GRP® - VARIANTE DROMOISE - Tour des Baronnies provençales
Arpavon
Arpavon - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
Buis-les-Baronnies

GRP® - VARIANTE DROMOISE - Tour des Baronnies provençales

Flore
Patrimoine et histoire
Point de vue
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion

Parcourez les Baronnies, des points de vues remarquables au sud, jusqu'au marnes et villages perchés, plus au nord.

« Depuis la capitale du tilleul, l’itinérance dévoile les paysages préservés du sud des Baronnies jusqu’à Brantes, face au Mont-Ventoux. Plus au nord, elle traverse de charmants villages et rejoint Rémuzat, terre de vautours. On redescend ensuite par Sahune et le village perché d'Arpavon dans la vallée de l’Ennuyé. A chaque étape, des crêtes lumineuses, des forêts riches et paisibles rythment ce voyage entre authenticité rurale et beauté sauvage, où l'émerveillement est constant. » Pauline Amberg – PNR des Baronnies provençales


8 étapes


Les 50 patrimoines à découvrir

  • L'Ouvèze
    L'Ouvèze - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Eaux et rivières

    Le réveil de l'Ouvèze

    D’une longueur de près de 100 km, l’Ouvèze prend sa source dans la montagne de Chamouse, à Montauban-sur-l’Ouvèze, et conflue avec le Rhône. Le 22 septembre 1992, son bassin versant a été le théâtre d’une inondation dramatique. En une seule journée, plus de 60 milliards de litres d’eau sont tombés. En amont de Vaison-la-Romaine, les rivières se sont gorgées d’eau avant de déferler sur le village. Cette crue a causé la mort de 42 personnes et des dégâts estimés à plus de 150 millions d’euros.

  • Face nord du rocher Saint-Julien
    Face nord du rocher Saint-Julien - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Géologie

    À la conquête du Saint-Julien

    Le nom de ce rocher vient d’une chapelle Saint-Julien autrefois aménagée dans une anfractuosité de la face sud. Il s’agit d’une grande lame calcaire haute de 125 m. Les premiers ascensionnistes, Auguste Ferrière et Maurice Donjon, y ont gravi une voie en 1946. Depuis, plus de 120 itinéraires ont été ouverts, avec des niveaux de difficulté variés. Le Club Alpin Français de Lyon a largement contribué à son équipement entre les années 1950 et 1980. Une fois au sommet de l’arête, un panorama à 360° s’offre au regard.

  • Village de La Roche-sur-le-Buis
    Village de La Roche-sur-le-Buis - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Un village gardé par les blocs

    Le village de La Roche-sur-le-Buis s’est établi au milieu de gros blocs rocheux issus de la montagne de Chevalet, qui le domine. Ce relief constituait autrefois un point stratégique de contrôle sur une ancienne voie reliant Buis-les-Baronnies à Mévouillon. Au XIe s., le village était ceinturé d’un rempart flanqué de tours, muni de créneaux, de fossés, et protégé par deux portes dotées de herses. Aujourd’hui, il subsiste quelques pans de muraille, ainsi que le donjon et les ruines du château surplombant le village.

  • Vue sur le Mont Ventoux et la montagne de Bluye
    Vue sur le Mont Ventoux et la montagne de Bluye - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Sommet

    Col de Font-Combran

    Culminant à 1036 m d’altitude, il est le dernier col de cette itinérance. Il se situe à l’est de la Nible et offre une vue totalement imprenable sur les montagnes bordant l’Ouvèze à l’ouest. Depuis le col, on peut apercevoir notamment la montagne de la Loube et le Grand-Ferrand au nord. Au sud-ouest se tient la montagne de Bluye et juste derrière encore et toujours, le Mont Ventoux qui ne nous lâche pas du regard.

  • Chapelle Saint-Roch
    Chapelle Saint-Roch - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Chapelle Saint-Roch

    Étant aujourd’hui une propriété communale, cette chapelle fût bâtie en 1833 à l'initiative de six habitants du hameau des Girards, qui souhaitaient avoir un lieu de culte proche de leur résidence. A l’époque ce hameau comptait plus de 100 habitants et représentait la plus importante concentration du village. La chapelle est construite en l’honneur de Saint-Roch, moine franciscain du XIVe s. réputé pour avoir guéri de nombreux malades atteints de la peste. Elle connut d’importantes réparations au XIXe et XXe s. 

  • Village de Plaisians
    Village de Plaisians - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Village de Plaisians

    L'unique route permettant d'accéder à ce village à flanc de montagne chemine par la Clue de Plaisians, véritable couloir naturel d’une trentaine de mètres de long, une cinquantaine de haut et trois à quatre de large au point le plus resserré. Au XVIIe s. un prieuré et un fort furent construits à l'entrée de cette clue, afin de surveiller les passages. Plaisians, Plazianum en latin, peut signifier « parc », « enclos » ou encore « lieu de plaisance ». C'est en effet un lieu idéal pour les amateurs de calme et de tranquillité.

  • Genêt d'Espagne
    Genêt d'Espagne - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Spartier à tiges de jonc ou Genêt d'Espagne

    Cette espèce de genêt est un arbrisseau appartenant à la famille des Fabaceae. Il peut mesurer 1 à 3 m de haut. A ses extrémités se trouvent des fleurs de couleurs jaunes et odorantes. Leur éclat s'observe du printemps à l’été. Ce genêt possède de nombreuses propriétés médicinales, notamment diurétique et anti-inflammatoire. Il sert également en fourrage et dans le textile. Attention néanmoins, ce genêt est très toxique !

  • Branche du Cèdre de l'Atlas
    Branche du Cèdre de l'Atlas - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Cèdre de l'Atlas

    Le Cèdre de l'Atlas (Cedrus atlantica) est un conifère originaire de l'Atlas, massif montagneux de l'Afrique du Nord. Il a été introduit dans les reboisements du sud de la France à partir de 1860. Il possède de longues branches tombantes, sur lesquelles ses épines prennent des reflets bleutés. Parmi les nombreuses légendes du cèdre, une raconte qu’il est un symbole d’immortalité. Le parfum de son bois éloignant les insectes et les vers rongeurs des tombeaux, on l’appelait “la vie des morts”.

  • Chêne recouvert de lichen
    Chêne recouvert de lichen - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Evernia prunastri

    L'Evernia prunastri est une espèce de lichen. Pour mémoire les lichens sont le fruit d'une symbiose entre un champignon et une algue. Ils peuvent pousser sur d'autres plantes et ne sont pas des parasites pour leurs supports. Ils sont des indicateurs de la bonne qualité de l’air. Cette espèce est très commune dans les zones humides et peu polluées, elle est plus fréquente dans les zones ventées et éclairées. En Égypte antique, elle permettait de parfumer et faire lever le pain. Aujourd'hui, elle est utilisée en parfumerie, pour des teintures naturelles, voire en médecine traditionnelle (problèmes respiratoires et intestinaux). 

  • Vue sur le Mont Ventoux
    Vue sur le Mont Ventoux - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Point de vue

    Face au Mont Ventoux

    Culminant à 1909 m d’altitude et par sa taille imposante, le Ventoux fait partie intégrante du paysage du sud-ouest du massif des Baronnies provençales, il marque notamment la limite géographique entre la Drôme et le Vaucluse. Son nom viendrait du latin ‘’vin’’ (une hauteur) et de ‘’tur’’ (une distance), signifiant donc « la montagne qui se voit de loin ». La première ascension au sommet daterait de 1336 par Pétrarque. Des drailles, anciennement tracées par les bergers, servent aujourd’hui de sentiers de GR.

  • Orchis pyramidal en fleur
    Orchis pyramidal en fleur - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis)

    Cette espèce d’orchidées se trouve essentiellement sur le centre et le sud de l'Europe. Elle apprécie particulièrement les sols calcaires, les pelouses et les prairies sèches bien exposées. Son nom vient du fait que pendant la fleuraison (de mai à juillet), ce sont les fleurs du bas qui s’ouvrent en premier, donnant la forme d’une pyramide. Sa taille varie entre 20 et 50 cm. Elle est composée de feuilles vertes en forme de fer de lance. Ses fleurs sont petites, largement ouvertes et peuvent varier du rose clair au rose violacé.

  • Aphyllante de Montpellier
    Aphyllante de Montpellier - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Aphyllante de Montpellier

    L'Aphyllante de Montpellier (Aphyllanthes monspeliensis) (ou Barjavou) est une plante typique de la garrigue méditerranéenne. Son nom, en grec, la désigne comme une fleur sans feuille (a = privatif, phullon = feuille, anthos = fleur : fleur sans feuille) ; elle prend en effet l'apparence de nombreuses tiges poussant en touffes, au bout desquelles sortent des fleurs bleues de mai à août. Malgré son apparente absence de feuille, elle constitue une importante ressource de pâturage très appétante pour les troupeaux ovins, notamment en hiver.

  • Marne
    Marne - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Géologie

    La terre noire des Baronnies provençales

    Les marnes façonnent le paysage en dunes de roches souples aux pentes arides. Véritables témoins de la période du Crétacé Inférieur (environ -135 millions d'années), ces marnes du Valanginien sont en majorité composées de calcaire, de sable et d'argile, leur donnant cet aspect friable lorsqu'elles sont sèches. Teintées d'une couleur grise ou jaunâtre, elles sont les témoins d'une époque où l'océan recouvrait les Baronnies provençales, qui n'étaient qu'alors une immense fosse marine : le bassin Vocontien.

  • Mur en pierre sèche
    Mur en pierre sèche - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Savoir-faire

    Mur en pierre sèche

    Les murs en pierre sèche résultent d’une technique ancestrale de construction consistant à assembler, sans aucun mortier à liant, des moellons, blocs, … pour monter un édifice. Le matériau utilisé est essentiellement local. Ces constructions ont différentes utilisations : murs extérieurs, abris ruraux, restanques, tours de guet, terrasses agricoles… Depuis 2010, ce savoir-faire est inscrit à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel français, dans le but d’être préservé autant que possible.

  • Thyms sauvage
    Thyms sauvage - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Thym

    Le thym est un genre de plantes de la famille des Lamiacées, qui compte plus de 300 espèces. Ces plantes peuvent être rampantes ou en coussinet et portent de petites fleurs rose pâle ou blanches. Espèce emblématique du bassin méditerranéen, la farigoule (son nom provençal) pousse naturellement sur les collines arides et rocailleuses jusqu'à 1 500 m - 2 000 m d'altitude, embaumant ainsi les versants. Il fait partie de la famille des Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales : il peut être utilisé comme aromate en cuisine, plante médicinale contre les affections respiratoires et intestinales (tisanes, huiles essentielles), ...

  • Sauge des prés
    Sauge des prés - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Sauge des prés

    Autre Plante à Parfum Aromatique et Médicinale, la Sauge des prés (Salvia pratensis) est une plante de la famille des Lamiacées. Elle est particulièrement présente dans les prairies en terrain calcaire du pourtour méditerranéen. Sa fleur émerge entre juin et août et peut varier entre le bleu foncé et le violet. Cette espèce dispose de propriétés médicinales servant à la digestion et est antispasmodique (spasme musculaire). Avant l'apparition des aérosols contre l'asthme, les asthmatiques pouvaient la fumer.

  • Vue nord-ouest
    Vue nord-ouest - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Sommet

    Col de la Bohémienne

    Situé à 948 m d’altitude, ce col fait office de limite administrative entre les communes de Plaisians, du Poët-en-Percip et d’Aulan. Il offre une vue sur les différentes montagnes environnantes. Au sud-est, de gauche à droite : la montagne de Buc (1442 m d’altitude), le Seuil (1311 m d’altitude) et le Sommet du Col de Lérol (1263 m d’altitude). Au nord-ouest, les roches de Trapes Loube (999 m d’altitude) et les Rochers Mindrits (1114 m d’altitude).

  • Tilleuls
    Tilleuls - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Les Tilleuls des Baronnies

    La culture du tilleul occupe une place importante dans les Baronnies provençales. Bien qu’ayant connu une crise de production à partir des années 1980, il continue d’être cueilli et valorisé. Il est notamment renommé pour son arôme et possède de nombreuses propriétés : fébrifuge (combat et guérit la fièvre), diaphorétique (facilite la transpiration), calmant et antispasmodique. Sa fleur se cueille entre la mi-juin et la mi-juillet. Son ombre, plus fraîche que d’autres espèces d’arbres, est parfaite pour se cacher du soleil. 

  • L'église de Poët-en-Percip
    L'église de Poët-en-Percip - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Patrimoine et histoire

    Poët-en-Percip

    Le Poët-en-Percip tire son nom de sa position (poët, qui est une déformation du latin podium, qui signifie « monticule ») et aussi de sa première seigneuresse, Domina Percipia. C’est elle qui est à l’origine de la dynastie des Mévouillon. C’est en 1266 qu’en son honneur le Poët fut nommé en-Percip. Ce village perché était autrefois une étape sur l’ancienne voie passante qui reliait le Buis (ancien nom Buis-les-Baronnies) aux hautes terres. Une seule route mène au village, ce qui permet de maintenir ce lieu paisible.

  • Vallée de l'Ouvèze depuis la Montagne des Tunes
    Vallée de l'Ouvèze depuis la Montagne des Tunes - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Sommet

    D'Est en Ouest

    La montagne des Tunes, perchée au-dessus du Poët-en-Percip, offre un superbe panorama sur le village et son église dédiée à Saint-Simon. Derrière elle, la montagne de Banne domine le paysage. Plus à l'Ouest, la montagne de la Nible et le Rocher de Savouillon surplombent Buis-les-Baronnies dans la vallée de l'Ouvèze. Plus au sud, se dessine la montagne de la Bohémienne, accompagnée des marnes bleutées qui surplombent le village d’Aulan, ajoutant de la diversité au paysage de la vallée.

  • Cytise à feuilles sessiles
    Cytise à feuilles sessiles - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Flore

    Le soleil des rocailles

    Le Cytise à feuilles sessiles (Cytisophyllum sessilifolium) est un arbuste méditerranéen, présent dans le sud-est de la France, qui se distingue par ses petites feuilles directement attachées à la tige d'où le terme "sessiles". Au printemps, ses grappes de fleurs jaunes éclatantes, riches en nectar, attirent de nombreux pollinisateurs. Adapté aux sols pauvres et secs, il joue un rôle important dans la stabilisation des sols et la biodiversité locale.

  • Croix du temple protestant Saint-Auban-sur-Ouvèze
    Croix du temple protestant Saint-Auban-sur-Ouvèze - Manon SAPHORE - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Les cimetières des bastions protestants

    Les cimetières protestants sont assez rares. Pourtant, on en trouve deux dans la vallée de la Haute Ouvèze à Ste-Euphémie et à St-Auban. Ils datent du XIXe s. et font suite à la période de la Révocation de l'Édit de Nantes, au cours de laquelle les protestants se faisaient enterrer dans leurs "jardins". À St-Auban, le cimetière de la communauté comprend environ 150 sépultures. À Ste-Euphémie, le cimetière fût d'abord celui d'une famille du village avant de servir à d'autres protestants.

  • Tour Sud-Est du château
    Tour Sud-Est du château - Manon SAPHORE - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Le château des Pape-Saint-Auban

    Construit en haut du village, le château contrôlait une de ses entrées en direction du sud. Il fût construit en plusieurs temps à partir d'une tour et de salles datées du XIIIe s. Au XVIe s. les Pape-Saint-Auban, seigneurs du lieu, réorganisent leur château pour en faire un des bastions du protestantisme et une demeure plus agréable à vivre. Les Pape-Saint-Auban adoptent le protestantisme dès les années 1550 et participent activement aux épisodes militaires des guerres de religion.

  • L'abbaye Notre-Dame de Miséricorde
    L'abbaye Notre-Dame de Miséricorde - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Patrimoine et histoire

    Une abbaye inspirante

    L'Abbaye Notre-Dame de Miséricorde est une fondation de l’abbaye bénédictine Notre-Dame de Fidélité à Jouques en Provence, elle-même issue de l’abbaye Saint-Louis du Temple à Limon, née du monastère de Bénédictines du Saint-Sacrement à Paris. En 1991, six moniales s'installent dans les bâtiments d’une ferme, elles sont aujourd'hui 27. Dès 1992, lors de la construction du monastère et de l'église, un élan de soutien de proches du monastère et d'inconnus se met en place. Cette générosité continue de financer les aménagements et de nouveaux projets, comme un atelier pour leurs productions agricoles.

  • L'Alouette des Champs
    L'Alouette des Champs - Edouard Perez
    Faune

    La chanteuse des près

    L’Alouette des champs (Alauda arvensis), petit oiseau discret, chante en plein vol pour marquer son territoire. Présente dans les prairies et cultures, elle apprécie les espaces ouverts comme ceux entre Verclause et Rosans. Son chant mélodieux accompagne les paysages agricoles. Mais cette espèce décline, victime de l’intensification agricole. Préserver ces milieux, c’est aussi protéger sa voix dans nos campagnes.

  • Marne de Sainte-Jaume à proximité de Verclause
    Marne de Sainte-Jaume à proximité de Verclause - F.TOURNIER
    Géologie

    La Mémoire du Jurassique

    Ces reliefs sombres et ravinés sont des marnes, appelées aussi "Terres Noires". Ce sont d’anciens dépôts sédimentaires marins, accumulés il y a environ 170 millions d’années, au fond de l’océan qui recouvrait le sud-est de la France au Jurassique moyen. Principalement composées d’argile et de calcaire, elles forment des sols très sensibles à l'érosion, se gorgeant d'eau lors des intempéries et provoquant glissements et creusements de terrain.

  • Eglise du vieux village de Verclause
    Eglise du vieux village de Verclause - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Patrimoine et histoire

    Le Vieux Village de Verclause

    Ce vieux village avec son rempart, son donjon, et surtout le clocher de l’église Sainte-Madeleine, était déjà mentionnée au XIIIe siècle. Verclause comptait une vingtaine de foyers en 1458. Situé sur un emplacement dominant, il avait une position défensive et était à l'abri des débordements de la rivière de l'Eygues. Son point faible restait l’eau, qu’il fallait remonter depuis la source. Lorsque celle-ci se tarit, le village migra plus bas, en partie à cause de l’aménagement de la route impériale 94, favorisant le transport et le commerce.

  • Déplacement du troupeau dans des grands espaces
    Déplacement du troupeau dans des grands espaces - Anne-Lore Mesnage
    Elevage et pastoralisme

    De grands espaces propice au pastoralisme

    Le col de Staton, c'est la porte d'entrée des grands espaces ! Le pastoralisme est encore largement pratiqué sur le territoire des Baronnies. De nombreux indices montrent que moutons et chèvres paissent régulièrement sur les flancs de la montagne, au milieu des pelouses d'altitude. Un Groupement Pastoral a d'ailleurs été créé à Staton, permettant aux éleveurs de valoriser collectivement leurs surfaces pastorales et préserver l'élevage, historique dans les Baronnies.

  • Les crêtes de la Montagne de Raton
    Les crêtes de la Montagne de Raton - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Point de vue

    Une montagne singulière

    La montagne de Raton offre un panorama à 360° depuis sa crête.  C'est l'un des massifs orientés est-ouest dans les Baronnies, séparant le Rosanais de la vallée de l’Oule. Son profil typique du Tithonique (fin du Jurassique) présente une falaise de calcaire gris clair, terrain de jeu des chamois. Ce relief escarpé, mêlant rochers et pelouses d’altitude, est idéal pour observer ces animaux agiles. Actifs surtout le matin, ils se confondent avec le décor, mais avec un peu de patience, il est possible d'en apercevoir depuis le sentier.

  • Ruines de l'ancien village de Clermont
    Ruines de l'ancien village de Clermont - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Patrimoine et histoire

    Les ruines d'un autre temps

    Les ruines de l'ancien village de Clermont était certainement habité vers le XVe siècle. En 1851, environ 50 personnes résidaient dans ce secteur. Lorsque l'Etat acquit les terres de ces montagnes, il les acheta d'abord aux personnes âgées ou qui habitaient loin. Les autres propriétaires de Clermont vendirent ensuite rapidement : c'était l'occasion de s'installer sur des terres moins difficiles. L'école de Clermont ferma donc subitement en 1910 : elle comptait alors une vingtaine d'enfants. Autrefois, l'itinéraire entre Verclause et Rémuzat passait par ce chemin, maintenant consacré à la randonnée !

  • Le Rocher du Caire surplombant Rémuzat
    Le Rocher du Caire surplombant Rémuzat - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Patrimoine et histoire

    Le vieux village

    La première mention de Rémuzat, "Castrum Remusaco", remonte à 1270. Au XIVe siècle, deux villages coexistaient : l’un en aval et l'autre perché sur la rive gauche de l’Oule, nommé "Campus Caritatis", au pied du Rocher du Caire. Menacé par les éboulements et sans sources d'eau, ce dernier fut abandonné au profit de celui situé sur la rive opposée. Seuls subsistent la chapelle Saint-Michel et un pan de rempart. En 1720, les ruines ont servi de lieu de quarantaine lors de la peste.

  • Le Vautour Moine
    Le Vautour Moine - Edouard Perez
    Faune

    La terre de Vautours

    Devant vous se dresse le Rocher du Caire, une falaise exposée à l’Est, rapidement réchauffée par le soleil matinal. Ce site a permis la réintroduction du Vautour fauve (Gyps fulvus) dès 1996, puis celle du Vautour moine (Aegypius monachus). Le percnoptère (Neophron percnopterus), plus rare, est revenu naturellement. Ces charognards limitent la propagation des maladies en nettoyant la nature. Chacun a son rôle : le fauve arrive en premier, le moine s’attaque aux parties dures, le percnoptère glane les restes, et le Gypaète barbu (Gypaetus barbatus) avale les os. Les Baronnies sont un des sites mondiaux les plus complets en matière de grands rapaces.

  • Bruant ortolan (Emberiza hortulana)
    Bruant ortolan (Emberiza hortulana) - Edouard Perez
    Flore

    Un site préservé

    Le site Natura 2000 des "Baronnies et gorges de l'Eygues" est reconnu au niveau européen pour sa remarquable diversité d'oiseaux : Bruant ortolan (Emberiza hortulana) dans les petites parcelles agricoles, Fauvette pitchou (Sylvia undata) dans les pelouses sèches parsemées d'arbustes, Alouette lulu (Lullula arborea) sur les pelouses de crête. Sans oublier les Vautours ! Ce site, d'un intérêt exceptionnel pour toutes ces espèces bénéficie de  pratiques favorables à la biodiversité soutenues par Natura 2000, afin de préserver le patrimoine naturel.

  • L'arche de la Petite Chaume
    L'arche de la Petite Chaume - PNR Baronnies Provençales
    Elevage et pastoralisme

    La ferme de la petite Chaume

    Ces ruines sont les derniers restes visibles de plusieurs fermes de ce versant de Buègue, progressivement abandonnées depuis la fin du XIXe s. Le bâtiment, en forme de L, encadre une courette délimitée par un mur au sud. Il rassemblait, au rez-de-chaussée, plusieurs espaces dévolus aux bêtes : bergerie pour les chèvres et les brebis, écurie pour les chevaux, « pourcieu » pour les cochons. A l’étage une partie était réservée à l’habitation alors que l’autre était consacrée à remiser les foins.

  • La montagne d'Angèle surplombant les vallées environnantes
    La montagne d'Angèle surplombant les vallées environnantes - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Point de vue

    Un panorama à couper le souffle

    S'élever sur la Montagne d'Angèle pour découvrir un panorama hors normes sur toute la région des Alpes au Nord au Dévoluy à l'Est en passant par le Mont Ventoux au Sud et les monts Ardèches à l'Ouest. Massif emblématique des Baronnies provençales, son sommet appelé Merlu culmine à 1606 m d'altitude et borde toute la vallée de l'Eygues. Ce vaste espace est idéal au pâturage ovin, contribuant ainsi à maintenir ce paysage ouvert.

  • La vallée de l'Eygues
    La vallée de l'Eygues - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Flore

    Un ENS ?

    Villeperdrix, avec le soutien du département de la Drôme, a créé un Espace Naturel Sensible (ENS) de près de 600 ha pour protéger ce site remarquable. C'est un espace protégé afin de préserver la biodiversité, les paysages et le patrimoine naturel de cet espace. Les montagnes d’Angèle et de Buègue offrent des paysages uniques façonnés par les activités humaines, où pâturage, coupe de bois et culture de lavande ont marqué le territoire. Ce classement de protection repose sur la richesse écologique, l’intérêt paysager mais aussi la fragilité du site.

  • Villeperdrix
    Villeperdrix - F.TOURNIER
    Patrimoine et histoire

    Villeperdrix, au pied d'Angèle

    Légèrement à l'écart des gorges de l'Eygues, blotti au pied de la face sud de la montagne d'Angèle (1606 m), le village de Villeperdrix bénéficie d'un ensoleillement favorable et d'un terroir ouvert mais sec. Les habitants ont pu y cultiver des parcelles plus planes, en complément des secteurs de terrassses de cultures dans les pentes qui dominent les gorges. On y trouve les restes d'un chateau et de fortifications villageoises, une église remaniée au cours des siècles et quelques rues typiques.

  • Gypaète barbu
    Gypaète barbu - Vautours en Baronnies
    Faune

    Les vautours à Villeperdrix

    Si le Vautour fauve (Gyps fulvus) a été réintroduit en 1996 dans les falaises de Saint-May et Rémuzat, la colonie a depuis prospéré et s'est étendue à l'ensemble des gorges de l'Eygues et au delà dans le massif. Mais les falaises de Villeperdrix sont, elles aussi, un lieu privilégié de l'histoire des vautours dans les Baronnies provençales. En effet, c'est ici qu'une autre espèce de vautours a été réintroduite, plus rare encore : le Gypaète barbu (Gypaetus barbatus). Grâce à un programme européen, 16 jeunes y ont pris leur envol depuis 2016.

  • Culture d'oliviers en terrasses
    Culture d'oliviers en terrasses - Pnr Baronnies provençales
    Savoir-faire

    La culture des oliviers dans la pente

    Dans ces pentes abruptes et entrecoupées de barres rocheuses, la culture des oliviers est étroitement liée à la terrasse en pierre sèche. Mais plus qu'un simple mur, c'est un barrage dressé contre l'érosion et la fatalité de la pente. Ancrée dans la roche parfois taillée exprès, elle retient la terre, dans une certaine mesure l'eau et favorise le dépôt et la création d'un sol mince, mais riche. En hiver, cet écrin de pierre a su préserver certains oliviers centenaires des pires gelées.

  • Le rocher du Bramard
    Le rocher du Bramard - Manon SAPHORE - PNR Baronnies provençales
    Sommet

    Le rocher du Bramard

    Le Bramard (ou Bramant) est un rocher emblématique, veillant du haut de ses 936 mètres, sur le village de Sahune. Ce rocher caractéristique est aisément reconnaissable par son allure anthropomorphe. Cette singularité est quelquefois discutée : si certaines personnes y voient le profil d'un vieux sage barbu, d'autres y voient celui d'un sphinx ou encore, pour les plus immaginatifs, la tête d'un gorille. À vous de choisir !

  • Cadastre napoléonien
    Cadastre napoléonien - Archives départementales de la Drôme
    Patrimoine et histoire

    Le Devès

    Les noms de lieu "Devès" ou "Deffens" indiquent que, dans les quartiers appelés ainsi, le paturage des bêtes et le ramassage du bois étaient réglementés et généralement interdits du printemps à l'automne. Ces interdictions existent depuis le Moyen Âge au moins. À Sahune, il s'agissait en controlant ces usages, d'éviter une érosion excessive des secteurs de marnes grises situés au dessus des oliveraies, et en contrebas de la crête.

  • Oliveraies
    Oliveraies - Manon SAPHORE - PNR Baronnies provençales
    Produits du terroir

    L'or noir des Baronnies

    Les oliveraies des Baronnies constituent une véritable économie, réparties autour de deux pôles principaux : Nyons et Buis-les-Baronnies. Implantée depuis plus de 2000 ans, cette culture prend une place importante dans l'activité locale dès le Moyen-Âge. La variété Tanche, résistante au gel, est dominante dans les oliveraies. Dès 1960, des démarches sont engagées pour faire reconnaitre l'huile d'olive et l'Olive Noire de Nyons comme des produits d'excellence, avant d'être labellisée AOP (d'Appellation d'Origine Protégée) en 1994.

  • L'ancien village de Sahune
    L'ancien village de Sahune - Manon SAPHORE - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Le vieux village

    Le village de Sahune, aujourd'hui situé le long de l'Eygues, est dominé par les ruines du vieux village et du château, abandonnés à la fin des années 1930. Il a compté jusqu'à 800 habitants et rassemblait au XIXe s. plus de 75 cordonniers. Le manque d'eau, l'ensoleillement trop faible, l'éloignement de la route actuelle, terminée vers 1840, expliquent le déplacement des activités principales (économiques, artisanales et administratives) vers le nouveau village.

  • Alisier blanc
    Alisier blanc - Jardin du Pic Vert
    Flore

    Les petits remèdes de nos grands-mères

    Les plantes ont toujours fasciné les hommes par leurs nombreuses vertus. Brutes ou transformées, la médecine s'en sert pour soigner différents maux. Parmi elles, on trouve sur ce sentier l'Alisier blanc (Sorbus aria) et le Thym (Thymus vulgaris) servant respectivement à guérir la toux, la diarrhée et améliorer la digestion. La Doradille dorée (Asplenium ceterach) a des vertus calmantes et la Germandrée Petit Chêne (Teucrium chamaedrys) traite l'acné et l'hypertension. D'autres étaient davantage utilisées autrefois comme l'Euphorbe des Garrigues (Euphorbia characias), vésicant et purgatif efficace.
  • Chèvrefeuille d'Etrurie
    Chèvrefeuille d'Etrurie - INPN - Musée National d'Histoire Naturelle
    Flore

    Les belles empoisonneuses

    Souvent incontournables, ces plantes sont cependant dangereuses. C'est pourquoi il est important de les connaitre afin de les apprécier sans risque. Le Chèvrefeuille d'Etrurie (Lonicera etrusca) et le Genêt Spartier (Spartium junceum) ont tous deux une floraison très odorante. Cependant, leurs fruits, graines et fleurs peuvent être vénéneuses aussi bien pour nous que pour les pollinisateurs. La Clématite des haies (Clematis vitalba), avec ses longues lianes à feuilles et ses fleurs d'un blanc cotonneux, est irritante et peut être la cause de cloques sur le corps.
  • Lavande
    Lavande - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Un parfum provençal

    Appréciée pour son parfum et ses vertus dès l'Antiquité, la Lavande fine (Lavandula angustifolia) est aujourd'hui utilisée dans la parfumerie, la pharmacie et l'aromathérapie. Préférant les sols secs, calcaires et ensoleillés, cette dernière est fortement présente dans les Montagnes du Diois et des Baronnies provençales. Récoltée manuellement pendant des siècles, la mécanisation intervient au cours des années 1950 s'accompagnant de "culture en ligne". Cueillie durant la période estivale, elle est ensuite distillée, mise en bouquet ou dans des petits sachets.
  • Figues
    Figues - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Bon appétit !

    Nombreuses de ces plantes sont régulièrement utilisées dans la cuisine méditerranéenne. En effet, l'olivier (Olea europaea) produit des fruits consommables après saumure ainsi qu'en produits transformés. L'amande (Prunus amygdalus) est employée en pâtisserie (nougat, frangipane...), tout comme la Figue (Ficus carica). L'Origan-Marjolaine (Origanum vulgare), le Thym (Thymus vulgaris) ou encore le Fenouil sauvage (Foeniculum vulgare) servent à assaisonner les plats. D'autres plantes comestibles plus rares sont l'Amélanchier (Amelanchier ovalis) avec ses petits fruits noirs ainsi que le Silène d'Italie (Silene italica), consommable en salade.
  • Tilleul
    Tilleul - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Un arbre majestueux

    Plantés massivement à la fin du XIXe s. la vallée de l'Eygues se voit dotée de nombreux Tilleuls à grandes feuilles (Tilia Platyphyllos) de nos jours. Ces derniers se retrouvent souvent à l'état naturel, c'est-à-dire au bord des routes et chemins, sur les berges de rivières ainsi que chez des particuliers. Peu présents dans les pépinières du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône, de nombreuses greffes créent des variétés "clones" comme le Bénivay. Sélectionnés pour leurs qualités, les tilleuls sont récoltés à partir de mai. Les fleurs sont mises dans des sacs, appelés "Bourras" avant d'être vendues dans les foires.

  • Alisier blanc
    Alisier blanc - Jardin du Pic Vert
    Flore

    De l'ébistenerie à la teinture

    Un grand nombre de professions utilisent régulièrement des matières premières végétales. En effet, l'ébéniste, qui transforme le bois pour créer du mobilier fonctionnel ou décoratif, utilise régulièrement le Cormier (Sorbus domestica) et l'Alisier blanc (Sorbus aria). Cultivée depuis la fin du XVIIIe s. la Garance voyageuse (Rubia peregrina) et sa couleur rouge qu'elle secrète est fréquemment employée par les teinturiers. En 1829, afin d'en relancer sa production, les pantalons des fantassins devinrent rouge. La Première Guerre mondiale marqua un changement pour des couleurs se fondant davantage dans le décor.
  • Vallée de l'Eygues, Sahune
    Vallée de l'Eygues, Sahune - Hugo COLIN - PNR Baronnies provençales
    Point de vue

    Un peu d'orientation !

    Depuis les hauteurs du village, la vallée de l'Eygues se dévoile sous nos yeux. Aux premières heures du jour, les rayons du soleil éclairent la montagne d'Angèle avant de circuler entre les gorges. En contrebas, le village de Sahune est dominé par le Devès. En fin de journée, le regard se posera sur le Bas Devès, débouchant sur le pays de Nyons.

Description

Partant de Buis-les-Baronnies, capitale du tilleul, l'itinéraire débute au sud par le rocher de Sabouillon et la Montagne de la Nible jusqu'à Brantes, tout proche du Mont-Ventoux. Il part ensuite plein Est jusqu’à Savoillan et remonte vers le Nord par la Montagne de la Bohémienne et la Montagne des Tunes en traversant les petits villages du Poët-en-Percip et Saint-Auban-sur-l’Ouvèze dans la haute vallée l'Ouvèze. L'itinéraire se poursuite vers le Nord jusqu'à Rosans en traversant la Montagne de Haute-Huche en contrebas de la Vanige, Montferrand-la-Fare et ses marnes bleutées dans la vallée du Rosanais. De là, l'itinéraire se poursuit à l'Ouest vers Verclause et Rémuzat par le Col de Staton en contrebas de la Montagne des Gravières, avant d'atteindre Villeperdrix puis Sahune par la Montagne d'Angèle et celle du Marcel. L'étape prend ensuite la direction du Sud et atteindre Sainte-Jalle par Arpavon dans la vallée de l’Ennuyé avant de terminer sur Buis-les-Baronnies dans la vallée de l'Ouvèze par Rochebrune, les cols de Linceuil et de Milmandre.

  • Départ : Buis-les-Baronnies
  • Arrivée : Buis-les-Baronnies
  • Communes traversées : Buis-les-Baronnies, La Roche-sur-le-Buis, Eygaliers, Plaisians, Brantes, Savoillan, Reilhanette, Montbrun-les-Bains, Aulan, Le Poët-en-Percip, La Rochette-du-Buis, Saint-Auban-sur-l'Ouvèze, Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze, Saint-Sauveur-Gouvernet, Montferrand-la-Fare, Rosans, Verclause, Rémuzat, Cornillon-sur-l'Oule, Villeperdrix, Chaudebonne, Eyroles, Sahune, Arpavon, Le Poët-Sigillat, Sainte-Jalle, Rochebrune et Beauvoisin

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

  • RESPECTER LA TRANQUILLITE du lieu où on se promène, éviter de crier et ne pas utiliser d’instruments ou d’appareils sonores (radio, etc.), par respect pour les autres usagers mais aussi pour la quiétude de la faune, notamment en périodes de reproduction et d’hivernage où les animaux sont beaucoup plus vulnérables. 
  • Éviter de cueillir les plantes sauvages : certaines d’entre elles sont protégées.
  • Le chemin passe à proximité de cultures qui sont des propriétés privées, merci de ne rien cueillir dans les champs (lavandes, fruits, etc …).
  • Éviter de randonner dans le lit des cours d’eau. Le piétinement est susceptible de déranger les espèces et la vie aquatique (poissons, libellules, crustacés). Marcher de préférence sur les berges de la rivière.
  • Une partie de l'itinéraire est fortement exposée au soleil, prendre l'équipement nécessaire (eau, casquette, crème solaire, ...) pour les chaudes journées d'été. Privilégier un départ tôt le matin pour éviter les heures chaudes de la journée.
  • ATTENTION ZONE PASTORALE en chemin : en présence de chiens de protection venus à sa rencontre, ne pas les caresser ni les menacer. S’arrêter, puis attendre patiemment la fin du ''contrôle'' avant de reprendre calmement son chemin en contournant le plus possible le troupeau. De préférence, ne pas emmener son chien et, sinon, bien le tenir en laisse. Penser à bien refermer les barrières derrière soi.
  • RISQUE INCENDIE. Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Ne pas fumer en forêt et ne pas allumer de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, se renseigner sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.


Lieux de renseignement

Maison du Parc naturel régional des Baronnies provençales

575 Route de Nyons – La plaine du Pont, 26510 Sahune

http://www.baronnies-provencales.fr/smbp@baronnies-provencales.fr+33 (0)4 75 26 79 05

Les locaux du Parc naturel régional des Baronnies provençales sont ouverts au public.

LA MAISON DU PARC EST OUVERTE DU 8 AVRIL AU 31 OCTOBRE 2025
Du mardi au vendredi de 14h à 18h, et les dimanches de juillet et août de 14h à 18h 

En savoir plus

OT Baronnies en Drôme Provençale - Buis-les-Baronnies

14 Boulevard Michel Eysseric, 26170 Buis-les-Baronnies

http://www.baronnies-tourisme.combuis@baronnies-tourisme.com+33 (0)4 75 28 04 59

Accès routiers et parkings

Via la D538 et la D5 depuis Nyons (30 km). Depuis Sahune (25 km) par la D94 et la D108.

Stationnement :

Parking des Platanes

Signaler un problème ou une erreur

Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :


À proximité
43