SAINT-AUBAN - VENCE - La Maralpine en 5 jours
D'une rivière sauvage à une ancienne cité romaine en passant par le toit des Préalpes avec la montagne du Cheiron dans le Haut Pays jusqu'au balcon parfumé de la Méditerranée, La Maralpine saura vous transporter dans une aventure riche en découverte.

L'église de Saint-Auban

La clue de Saint-Auban
Profonde entaille taillée dans la roche par la rivière Estéron, la clue de Saint-Auban offre une vue impressionnante de près comme de loin avec par endroit des gorges se développant sur plus de 700m de profondeur !
Cette clue offre des conditions climatiques particulières qui permettent la présence d'une faune et d'une flore rares et protégées dont certaines sont endémiques, c’est-à-dire qu’elles ne vivent que là au monde. Autre curiosité : une petite chapelle est aménagée à même dans une grotte.

Nos amis les romains
Dans le charmant village de Brigomagus… pardon Briançonnet. Car oui, ce lieu fût un village romain du temps de l’antiquité. Vous pourrez y trouver une stèle en pierre avec des inscriptions en latin de cette époque.
En parallèle, découvrez les multiples traces du patrimoine médiéval de Briançonnet et partez à la découverte des légendes autour d’un alchimiste au sein du village ! Là où histoire et légendes mystérieuses s’entremêlent, profitez d’un voyage au cœur du temps !

Le village de Gars
Gars est un village de style alpin bâti à l’abri d’une barre rocheuse d’où sort une impressionnante source. Ces deux conditions en font un lieu de vie idéale dès l’an mille. Avec la frontière qui s’installe le long de l’Estéron en 1388, Gars deviendra une ville frontière occupant une position stratégique incontestable. Le village est aussi connu pour être le berceau de Célestin Freinet, pédagogue précurseur de la première moitié du XXe siècle.

Des conditions primordiales
Ici, dans ce pays de l’Estéron, les Hommes se sont installés depuis bien longtemps, au moins depuis le néolithique (environ 6000 ans av. J.-C.). Malgré la rudesse du climat montagnard et l’éloignement des importants centres économiques, l’Homme a trouvé ici les ressources primordiales telles que l’eau, comme l’extraordinaire source de Gars, la terre avec la plaine des Mujouls notamment, le bois, comme dans la forêt de la Cressionnière et le soleil, bien sûr, omniprésent dans la région.

Le village d'Amirat
Amirat est un très ancien lieu d’habitation, cité pour la première fois en 1043, puis en 1125, dans le cartulaire de l’abbaye de Lérins. Le village primitif se situait sur les pentes ensoleillées du rocher de Notre-Dame. Au 14e siècle les conflits et les épidémies dépeuplent la région. Il n’y a plus personne en 1400. Le village actuel a trouvé sa place à la fin du 16e siècle, avec notamment son église dédiée à Sainte-Anne, caractérisée pas sa double génoise.

Le village de Collongues
Ce site très bien situé – cours d’eau, forêts, terrain plat et ensoleillé – a été occupé depuis le néolithique. Ensuite, toutes les époques y ont laissé des traces. Le village est cité pour la première fois en 1232, ce n’est alors qu’une dépendance de celui des Mujouls. Il y a principalement un château construit sur cette butte naturelle, qui tire son nom de « colonica » (latin), désignant une terre cultivée par un colon.

Les vestiges de Saint-Roch
Dans le village reculé de Collongues, profitez de votre passage pour découvrir l’oratoire ainsi que l’église Saint-Roch tout deux bâtis durant le Moyen-Age. Fondé au cours du XIIIème siècle, l’église Saint-Roch se trouve sur un espace en hauteur lui permettant de surplomber l’ensemble du village de Collongues.
A cet édifice s’ajoute celui de l’oratoire datant du XVIème à une époque où la peste faisait des ravages et où Saint-Roch victime de la peste était perçu alors comme un protecteur.

Le village de Sallagriffon
Le village de Sallagriffon, qui tire probablement son nom de l’anthroponyme Grifo, est d’origine bien mystérieuse. Si la présence romaine sur ces terres a bien été attestée par des vestiges, ce n’est ensuite qu’au XIIIe siècle que le castrum (lieu fortifié) d’origine est cité. Aujourd’hui encore, on ne sait pas le situer exactement. Une légende locale rapporte que le village aurait été déplacé sur un site plus facilement défendable suite aux nombreuses attaques de pillards et de loups.

La vallée de l'Estéron
L’Estéron, une des plus grandes rivières des Alpes-Maritimes (66 km), trouve sa source à Soleilhas sur la montagne du Teillon. C’est la seule du département sans ouvrage hydroélectrique. Cet environnement préservé est favorable à la présence d’une biodiversité riche. L’Estéron, dont la qualité de l’eau est exceptionnelle accueille ainsi des espèces protégées de chauve-souris, de poisson ou encore le fameux Spélerpès de Strinati. Elle est labélisée "Rivières Sauvages".

Les clues de l’Estéron
On trouve dans l’Estéron plusieurs clues qui coupent les montagnes par de profonds canyons. Le terme clue est le mot provençal pour désigner des gorges perpendiculaires aux reliefs calcaires. Leur creusement s’explique par deux phénomènes principaux en plus de l’érosion chimique et mécanique : un soulèvement rapide et tardif de ces montagnes calcaires et l’assèchement brutal de la Méditerranée au Messinien qui a provoqué un enfoncement du réseau hydrographique.

La fortification d'Aiglun et son château
En plein cœur de la clue d’Aiglun, la forteresse troglodyte date, d’après les experts, du XIIIème siècle. Les origines de cette fortification sont encore aujourd’hui mystérieuses mais sa création offre une protection à la population en cas de guerre ou pillage. Depuis Aiglun, vous trouverez un sentier pouvant vous conduire à l’entrée pour admirer le splendide panorama sur le village.

La Cascade de Végay
Proche du charmant village d’Aiglun, la cascade de Vegay offre un paysage remarquable avec sa chute de 140 mètres. Nichée dans un écrin forestier, cette chute est aujourd’hui un site classé. Ce classement a permis de conserver la qualité paysagère du site de le préserver face aux enjeux liés à l’utilisation de l’eau dans le cadre d'aménagements hydrauliques.

La montagne du Cheiron
Plus haute cime des Préalpes d’Azur, la montagne du Cheiron saura vous émerveiller avec son panorama à 360° sur le Parc.
En outre la montagne dispose d’un patrimoine riche aussi bien sur le plan faunistique que floristique, en témoigne la présence de la Réserve Biologique Domaniale du Cheiron et des espèces rares qui y sont présentes. Vous aurez également l’opportunité d’y découvrir la station de Gréolières les Neiges, la plus proche de la côte Méditerranéenne.

La croix de Barri

Le Château de Hautes Gréolières

La Chapelle Saint-Etienne

Les ripisylves
Formation naturelle que l’on retrouve à proximité des cours d’eau, les ripisylves sont essentielles à la biodiversité des milieux aquatiques. La présence de ripisylves permet d’avoir des zones d’ombre favorables à certaines espèces vivant dans l’eau, par son système racinaire elle protège les berges de l’érosion lors des crues et filtre la pollution de l’eau.

Héritage historique de Courmes
Datant du XIVe siècle, le village de Courmes se trouve au sud de la Serre Madeleine et dispose d’un cadre de vie propice à la détente. Au détour d’une ruelle, vous pourrez découvrir l’église de Saint-Madeleine construite à l’origine au début du XIVe comme une chapelle du temps où le village était une dépendance de Coursegoules. Son indépendance et les travaux d’agrandissements qui ont lieux vont en faire une église à la fin du XVIIIe siècle.

L'Eglise Sainte Marie-Madeleine
L'église était déjà mentionnée en 1312 avec l'ancien village de Courmes situé sur la Serre de la Madeleine. L'église actuelle du village fut d'abord une chapelle autour duquel le hameau de Courmes se reconstruit à partir du XVIIe siècle. Ensuite agrandi en 1781, l'édifice devint l'église paroissiale. À l'intérieur, on y trouve un autel en bois doré, un reliquaire de Saint Félix patron du village, ainsi que le tombeau des Seigneurs de Cormis. Une réfection de l’église eu lieu en 1996.

La croix de chemin
Les premières croix de chemin apparaissent à partir du XIe siècle. Elles étaient destinées à christianiser un lieu. Aujourd'hui implantées en bordure des routes, à la croisée des chemins, ainsi qu'aux entrées des villes et villages, elles guident et protègent le voyageur. La croix de chemin présente sur cet itinéraire est composée de blocs de calcaire massifs surmontés d'une croix en fer forgé et d'un petit bénitier. Elle daterait du XVIIIe siècle.

Une forêt de taillis
Dans cette partie de la forêt, nous apercevons des bouquets d'arbustes. Ce sont des taillis de chênes, de charmes, de houblons et d'érables. Un taillis est issu du rejet des souches. Après la coupe de certaines espèces d’arbres, des jeunes pousses repartent de la souche et donnent plusieurs brins appelés cèpes. Ce mode de reproduction végétative est souvent utilisé pour obtenir du bois de chauffage, que l'on récolte régulièrement sur une période de 10 à 30 ans selon l'espèce.

Le domaine des Courmettes
Le domaine des Courmettes est une propriété privée, de 600 hectares, ouverte au public. Celle-ci est située dans une zone classée Natura 2000. Elle est gérée comme une réserve naturelle par l'association « A Rocha » qui œuvre pour la protection de la nature. Une bergerie et une chèvrerie sont également présentes sur le domaine. Les 500 brebis et la cinquantaine de chèvres participent à l'entretien des prairies et des sous-bois.

A la recherche des héritages romains
Dans le centre historique de Vence, profiter d’un détour dans les rues du quartier pour partir en quête des vestiges de l’époque romaine tel que des gravures sur les murs de la cathédrale ou encore la présence de colonnes romaines. Si vous voulez pousser le vice un peu plus loin partez vers le col de Vence à la découverte de bornes militaires et autres héritages de nos amis romains.
Description
Depuis le village de Saint-Auban, emprunter le GR 510 en direction du Col de l’Escouissier. Descendre jusqu’à la rivière de l’Estéron que vous traverserez pour arriver au village de Briançonnet où vous trouverez des vestiges de l’époque romaine. De là, continuer vers Gars, village emblématique de Celestin Freinet, accolé à la falaise, avant de rejoindre Amirat qui clôture cette 1ère Journée. ETAPE 1 - Détails.
Le second jour, découvrez la tranquillité des villages des Mujouls et de Collongues avant de vous diriger vers le Mont des Miolans pour arriver à Sallagriffon. Continuer à partir de là sur le sentier PR (balisage jaune) pour aller en direction du Mont Saint-Martin puis redescendre pour atteindre Aiglun et son impressionnante clue qui marque la fin de cette journée. ETAPE 2 - Détails.
Le troisième jour, partez à l’ascension de la montagne du Cheiron via le GR4. Cette étape est l’étape de montagne du parcours avec le franchissement du plus haut sommet du Parc naturel des Préalpes d’Azur. Profiter d’un panorama à 360° pour relier du regard les vallées du haut pays et l’ouverture sur le littoral commençant à poindre. De là, descendre vers Gréolières qui marque la fin de cette journée de randonnée. ETAPE 3 - Détails.
Au quatrième jour, partir vers Cipières où vous retrouverez le GR51 puis direction Bramafan jusqu’à traverser la rivière du Loup. Continuer sur le sentier PR (balisage jaune) jusqu’à arriver au village de Courmes. ETAPE 4 - Détails.
Le cinquième jour, reprendre le GR 51 pour Saint-Barnabé avant de redescendre progressivement vers la ville de Vence. ETAPE 5 - Détails.
Profil altimétrique
Recommandations
- Période recommandée : Mai à octobre
- Des troupeaux peuvent se trouver sur votre chemin. Consultez la bande dessinée "face aux chiens de protection, quelques réflexes à adopter"
Lieux de renseignement
Parc naturel régional des Préalpes d'Azur
https://www.parc-prealpesdazur.fr/
contact@pnr-prealpesdazur.fr
(+33) 4 92 42 08 63
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Transport
Accès routiers et parkings
Depuis Grasse, prendre la direction de Saint-Vallier puis de Caussols. Suivre Andon jusqu’à voir direction Saint-Auban.
Stationnement :
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