande période de construction des aiguiers s’est achevée avec la première guerre mondiale, lorsque les campagnes furent désertées. Depuis, un certain nombre ont fait l’objet de travaux de restauration indispensables.

  • Patrimoine et histoire

    Aiguier du Cluyer

    Sur les communes de Saint-Saturnin-lès-Apt et Villars, en 1985 et 1986, 150 aiguiers ont été identifiés par l’APARE (Association pour la Participation et l’Action Régionale) et l'ARPS (Association de randonnée pédestre Saturnoise). Les dates gravées que l’on peut trouver sur certains linteaux des citernes couvertes se situent entre 1812 et 1906. Ici, sur le linteau de la fenêtre d’accès à l’aiguier couvert du Cluyer, il est gravé 1877... Devant l’aiguier, on peut observer un petit bassin taillé et une belle petite pierre taillée en forme d’auge, appelée conque, qui servaient pour une utilisation immédiate de l’eau.

  • Point de vue

    Dôme du Cluyer

    Située juste en aval du sommet du Cluyer (1054 m), la table d'orientation implantée en bord de cheminement, sur une zone de lapiaz, permet d’identifier l'ensemble des sommets alentours. Le panorama offre aussi la possibilité de s'imprégner du contraste entre la présence humaine discrète et ancienne des Monts-de-Vaucluse, puis l’activité contemporaine et urbanisation quasi continue de la vallée du Calavon.

  • Point de vue

    Panorama sud du Cluyer

    L'un des plus saisissants points de vue du pays ! Pas de belvédère à pic mais une vision grand angle ; de la Grand-Montagne à l'est qui domine Rustrel, jusqu'au col de Gordes à l'ouest. Juste en face, plein sud, le col du Pointu qui domine la Combe de Lourmarin séparant le Grand du Petit Luberon. Au loin, par ciel dégagé et lumière ‘’luberonesque’’, on peut même apercevoir l'Etang de Berre, la Méditerranée et le Pic Saint Loup près de Montpellier. Magique !

  • Patrimoine et histoire

    Aiguier de Barralier

    La citerne unique de l'aiguier de Barralier est séparée en deux par un pont de pierre, comme celui de de l’aiguier Bessons situé plus en aval de l'itinéraire. Mais ici, les voûtes en encorbellement prennent appui sur l'arche taillée et recouvrent ainsi chacune des deux parties. Cette couverture similaire à celle des bories, permettait de protéger l’eau recueillie des impuretés, de limiter son évaporation et de lui maintenir une fraîcheur constante. En mettant la tête à l'intérieur, on peut apprécier l’architecture et l'escalier en pierre aménagé. Autour, on peut aussi distinguer trois abreuvoirs, ainsi qu’une rigole qui relie la dalle de recueil des eaux à la citerne.

  • Savoir-faire

    Bories et les lois de la pierre sèche

    Juste en bord de piste, à droite, se dressent encore tant bien que mal deux cabanes en pierre sèche de plan intérieur dérivé du cercle, couvert d'une voûte en encorbellement (prudence structures instables !). Leur éventrement donne l'opportunité de bien appréhender le mode de recouvrement ancestral dit de ‘’tas de charge’’ ou de voûte en encorbellement. Cette technique d’empilement consiste à ce que les pierres soient disposées par assise avec dépassement de la rangée supérieure sur la rangée inférieure. Sur la borie la moins en ruine, l’entrée basse s’ouvre au sud et est chapeautée par des linteaux de pierre ; leur taille imposante s’impose afin de résister à la forte poussée de la voûte.

  • Savoir-faire

    Borie de La Cassette

    Pour maintenir l'équilibre des voûtes, les constructeurs ont utilisé l'effet de masse et ont donné du ‘’fruit'' au mur en épaississant la base et le départ des coupoles, mais aussi en bâtissant si besoin des contreforts sous forme de ceinture, de mur en terrasse, ou bien de simple clapiers (tas de pierres inutilisées issues du dépierrage  des cultures alentours). Ici la borie monocellulaire, en cône sur base circulaire, de très belle facture, souligne à la fois l’aspect pratique et l’expression d’une virtuosité des bâtisseurs...

  • Patrimoine et histoire

    Aiguiers de Gayéoux

    Les aiguiers sont nées d’une nécessité. Les sources et les résurgences naturelles étant rares sur les Monts-de-Vaucluse, les dalles calcaires du massif sont si épaisses, qu’il est quasi impossible de creuser un puit jusqu’à une nappe souterraine. Certes dans le piémont, quelques mines d’eau ont permis de ramener des eaux souterraines par gravitation dans une galerie drainante inclinée. Mais sur les hauteurs, l’ultime solution restait de faire converger les eaux de ruissellement à l’aide de rigoles taillées sur ce sol rocailleux imperméable, puis de retenir cette eau rare et précieuse, d’abord dans des réservoirs à ciel ouvert (comme ici à droite en aval de la piste) puis des citernes couvertes (comme ici à gauche en amont de la piste).

  • Patrimoine et histoire

    Aiguiers de Travignon

    Ici, sur une grande dalle de rocher, on ne trouve pas moins de quatre aiguiers à des fins d’alimentation des troupeaux et du hameau de Travignon qui comptait encore 30 habitants en 1914. Deux aiguiers à ciel ouvert et deux aiguiers couverts d’une voûte en berceau clavée constituée de pierres rayonnantes et dont le cintre arrondi est fermé par une clé (d’où le terme de voute clavée). Ces deux splendides spécimens ont été restaurés en 1993 par l’APARE (Association pour la Participation et l’Action Régionale).  

  • Patrimoine et histoire

    Le pays d'Apt, Saint-Sat', terre de VTT

    Le pays d'Apt, cœur du Luberon, a toujours été un spot renommé pour la pratique du VTT. De nombreux pilotes ont fait leurs gammes sur ses sentiers tourmentés. En hiver, le versant sud des Monts-de-Vaucluse au-dessus de Saint-Saturnin-lès-Apt, se révèle l'un des meilleurs endroits pour rouler au sec, sans boue et à l’abri du mistral. Ici passe la Grande Traversée VTT de Vaucluse, en provenance du nord Ventoux et en direction du Luberon jusqu'à Mérindol (400 km).

  • Patrimoine et histoire

    Hameau de Travignon

    Au-delà des murs écroulés (ne pas pénétrer dans les ruines de Travignon ; privé, risque d’effondrement !), des arbres rabougris et de la solitude du lieu, il faut savoir se rappeler ! « Les gens se nourrissaient des châtaignes, des lactaires, des grisets du plateau. On descendait à la ville les jours de foire pour la Sainte-Luce ou Saint-Sylvestre. On échangeait les pommes de terre contre le vin des côteaux, le lard contre l’huile d’olive. On cultivait la garance, l’indigo, on fabriquait toutes sortes d’objets comme des brosses avec des racines de l’aphyllante de Montpellier » - D’après le livre ‘’Circuits de découverte des monts de Vaucluse dans le parc régional du Luberon’’, Claude et François Morenas, préface de Jean Giono, Cheminements, 1977.

  • Patrimoine et histoire

    Morenas, défricheur de sentiers dès 1937 !

    « Le voyageur qui traverse les Monts-de-Vaucluse ne se doute pas que les collines arides qui se profilent à l’horizon sont aussi le pays des combes infinies, du silence, où l’on peut marcher des journées entières sans voir âme qui vive. A celui qui en pénètre les secrets, le pays des aiguiers livre toutes ses richesses propres ; faites de pierres sèches, d’eau rare et de verdures précieuses... ». François Morenas (1917 – 2006), aubergiste, cinéaste ambulant, écrivain et défricheur de sentiers.

  • Faune

    Grand-duc d'Europe

    Les combes et les falaises des Monts-de-Vaucluse abritent des rapaces majestueux. Vous entrez ici sur le territoire du Grand-duc d'Europe (Bubo bubo), le plus grand oiseau de proie nocturne (1,80 m d'envergure !). Il construit son aire dans les falaises escarpées, où il se reproduit et élève ses jeunes de janvier à juin. Il chasse en forêt, mais préfère les espaces découverts, et principalement au début de la nuit et à l'aube. Ses déchets de proies non digérés sont compressés en "pelotes", cylindres irréguliers ou de forme conique. Espèce protégée, comme les autres grands rapaces du Luberon, son milieu de vie fait l'objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope.

  • Produits du terroir

    La truffe en Luberon

    La truffe ou « rabasso » en provençal, est un champignon qui vit sur les racines des chênes verts, blancs mais aussi des pins d’Alep... C’est un paysan de Saint-Saturnin, Joseph Talon, qui débuta la trufficulture en plantant des chênes truffiers. En hiver, truffier et chien truffier partent à la recherche du fameux diamant noir. Le Vaucluse est le premier département producteur français et la Provence produit plus des trois quarts de la production nationale.

  • Produits du terroir

    Le blé Meunier d’Apt, blé du Luberon

    Ici trône désormais l'olivier. Pour autant, le blé Meunier d’Apt a une drôle d’histoire. Quasiment disparu, il est retrouvé en 1983 à Buoux chez un agriculteur qui le donnait à ses poules. Ce blé est bien adapté aux sols pauvres de la région et aux sécheresses. Donnant une farine d’une grande qualité et très digeste, son pain était autrefois renommé dans la région. Le PNR Luberon, Agribio 04, quelques agriculteurs, meuniers et boulangers ont décidé de remettre farine et pain au goût du jour en les certifiant Marque Parc. Régalez-vous !

  • Patrimoine et histoire

    Le mur des fusillés

    C’est sur la place Gambetta que les Saturninois commémorent un épisode particulièrement douloureux de leur histoire. En effet, le 1er juillet 1944, quatorze personnes furent abattues sur la commune de Saint-Saturnin par la 8ème Compagnie du 3ème Régiment de la redoutée Division Brandebourg. Élevé en 1945, le Mur des Fusillés rend hommage aux résistants et aux résistantes, aux jeunes réfractaires au Service du Travail Obligatoire (S.T.O.) et aux réfugiés morts ce jour-là.

  • Produits du terroir

    Joseph Talon, ingénieux paysan

    Le promoteur sinon l’inventeur de la trufficulture fut un paysan saturninois illettré, Joseph Talon, né vers 1755. Il garda son secret pendant la période révolutionnaire pour ne le divulguer que vers 1810. Au pied du grand escalier de la place Gambetta, une statue du sculpteur P. Gatine, inaugurée le 9 novembre 1986, commémore l’ingéniosité de ce paysan qui contribua au développement d’une richesse régionale. Cette statue est un symbole fort de l'innovation et de la détermination du territoire du Luberon.


Description

Dos au Point info tourisme, partir à gauche, rejoindre la place du Souvenir puis remonter à droite la rue Victor Hugo sur 50 m. Entamer à gauche la rue de La Combe et s’engouffrer de suite à gauche sous le pontin (balisage point vert n°0). Grimper la calade jusqu’à l’esplanade des Moulins. Avancer encore quelques mètres pour aller découvrir l'ancien four à chaud puis revenir près du moulin restauré.
1- Dos au moulin agrémenté de ses ailes, avancer et longer main droite le second moulin transformer en logement (point vert n°0). S’engouffrer entre les buis, dépasser la ruine d'un 3ème moulin et gravir le sentier qui longe le bord du plateau rocheux (point vert n°0). Sous de grands pins, à hauteur d'une table de pique-nique, descendre le sentier à droite, passer quelques marches, franchir le barrage et pénétrer dans le castrum.
2- Virer à gauche dans l’enceinte du château. Devant le Portalet, filer à gauche puis à droite. Monter entre les ruines du village primitif (point vert n°0). Au sommet contourner la chapelle par le sentier de gauche.
3- Au carrefour, monter en face (PR jaune et point vert n°5). Gravir le sentier rocailleux et poursuivre ainsi sur 2 km . Poursuivre encore tout droit sur un chemin plus large. Déboucher sur une piste et l'emprunter à droite (PR jaune et point vert n°5 et n°14). Grimper jusqu’au chemin des Gavaniols. Poursuivre la piste tout droit. Laisser à droite puis à gauche plusieurs chemins qui mènent aux maisons. À la citerne DFCI, filer encore tout droit sur la piste principale (PR jaune et point vert n°14). Passer un replat et atteindre les aiguiers Bessons).
4- S’élever à droite sur un sentier (panneau indiquant ''variante Sentier des Aiguiers'', balisage point vert) - attention c'est aussi une descente VTT réputée ! Au 1er croisement, poursuivre à gauche (point vert n°5). Au chemin un peu plus large, monter à droite, passer le virage et s'élever à gauche sur le premier sentier (point vert n°5). Un peu plus haut, laisser une trace partir à droite et continuer vers l’épaule en rocher (point vert toujours). Atteindre un point de vue et gravir l’arrête vers l’est (balisage vert peu évident). Atteindre ensuite le petit aiguier couvert du Cluyer. Poursuivre à droite, passer la table d’orientation (balisage vert au sol peu évident) et atteindre la piste qui débouche sur le sommet du dôme du Cluyer (borne en bois).
5- De là, partir à droite et 50 m plus loin, s'engouffrer à droite entre les buis et amelanchiers (bien suivre les points verts au sol). Déboucher sur la face sud et descendre 30 m en contrebas jusqu'au remarquable point de vue. Ensuite, revenir sur ses pas jusqu'au point 3. Á la borne en bois, cette fois, filer tout droit puis à droite (points verts n° 5). Descendre le sentier plein nord (point vert), poursuivre le chemin sous les pins et déboucher sur la piste de La Liguière. La suivre à droite sur 150 m. 
6- Virer à gauche et emprunter la piste DFCI sur 250 m environ afin d'aller découvrir l'aiguier Barralier dissimulé en amont de la piste dans le sous bois. Revenir ensuite sur ses pas jusqu'au point 5 puis, cette fois au croisement, poursuivre tout droit sur 150m (point vert n°5 et n°14). Au carrefour en Y, continuer sur le chemin de La Cassette à gauche, indiqué "Sentier des Aiguiers" (balisage point vert n°14). Bien restez sur le chemin balisé (point vert) - respectez les lieux, chemin privé ! Contourner l'habitation par la droite (barrière) puis filer sur la piste à gauche, descendre et déboucher sur une autre piste. L'emprunter à droite et atteindre les aiguiers de Gayeoux (balisage point vert n°14). Au croisement de la piste de Travignon, virer à droite (GR®). 300 m plus loin, poursuivre la piste tout droit, et atteindre 100 m plus loin, un autre croisement (borne en bois).
7- Bifurquer à gauche (borne). Grimper le collet de Travignon et basculer sur les aiguiers de Travignon situés en amont du hameau (point vert n°14). Descendre à droite le sentier caillouteux, puis virer à gauche. Traverser les ruines de Travignon (privé, risque d'effondrement, ne pas y pénétrer !). Au carrefour ''Travignon'' situé à la sortie du hameau, bifurquer à droite et de suite à gauche, puis descendre les lacets du vieux chemin muletier (GR®).
8- Au carrefour où tronent deux gros blocs de rocher, bifurquer à gauche et de suite à droite (GR®). Dévaler le sentier très raviné dans le bas. Poursuivre le fond du vallon. Passer le défilé du rocher de La Cadière. Au carrefour "Puits du Geay", continuer tout droit. Franchir le goulet des Portes de Castor et poursuivre tout droit (GR®).
9- Repérer à droite un ancien verger en bord de piste. Bifurquer à droite, monter 100 m le long du champ et grimper le sentier vers le Bois du Defens (point vert n°3). En haut, déboucher sur une piste, la traverser et continuer en facele sentier. Descendre et à la sortie de la garrigue, virer à droite vers les champs d'oliviers (point vert n°3). Remonter la rue de Fontaine de Guby à droite. Gagner le chemin de Romanet puis le cours de la Liberté à gauche pour revenir au centre du village et au Point info tourisme.

Combinaison d'itinéraires de découverte (PR local) de l'Association de Randonnée Pédestre Saturninoise (ARPS) et de petites randonnées (PR) du réseau touristique du PDIPR de Vaucluse (PR).

  • Départ : Point info tourisme de Saint-Saturnin-lès-Apt
  • Arrivée : Point info tourisme de Saint-Saturnin-lès-Apt
  • Communes traversées : Saint-Saturnin-lès-Apt

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

  • Entre les points 4 et 8 : ATTENTION ZONE PASTORALE, en présence de chiens de protection venus à ma rencontre, je ne les caresse pas ni ne les menace. Je m'arrête, puis j'attends patiemment la fin du ''contrôle'' avant de reprendre calmement mon chemin en contournant le plus possible le troupeau. De préférence, ne pas emmener son chien et, sinon, bien le tenir en laisse.
  • Avant le point 5 : attention aux chevilles en traversant les zones rocheuses (lapiaz) à l'approche du dôme du Cluyer.
  • Avant le point 8 : ne pas pénétrer dans les ruines de Travignon (privé) ; risque d’effondrement !
  • Après le point 8 : prudence sentier très raviné dans sa partie basse !
  • Respecter la tranquillité des lieux, le patrimoine ancestral et les propriétés (certains aiguiers et bories sont privés).
  • S’abstenir de ramasser les champignons et ne pas pénétrer dans les zones truffières.
  • Même si le randonneur est toujours prioritaire, rester vigilant à l’approche de vététistes, très présents sur les sentiers du coin.
  • RISQUE INCENDIE : le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Je ne fume pas en forêt et n'y allume pas de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, je me renseigne sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.  

Lieux de renseignement

Luberon Géoparc mondial UNESCO

60, place Jean Jaurès, 84400 Apt

https://www.parcduluberon.fr/unesco-geoparc/stephane.legal@parcduluberon.fr+33 (0)4 90 04 42 00

Maison du Parc naturel régional du Luberon

60, place Jean Jaurès, 84400 Apt

https://www.parcduluberon.fr/accueil@parcduluberon.fr+33 (0)4 90 04 42 00

Au cœur du centre ancien d’Apt, la Maison du Parc du Luberon vous accueille dans un hôtel particulier du XVIIIème siècle.
Informations touristiques et vente de livres, cartes, topoguides.
Musée de géologie, visite gratuite.

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30.

En savoir plus

OTI Pays d’Apt Luberon

788 avenue Victor Hugo, 84400 Apt

http://www.luberon-apt.fr/oti@paysapt-luberon.fr+33 (0)4 90 74 03 18
L’espace d’accueil principal situé à APT est un lieu d’expériences et d’évènements ouvert à toutes et à tous : professionnels du tourisme, expositions diverses, rencontres, réunions, conférences de presse... Un véritable centre d’échanges ! Une borne pour recharger les vélos électriques BOSCH a été installée dans le bureau.

Bureau d'Apt
788 Avenue Victor Hugo 84400 Apt
T. +33 (0)4 90 74 03 18
Ouvert toute l'année 
Ouvert du lundi samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h. 
Fermé dimanche et jours fériés (hors juillet et août)
Du 1er octobre au 31 mars : Fermé le mercredi, dimanche et jours fériés.

Bureau de Bonnieux
1 Rue Victor Hugo 84480 Bonnieux
T. + 33 (0)4 90 75 91 90
Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h jusqu'au 30 septembre.
Fermé dimanche et jours fériés.
 
Bureau de Céreste
Boulevard Victor Hugo 04280 Céreste
T. +33 (0)4 92 79 09 84
Ouvert du 17 avril au 30 septembre du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h.
Fermé samedi, dimanche et jours fériés.
 
Bureau de Lacoste
La Cure - 36, place de l'Eglise 84480 Lacoste
T. +33 (0)4 90 06 11 36
Ouvert toute l'année
Du lundi au vendredi de 9h à 11h30 et de 13h30 à 17h. 
Le samedi de 9h à 11h30.
Fermé dimanche et jours fériés.
 
Bureau de Ménerbes
Avenue Marcellin Poncet 84560 Ménerbes
T. +33 (0)4 90 72 21 80 
Ouvert toute l'année
Ouvert uniquement le matin de 9h à 12h du mardi au samedi jusqu'au 30 avril.
À partir du 2 mai du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h. 
Le samedi de 9h à 12h.
Fermé dimanche, lundi et jours fériés.

Bureau de Roussillon
19 Place de la Poste 84220 Roussillon
T. +33 (0)4 90 05 60 25
Ouvert toute l'année
Du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h.
Fermé dimanche et jours fériés (Hors juillet et août)

Bureau de Saint-Saturnin-lès-Apt
Avenue Jean Geoffroy 84490 Saint-Saturnin-lès-Apt
T. +33 (0)4 90 05 85 10
Ouvert du 13 juin au 15 septembre du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h.
Fermé samedi, dimanche, lundi et jours fériés.
En savoir plus

Accès routiers et parkings

À 9 km d'Apt, par les D900 et D943.

Stationnement :

Parking de la piscine, en-dessous du Point info tourisme, par le chemin de La Bruyère.

Source

Luberon Géoparc mondial UNESCO

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