GRP- Tour des Baronnies provençales
La vallée du Buëch © Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
La vallée du Buëch © Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
Buis-les-Baronnies

GRP- Tour des Baronnies provençales

Elevage et pastoralisme
Faune
Flore
Patrimoine et histoire
Point de vue
Sommet
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Explorez les Baronnies provençales : un voyage inoubliable entre crêtes, paysages naturels et pratiques traditionnelles agricoles, sous le soleil du Sud !

"C'est un réel tableau qui s'anime sous nos yeux ! Ce GRP traverse une mosaïque de paysages, entre crêtes rocheuses, forêts enchantées, marnes bleutées et villages sur les hauteurs, baignés par le soleil! Chaque étape du parcours révèle la beauté de ce territoire si singulier. Entre nature préservée, senteurs enivrantes et vues panoramiques, vivez un véritable voyage hors du temps, entre effort et émerveillement." Pauline Amberg - PNR des Baronnies provençales.

Il est possible d'effectuer uniquement le tour haut-alpin ou le tour drômois :
VARIANTE DROMOISE - Tour-des-Baronnies-provençales

VARIANTE HAUT-ALPINE - Tour-des-Baronnies-provençales


13 étapes


Les 50 patrimoines à découvrir

  • L'Ouvèze
    L'Ouvèze - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Eaux et rivières

    Le réveil de l'Ouvèze

    D’une longueur de près de 100 km, l’Ouvèze prend sa source dans la montagne de Chamouse, à Montauban-sur-l’Ouvèze, et conflue avec le Rhône. Le 22 septembre 1992, son bassin versant a été le théâtre d’une inondation dramatique. En une seule journée, plus de 60 milliards de litres d’eau sont tombés. En amont de Vaison-la-Romaine, les rivières se sont gorgées d’eau avant de déferler sur le village. Cette crue a causé la mort de 42 personnes et des dégâts estimés à plus de 150 millions d’euros.

  • Face nord du rocher Saint-Julien
    Face nord du rocher Saint-Julien - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Géologie

    À la conquête du Saint-Julien

    Le nom de ce rocher vient d’une chapelle Saint-Julien autrefois aménagée dans une anfractuosité de la face sud. Il s’agit d’une grande lame calcaire haute de 125 m. Les premiers ascensionnistes, Auguste Ferrière et Maurice Donjon, y ont gravi une voie en 1946. Depuis, plus de 120 itinéraires ont été ouverts, avec des niveaux de difficulté variés. Le Club Alpin Français de Lyon a largement contribué à son équipement entre les années 1950 et 1980. Une fois au sommet de l’arête, un panorama à 360° s’offre au regard.

  • Village de La Roche-sur-le-Buis
    Village de La Roche-sur-le-Buis - ©Léo Michelet - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Un village gardé par les blocs

    Le village de La Roche-sur-le-Buis s’est établi au milieu de gros blocs rocheux issus de la montagne de Chevalet, qui le domine. Ce relief constituait autrefois un point stratégique de contrôle sur une ancienne voie reliant Buis-les-Baronnies à Mévouillon. Au XIe s., le village était ceinturé d’un rempart flanqué de tours, muni de créneaux, de fossés, et protégé par deux portes dotées de herses. Aujourd’hui, il subsiste quelques pans de muraille, ainsi que le donjon et les ruines du château surplombant le village.

  • Vue sur le Mont Ventoux et la montagne de Bluye
    Vue sur le Mont Ventoux et la montagne de Bluye - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Sommet

    Col de Font-Combran

    Culminant à 1036 m d’altitude, il est le dernier col de cette itinérance. Il se situe à l’est de la Nible et offre une vue totalement imprenable sur les montagnes bordant l’Ouvèze à l’ouest. Depuis le col, on peut apercevoir notamment la montagne de la Loube et le Grand-Ferrand au nord. Au sud-ouest se tient la montagne de Bluye et juste derrière encore et toujours, le Mont Ventoux qui ne nous lâche pas du regard.

  • Chapelle Saint-Roch
    Chapelle Saint-Roch - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Chapelle Saint-Roch

    Étant aujourd’hui une propriété communale, cette chapelle fût bâtie en 1833 à l'initiative de six habitants du hameau des Girards, qui souhaitaient avoir un lieu de culte proche de leur résidence. A l’époque ce hameau comptait plus de 100 habitants et représentait la plus importante concentration du village. La chapelle est construite en l’honneur de Saint-Roch, moine franciscain du XIVe s. réputé pour avoir guéri de nombreux malades atteints de la peste. Elle connut d’importantes réparations au XIXe et XXe s. 

  • Village de Plaisians
    Village de Plaisians - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Village de Plaisians

    L'unique route permettant d'accéder à ce village à flanc de montagne chemine par la Clue de Plaisians, véritable couloir naturel d’une trentaine de mètres de long, une cinquantaine de haut et trois à quatre de large au point le plus resserré. Au XVIIe s. un prieuré et un fort furent construits à l'entrée de cette clue, afin de surveiller les passages. Plaisians, Plazianum en latin, peut signifier « parc », « enclos » ou encore « lieu de plaisance ». C'est en effet un lieu idéal pour les amateurs de calme et de tranquillité.

  • Genêt d'Espagne
    Genêt d'Espagne - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Spartier à tiges de jonc ou Genêt d'Espagne

    Cette espèce de genêt est un arbrisseau appartenant à la famille des Fabaceae. Il peut mesurer 1 à 3 m de haut. A ses extrémités se trouvent des fleurs de couleurs jaunes et odorantes. Leur éclat s'observe du printemps à l’été. Ce genêt possède de nombreuses propriétés médicinales, notamment diurétique et anti-inflammatoire. Il sert également en fourrage et dans le textile. Attention néanmoins, ce genêt est très toxique !

  • Branche du Cèdre de l'Atlas
    Branche du Cèdre de l'Atlas - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Cèdre de l'Atlas

    Le Cèdre de l'Atlas (Cedrus atlantica) est un conifère originaire de l'Atlas, massif montagneux de l'Afrique du Nord. Il a été introduit dans les reboisements du sud de la France à partir de 1860. Il possède de longues branches tombantes, sur lesquelles ses épines prennent des reflets bleutés. Parmi les nombreuses légendes du cèdre, une raconte qu’il est un symbole d’immortalité. Le parfum de son bois éloignant les insectes et les vers rongeurs des tombeaux, on l’appelait “la vie des morts”.

  • Chêne recouvert de lichen
    Chêne recouvert de lichen - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Evernia prunastri

    L'Evernia prunastri est une espèce de lichen. Pour mémoire les lichens sont le fruit d'une symbiose entre un champignon et une algue. Ils peuvent pousser sur d'autres plantes et ne sont pas des parasites pour leurs supports. Ils sont des indicateurs de la bonne qualité de l’air. Cette espèce est très commune dans les zones humides et peu polluées, elle est plus fréquente dans les zones ventées et éclairées. En Égypte antique, elle permettait de parfumer et faire lever le pain. Aujourd'hui, elle est utilisée en parfumerie, pour des teintures naturelles, voire en médecine traditionnelle (problèmes respiratoires et intestinaux). 

  • Vue sur le Mont Ventoux
    Vue sur le Mont Ventoux - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Point de vue

    Face au Mont Ventoux

    Culminant à 1909 m d’altitude et par sa taille imposante, le Ventoux fait partie intégrante du paysage du sud-ouest du massif des Baronnies provençales, il marque notamment la limite géographique entre la Drôme et le Vaucluse. Son nom viendrait du latin ‘’vin’’ (une hauteur) et de ‘’tur’’ (une distance), signifiant donc « la montagne qui se voit de loin ». La première ascension au sommet daterait de 1336 par Pétrarque. Des drailles, anciennement tracées par les bergers, servent aujourd’hui de sentiers de GR.

  • Orchis pyramidal en fleur
    Orchis pyramidal en fleur - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis)

    Cette espèce d’orchidées se trouve essentiellement sur le centre et le sud de l'Europe. Elle apprécie particulièrement les sols calcaires, les pelouses et les prairies sèches bien exposées. Son nom vient du fait que pendant la fleuraison (de mai à juillet), ce sont les fleurs du bas qui s’ouvrent en premier, donnant la forme d’une pyramide. Sa taille varie entre 20 et 50 cm. Elle est composée de feuilles vertes en forme de fer de lance. Ses fleurs sont petites, largement ouvertes et peuvent varier du rose clair au rose violacé.

  • Aphyllante de Montpellier
    Aphyllante de Montpellier - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Aphyllante de Montpellier

    L'Aphyllante de Montpellier (Aphyllanthes monspeliensis) (ou Barjavou) est une plante typique de la garrigue méditerranéenne. Son nom, en grec, la désigne comme une fleur sans feuille (a = privatif, phullon = feuille, anthos = fleur : fleur sans feuille) ; elle prend en effet l'apparence de nombreuses tiges poussant en touffes, au bout desquelles sortent des fleurs bleues de mai à août. Malgré son apparente absence de feuille, elle constitue une importante ressource de pâturage très appétante pour les troupeaux ovins, notamment en hiver.

  • Marne
    Marne - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Géologie

    La terre noire des Baronnies provençales

    Les marnes façonnent le paysage en dunes de roches souples aux pentes arides. Véritables témoins de la période du Crétacé Inférieur (environ -135 millions d'années), ces marnes du Valanginien sont en majorité composées de calcaire, de sable et d'argile, leur donnant cet aspect friable lorsqu'elles sont sèches. Teintées d'une couleur grise ou jaunâtre, elles sont les témoins d'une époque où l'océan recouvrait les Baronnies provençales, qui n'étaient qu'alors une immense fosse marine : le bassin Vocontien.

  • Mur en pierre sèche
    Mur en pierre sèche - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Savoir-faire

    Mur en pierre sèche

    Les murs en pierre sèche résultent d’une technique ancestrale de construction consistant à assembler, sans aucun mortier à liant, des moellons, blocs, … pour monter un édifice. Le matériau utilisé est essentiellement local. Ces constructions ont différentes utilisations : murs extérieurs, abris ruraux, restanques, tours de guet, terrasses agricoles… Depuis 2010, ce savoir-faire est inscrit à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel français, dans le but d’être préservé autant que possible.

  • Thyms sauvage
    Thyms sauvage - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Thym

    Le thym est un genre de plantes de la famille des Lamiacées, qui compte plus de 300 espèces. Ces plantes peuvent être rampantes ou en coussinet et portent de petites fleurs rose pâle ou blanches. Espèce emblématique du bassin méditerranéen, la farigoule (son nom provençal) pousse naturellement sur les collines arides et rocailleuses jusqu'à 1 500 m - 2 000 m d'altitude, embaumant ainsi les versants. Il fait partie de la famille des Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales : il peut être utilisé comme aromate en cuisine, plante médicinale contre les affections respiratoires et intestinales (tisanes, huiles essentielles), ...

  • Sauge des prés
    Sauge des prés - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Sauge des prés

    Autre Plante à Parfum Aromatique et Médicinale, la Sauge des prés (Salvia pratensis) est une plante de la famille des Lamiacées. Elle est particulièrement présente dans les prairies en terrain calcaire du pourtour méditerranéen. Sa fleur émerge entre juin et août et peut varier entre le bleu foncé et le violet. Cette espèce dispose de propriétés médicinales servant à la digestion et est antispasmodique (spasme musculaire). Avant l'apparition des aérosols contre l'asthme, les asthmatiques pouvaient la fumer.

  • Tilleuls
    Tilleuls - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Les Tilleuls des Baronnies

    La culture du tilleul occupe une place importante dans les Baronnies provençales. Bien qu’ayant connu une crise de production à partir des années 1980, il continue d’être cueilli et valorisé. Il est notamment renommé pour son arôme et possède de nombreuses propriétés : fébrifuge (combat et guérit la fièvre), diaphorétique (facilite la transpiration), calmant et antispasmodique. Sa fleur se cueille entre la mi-juin et la mi-juillet. Son ombre, plus fraîche que d’autres espèces d’arbres, est parfaite pour se cacher du soleil. 

  • L'église de Poët-en-Percip © Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    L'église de Poët-en-Percip © Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Patrimoine et histoire

    Poët-en-Percip

    Le Poët-en-Percip tire son nom de sa position (poët, qui est une déformation du latin podium, qui signifie « monticule ») et aussi de sa première seigneuresse, Domina Percipia. C’est elle qui est à l’origine de la dynastie des Mévouillon. C’est en 1266 qu’en son honneur le Poët fut nommé en-Percip. Ce village perché était autrefois une étape sur l’ancienne voie passante qui reliait le Buis (ancien nom Buis-les-Baronnies) aux hautes terres. Une seule route mène au village, ce qui permet de maintenir ce lieu paisible.

  • Le rocher de la Dragonnière
    Le rocher de la Dragonnière - ©Manon Saphore
    Patrimoine et histoire

    La carrière de la Dragonnière

    Au sud-ouest de Sainte-Colombe, dans le rocher de la Dragonnière, se trouve dans une brèche une ancienne carrière d'exploitation minérale. Un banc de calcite de plus de deux mètres de large était exploité. On l'extrayait et l'exportait, pour la transformer en faux marbre. Une fois la calcite concassée, elle était reconstituée avec un ciment puis polie et découpée en dalles destinées à carreler les sols. Cette exploitation s'est arrêtée dans les années 1960.

  • Le village de Sainte-Colombe
    Le village de Sainte-Colombe - ©Manon Saphore
    Patrimoine et histoire

    Panorama sur le village de Sainte-Colombe

    Le village de Sainte-Colombe se situe au pied d'une dalle de calcaire Jurassique, le rendant presque invisible. À l'occasion de fouilles réalisées en 1965, sur le versant nord ouest de ce rocher, un village protohistorique a été découvert. Parmi les trouvailles, ont été mis au jour des vestiges de construction, des céramiques fines et décorées, des perles d'ambres et des objets en bronze datant de l'âge de Fer (de -800 av. J.-C. au 1er s. de notre ère).

  • La dalle tithonique de Sainte-Colombe
    La dalle tithonique de Sainte-Colombe - ©Manon Saphore
    Patrimoine et histoire

    Un cimetière oublié

    Peu après avoir découvert les vestiges du site protohistorique de Sainte-Colombe, en 1960, un paysan qui travaillait sa terre fit apparaitre de nombreux squelettes. Cette découverte souleva un certain émoi, jusqu'au jour où on découvrit dans le cadastre napoléonien qu'il s'agissait du "cimetière Vieux" du village, qui était déjà cultivé au début du XVIIe s.

  • L'adret et l'ubac de la crête de Chabre
    L'adret et l'ubac de la crête de Chabre - ©Manon Saphore
    Point de vue

    À chacun son versant

    Parcourir la ligne de crête permet de bien distinguer les caractéristiques différentes des deux versants de la montagne. Le versant sud, communément appelé "adret", est exposé au soleil et abrite une végétation méditerranéenne. On y trouve des chênes blancs, du buis, des genévriers ainsi que du thym et de la lavande. Sur le versant nord, nommé l'"ubac", l'ambiance change : cette partie de la montagne est plus humide et plus fraîche, et on y trouve des forêts de hêtres, d'érables, de houx et, sous les crêtes, des tilleuls.

  • Les Écrins depuis le Col Saint-Ange
    Les Écrins depuis le Col Saint-Ange - ©Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Point de vue

    Belvédère du col Saint-Ange

    Pour se situer : devant nous, la vallée du Céans ; derrière nous, la vallée de la Méouge. Ces deux rivières se jettent à notre droite dans le Buëch. Au nord, au plus loin, on distingue le massif des Ecrins. Juste devant, c’est la montagne de Saint-Genis avec ses falaises caractéristiques. La montagne juste en face de nous est le Rocher Saint-Michel (1216 m). Il cache le village d’Orpierre. Mais on aperçoit tout de même quelques falaises. Dans le ciel, il y a sûrement des parapentes ou des deltaplanes.

  • Mousse et lichen
    Mousse et lichen - aubert.v - Pnr Baronnies provençales
    Flore

    Mousses et lichens, ornements des ubacs

    Les mousses et les lichens qui habillent les arbres de ce versant ombragé sont des végétaux dit "épiphytes" (qui poussent sur d'autres plantes) et ne constituent pas des parasites pour leurs supports. Les lichens sont le fruit d'une symbiose entre un champignon et une algue. Les tapis de mousse et "touffes" de lichens qui colorent le bois de cet ubac (versant n'étant pas frappé directement par le soleil) témoignent du fait que ces végétaux apprécient principalement les secteurs humides et frais.

  • Anémone hépatique
    Anémone hépatique - aubert.v - Pnr Baronnies provençales
    Flore

    L'hépatique, 50 nuances de violet

    L'Anémone hépatique (Hepatica nobilis) ou "Fleur de la trinité" se remarque notamment par la couleur mauve de ses pétales qui peut varier selon les différents plants. On peut ainsi observer certaines hépatiques d'un violet profond tandis que d'autres sont d'un rose très pâle, presque blanc. La feuille présente trois lobes qui lui donnent une forme proche de celle d'un foie et constitue un bon moyen pour se rappeler de son nom : l'hépatique. Elle est utilisée en décoction pour ses propriétés diuréthiques.

  • Temple protestant
    Temple protestant - Léo Michelet - stagiaire au PNR des Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Les temples protestants d’Orpierre

    Un premier temple existait à Orpierre dès les années 1560. Un second est construit à la fin du XVIe s. et détruit à la Révocation de L'Édit de Nantes en 1685. Lors de la promulgation de L'Édit de Nantes le 13 avril 1598, les consuls d'Orpierre décidèrent de fondre une cloche destinée à l'horloge publique. Ce clocher menaçant de s’effondrer, la cloche fut démontée et transférée à la fin du XIXe s. au clocher de l’église où elle subsiste toujours. Le temple actuel fut bâti en 1835.

  • Plantes transformées©JCabaud
    Plantes transformées©JCabaud - JCabaud
    Savoir-faire

    Paysans savonniers

    Les Paysans Savonniers, l’entreprise familiale d'Alexa et Sylvain est située à Orpierre. Elle est spécialisée dans la production de cosmétiques naturels à base de plantes sauvages locales et respecte les engagements : d’utilisation de plantes récoltées localement certifiées Agriculture Biologique (AB) et SIMPLES, de production artisanale, sans huile exotique ni matière grasse animale, et de respect du cahier des charges Cosmétiques de Nature & Progrès. Retrouvez-les dans les points de vente locaux. Pour plus d'infos, contacter ou consulter le site www.paysanssavonniers.fr

  • Mines du Belleric et du Suillet
    Mines du Belleric et du Suillet - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Mines du Belleric et du Suillet

    Au nord du village, au fond du vallon du Belleric, une mine de plomb et de zinc, propriété de la commune, a été exploitée par des sociétés privées entre 1880 et 1909, principalement entre 1903 et 1907. Elle fut abandonnée en 1911. Jusqu’à 70 ouvriers ont travaillé sur le site. On y observe encore les trous d’entrée de mines, alors que les terrasses sont formées avec des déchets d’extraction. Ces galeries sont anciennes et présentent des dangers. Elles ne sont pas ouvertes au public.

  • Etablissement "Le Portail"
    Etablissement "Le Portail" - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Le Portail

    Le « Portail » était une des trois portes percées dans les remparts entourant le village du Moyen-Âge à 1633. On le désignait comme la Porte du Levant. A proximité, se trouvait une auberge qui existait déjà au XVIe s. et s’appelait alors « L'Ecu de France ». Elle changea plusieurs fois de nom aux siècles suivants. Possession à l'origine de la famille protestante Michel, entre le XVIe et le XVIIIe s., ses propriétaires suivants furent généralement protestants jusqu'aux années 1980.

  • Grand Rue
    Grand Rue - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    La Grand Rue

    Cette rue était l'ancien chemin qui reliait l'Italie à Avignon et était très emprunté par de nombreux pèlerins, commerçants, banquiers, orfèvres entre les XIVe et le XVIIIe s. On y retrouve des maisons de notables qui témoignent d'une richesse passée et des lieux de pouvoirs locaux : maisons de Périssol (seigneur de Poët) et des Autard de Bragard, capitaines Huguenots, maison du Prince, occupée par les Chalon-Arlay de 1334 à 1530, Orange Nassau de 1530 à 1702 et Conti de 1702 à 1741.

  • Ancien café Roman
    Ancien café Roman - Jacques CHASTEL
    Patrimoine et histoire

    Café Roman

    Au XVIe s., c'était la maison d'Elysée Maigre, un personnage important dans la communauté protestante de l'époque représentant une branche des nombreuses familles Maigre. Plusieurs de ses descendants émigrèrent en Allemagne dans la région de la Hesse, à la Révocation de l'Edit de Nantes et fondèrent une colonie et un village nommé Kelze. En 1985 à l'occasion des manifestations autour du Tricentenaire de la Révocation une délégation de cette région se déplaça à Orpierre sur la terre de leurs ancêtres.

  • Maison des Princes d'Orange
    Maison des Princes d'Orange - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Les princes d'Orange

    La principauté d’Orange, longtemps terre d’Empire, fut rattachée au royaume de France en 1703. Bertrand 1er des Baux, en fut le premier prince à la fin du XIIe s. La principauté passa à la famille de Chalon en 1393 et aux Nassau en 1544. Les titulaires les plus marquants de cette principauté furent Jean de Chalon dit « le sage » (1190-1267), Guillaume 1er d’Orange-Nassau dit le Taciturne (1533-1584) et Guillaume III, prince d’Orange et roi d’Angleterre (1650-1702).

  • Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Les vestiges de l’ancienne fortification

    Au XIVe s., les fortifications villageoises avaient été édifiées sous Jean de Chalon 1er dit « Jean le Sage » et confortées par Charles Dupuy Montbrun dans les années 1560, dont les troupes ont occupé Orpierre pendant les guerres de religion. Les fortifications étaient constituées de hautes murailles et de 3 tours, dont une qui a disparue. Elles ont été démantelées en 1633 sur ordre de Richelieu qui ne voulait pas que les protestants prennent position dans les villes de garnisons fortifiées.

  • Oratoire du Gros Doigt
    Oratoire du Gros Doigt - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Oratoire du Gros Doigt

    Cet oratoire est un ex-voto construit en septembre 1870 en remerciement d’un vœu adressé à la Vierge. Un éboulement de rochers de la falaise du Rochas avait causé des dégâts sur les maisons des quartiers de La Plaine et La Côte. Un des rochers avait traversé le toit d’une maison et était passé au pied du lit d’une enfant de 7 ans, finissant sa course à l’étage inférieur. L’oratoire fut restauré dans les années 2000 par l'association « Les Amis d'Orpierre ».

  • Vue depuis le Suillet
    Vue depuis le Suillet - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Point de vue

    Le Suillet

    Le Suillet est le point culminant (1323 m) de la chaîne qui sépare la vallée du Céans et le Quiquillon d’une part, de la vallée de la Blaisance et du rocher de Garde d’autre part. Il offre une vue panoramique sur la vallée du Céans et les falaises d’Orpierre. Au sud, les sites de Paturle et de Beynaves, auraient été des lieux de rendez-vous et de culte des protestants d'Orpierre et des environs pendant la période de la Révocation de l’Edit de Nantes de 1685 à 1787.

  • Point de vue
    Point de vue - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Point de vue

    La Table des bergers

    C’est un belvédère rocheux en forme de table ou de comptoir d'où on peut admirer la vue plongeante sur Trescléoux, la vallée de la Blaisance et le bois de la Garenne où les protestants de Trescléoux se retrouvaient en assemblées au XVIIIe s. On aperçoit au loin le village de Serres qui fut une place de sureté protestante jusqu’en 1598. Par temps dégagé, il est possible d’observer les montagnes du massif du Dévoluy en arrière-plan.

  • Marne
    Marne - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Géologie

    La terre noire des Baronnies

    Les marnes façonnent le paysage en dunes de roches souples aux pentes arides. Véritables témoins de la période du Crétacé Inférieur (environ -135 millions d'années), ces marnes du Valanginien sont en majorité composées de calcaire, de sable et d'argile, leur donnant cet aspect friable lorsqu'elles sont sèches. Teintées d'une couleur grise ou jaunâtre, elles sont les témoins d'une époque où l'océan recouvrait les Baronnies, qui n'étaient qu'alors une immense fosse marine : le bassin Vocontien.

  • La Blaisance
    La Blaisance - Léo Michelet - stagiaire au PNR des Baronnies provençales
    Eaux et rivières

    La Blaisance

    Cette rivière, d’une longueur de 19 km, prend sa source dans le département des Hautes-Alpes dans la commune de Sorbiers à 830 m d’altitude. A sa source, elle s’appelle le torrent du Brusquet, puis prend le nom de Blaisance dans la commune voisine, à Montjay. Sa confluence avec le Buëch se situe sur la commune de Garde-Colombe. La Blaisance a servi de source d’énergie aux trois moulins de Trescléoux, dont on peut voir les ruines de l’un d’eux. 

  • Fontaine de Gontard
    Fontaine de Gontard - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Les fontaines lavoirs de Trescléoux

    Dans le village, il existe 6 fontaines-lavoirs qui sont réparties dans chaque quartier. Chacune a été construite entre le XVIIe et le XIXe s. Certaines servaient à désaltérer les passants, à distiller la lavande ou aux grandes lessives qui avaient lieu 3 à 4 fois par an et sur 3 ou 4 jours. L’été, les habitants de Trescléoux fêtent leurs fontaines. Un concours de décoration de la plus belle fontaine du village permet alors de rendre hommage à ces fontaines. 

  • Village de Trescléoux
    Village de Trescléoux - Léo Michelet - stagiaire au PNR des Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    L'histoire du village de Trescléoux

    Le site de Trescléoux est habité dès la préhistoire. Des haches de pierre du Néolithique y ont été découvertes. On y trouve des traces d’occupations pour les périodes protohistoriques, pour l’antiquité et le haut Moyen-Age. En 1075, un prieuré de l’abbaye Saint-Victor de Marseille est fondé et depuis le village est désigné sous le nom de Trescléoux. Le château seigneurial et une église sont détruits pendant les guerres de religion et, en 1631, le village est dévasté par la peste. 

  • Sigottier entouré par les rochers  © Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Sigottier entouré par les rochers © Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Patrimoine et histoire

    Entouré de rochers

    Blotti dans le creux des falaises, au bord de l’Aiguebelle (Belle eau en provençal), Sigottier est un site classé. Ses gorges pittoresques et les grottes de la montagne d’Agnelle auraient abrité les premiers habitants de nos territoires et on trouve un menhir renversé au-dessus du village. Plus loin, on aperçoit des traces de houille et les restes d’une exploitation de plombagine argentifère. Les galeries furent fermées vers 1914. Au centre du village, le château (privé) est du XVIème siècle. Avec ses rochers, Sigottier est aussi un site d'escalade réputé.

  • Plis dans les roches au dessus de Sigottier © Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Plis dans les roches au dessus de Sigottier © Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Géologie

    Une géologie particulière

    Les Alpes provençales sont marquées par une forte tectonique, notamment des plis et des failles, visibles dans le paysage. On peut observer de nombreuses roches aux plis singuliers. Ce sont des strates de roches sédimentaires déformées en plis. Ces plis sont dus aux forces tectoniques exercées lors de la formation des Alpes. La collision horizontale des plaques tectoniques a comprimé des couches de sédiments, initialement à plat au fond des mers, créant des plis et des failles.

  • Vue sur la Barre des Écrins en arrière plan
    Vue sur la Barre des Écrins en arrière plan - ©Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Sommet

    Les sommets des Baronnies provençales

    Du Col d'Arron, on aperçoit  juste en amont, le Duffre, point culminant du Parc naturel des Baronnies Provençales, perché à 1760 m d’altitude. Il offre une vue incroyable à 360° sur des montagnes emblématiques. Au nord, le Pic de la Meije (3982 m), la Barre des Écrins (4102 m). Au sud, la montagne de Chamouse (1531 m), le Mont Ventoux (1910 m) et la montagne de Bluye (1051 m). Le Duffre est à la fois la limite entre les départements de la Drôme et des Hautes-Alpes, et la limite entre 3 bassins versants : l'Eygues, le Buëch et la Drôme.

  • Panorama depuis le point de vue
    Panorama depuis le point de vue - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Point de vue

    Au centre du Serrois - Rosanais

    Ce petit point de vue se situe à la sortie de la forêt de résineux, après à peine de 2 km de marche. Il offre une vue dégagée sur toutes les montagnes du nord des Baronnies provençales. On aperçoit notamment à l’est la montagne de Raton (1473 m), dans son prolongement le Fourchat (1571 m) et la montagne de Maraysse (1567 m). En cas de temps totalement dégagé, le Mont-Ventoux (1910 m) peut pointer son nez derrière la montagne de Geine (1261 m).

  • Lin souffré
    Lin souffré - Léo MICHELET - PNR Baronnies provençales
    Flore

    Lin à feuilles de Salsola

    Son nom latin est Linum appressum. On retrouve cette espèce principalement dans les pays bordant la Méditerranée. En France, elle se situe sur les pelouses calcaires arides des Alpes du Sud et dans une partie du Sud-Ouest et des Pyrénées. Elle peut mesurer entre 5 cm et 40 cm, et ses fleurs blanches rayées de rouge, émergent entre mai et juillet. Parmi ses propriétés médicinales, elle est excellente pour les inflammations des voies respiratoires.

  • Point de vue sur Montmorin
    Point de vue sur Montmorin - ©PNR Baronnies provençales
    Patrimoine et histoire

    Montmorin, village pittoresque

    Le village de Montmorin, pittoresque avec son château, sa tour de l’horloge et son église, invite à la découverte. Un peu à l'écart, la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix et les vieilles ruelles ombragées ajoutent au charme du lieu. Montmorin est aussi le village natal des ancêtres de Jean Moulin, héros de la Résistance. Son arrière-grand-père, Pierre Moulin, y était tisserand. Aujourd'hui, il ne reste de la maison familiale que quelques pierres dans une ruelle du village.

  • Champs de noyers en automne
    Champs de noyers en automne - ©Anne-Lore Mesnage
    Produits du terroir

    Les noix de la vallée de l'Oule

    La noix est le fruit emblématique de la vallée de l'Oule. Fruit traditionnel de ce territoire authentique, c'est un produit d'exception au goût raffiné, que les nuciculteurs haut-alpins s'attachent à préserver. Il y a toujours eu des noyers en abondance dans cette vallée, les nombreux arbres centenaires en témoignent. En effet la vallée, baignée de lumière et de chaleur avec un climat humide reste un territoire privilégié pour cette essence. 

  • Vue sur le Risou
    Vue sur le Risou - ©Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Point de vue

    La Montagne du Risou en vue

    Le Risou (1182 m), remarquable au cœur de la vallée, se dresse comme le dernier vestige de la couche calcaire du Turonien qui autrefois recouvrait le bassin du Rosanais. Cette montagne est un exemple de "butte témoin" en géologie. La roche compacte de son sommet protège les couches inférieures de ses pentes, constituées de marnes de Cénomanien, beaucoup plus vulnérables à l'érosion. Ce relief abrupt, avec son mur rocheux visible au sommet se distingue nettement du paysage environnant. Autrefois habité, il possédait un château en 1023.

  • Le Pic Noir
    Le Pic Noir - ©Edouard Perez
    Faune

    Le Pic Noir

    Le Pic noir (Dryocopus martius) mesure environ 45 cm, avec un plumage noir et une calotte rouge chez le mâle, noire chez la femelle. Cette espèce vit dans des forêts denses de feuillus et de conifères, souvent dans les forêts anciennes avec de grands arbres et des cavités pour nicher.  Il utilise son bec robuste pour percer l'écorce des arbres et atteindre les larves d'insectes. Il s'en sert également pour communiquer, marquer son territoire et attirer un partenaire par un bruit de tambourinement.

  • Forêt de l'Eygues
    Forêt de l'Eygues - ©Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
    Flore

    Une forêt bien gardée

    La forêt domaniale de l'Eygues s'étend sur 20 km2 et son territoire à l'est se situe principalement dans le Rosanais. Elle bénéficie d'un statu de Zone Naturellesd’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF), qui souligne son intérêt écologique. On y retrouve l'Inul variable (Inula bifrons), espèce protégée nationalement ; le Sérin à feuilles de silaus (Katapsuxis silaifolia), seule espèce remarquable du site mais également des Tetras lyre (Lyrurus tetrix).


Description

Partant de Buis-les-Baronnies, capitale du tilleul, l'itinéraire débute au sud par le rocher de Sabouillon et la Montagne de la Nible jusqu'à Brantes, tout proche du Mont-Ventoux. Il part ensuite plein Est jusqu’à Savoillan et remonte vers le Nord par la Montagne de la Bohémienne et la Montagne des Tunes en traversant les petits villages du Poët-en-Percip et St-Auban-sur-l’Ouvèze dans la haute vallée de l'Ouvèze. Cap plus à l'Est par le Serre de Rioms, la Montagne de Bouvrège jusqu'à Izon-la-Bruisse, entouré du Rocher du village. On atteind ensuite le Col Saint-Jean pour gravir les crêtes de la Montagne de Chabre avec des panoramas sur la vallée du Buech et les Ecrins et rejoindre ensuite le Col Saint-Ange. De là, le GRP remonte au Nord et traverse Orpierre par Le Suillet et le Col de Garde jusqu'à Trescléoux. On rejoint ensuite Montclus par le Rocher de Beaumont, les crêtes de l'Eyglière et le Col de Saumane, au dessus de Serres par le Rocher de Jardanne. De la, l'itinérance se poursuit à Sigottier, puis le tracé remonte plus à l'Ouest par Montmorin dans la vallée de l'Oule en longeant le Duffre, en direction de Rosans par le Col des Pins par la Montagne de l'Archier. De là, l'itinéraire se poursuit à l'Ouest vers Verclause et Rémuzat par le Col de Staton en contrebas de la Montagne des Gravières, avant d'atteindre Villeperdrix puis Sahune par la Montagne d'Angèle et celle du Marcel. L'étape prend ensuite la direction du Sud et atteindre Sainte-Jalle par Arpavon dans la vallée de l’Ennuyé avant de terminer sur Buis-les-Baronnies dans la vallée de l'Ouvèze par Rochebrune, les cols de Linceuil et de Milmandre.

  • Départ : Place du Marché, Buis-les-Baronnies
  • Arrivée : Place du Marché, Buis-les-Baronnies
  • Communes traversées : Buis-les-Baronnies, La Roche-sur-le-Buis, Eygaliers, Plaisians, Brantes, Savoillan, Reilhanette, Montbrun-les-Bains, Aulan, Le Poët-en-Percip, La Rochette-du-Buis, Saint-Auban-sur-l'Ouvèze, Rioms, Montauban-sur-l'Ouvèze, Mévouillon, Vers-sur-Méouge, Izon-la-Bruisse, Sainte-Colombe, Ballons, Barret-sur-Méouge, Orpierre, Trescléoux, Garde-Colombe, Lagrand, Chanousse, Méreuil, Montclus, Serres, Sigottier, L'Épine, Valdoule, Montmorin, Moydans, Rosans, Verclause, Rémuzat, Cornillon-sur-l'Oule, Villeperdrix, Chaudebonne, Sahune, Arpavon, Le Poët-Sigillat, Sainte-Jalle, Rochebrune et Beauvoisin

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

  • RESPECTER LA TRANQUILLITE du lieu où on se promène, éviter de crier et ne pas utiliser d’instruments ou d’appareils sonores (radio, etc.), par respect pour les autres usagers mais aussi pour la quiétude de la faune, notamment en périodes de reproduction et d’hivernage où les animaux sont beaucoup plus vulnérables. 
  • Éviter de cueillir les plantes sauvages : certaines d’entre elles sont protégées.
  • Le chemin passe à proximité de cultures qui sont des propriétés privées, merci de ne rien cueillir dans les champs (lavandes, fruits, etc …).
  • Éviter de randonner dans le lit des cours d’eau. Le piétinement est susceptible de déranger les espèces et la vie aquatique (poissons, libellules, crustacés). Marcher de préférence sur les berges de la rivière.
  • Une partie de l'itinéraire est fortement exposée au soleil, prendre l'équipement nécessaire (eau, casquette, crème solaire, ...) pour les chaudes journées d'été. Privilégier un départ tôt le matin pour éviter les heures chaudes de la journée.
  • ATTENTION ZONE PASTORALE en chemin : en présence de chiens de protection venus à sa rencontre, ne pas les caresser ni les menacer. S’arrêter, puis attendre patiemment la fin du ''contrôle'' avant de reprendre calmement son chemin en contournant le plus possible le troupeau. De préférence, ne pas emmener son chien et, sinon, bien le tenir en laisse. Penser à bien refermer les barrières derrière soi.
  • RISQUE INCENDIE. Le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Ne pas fumer en forêt et ne pas allumer de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, se renseigner sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.


Lieux de renseignement

Maison du Parc naturel régional des Baronnies provençales

575 Route de Nyons – La plaine du Pont, 26510 Sahune

http://www.baronnies-provencales.fr/smbp@baronnies-provencales.fr+33 (0)4 75 26 79 05

Les locaux du Parc naturel régional des Baronnies provençales sont ouverts au public.

LA MAISON DU PARC EST OUVERTE DU 8 AVRIL AU 31 OCTOBRE 2025
Du mardi au vendredi de 14h à 18h, et les dimanches de juillet et août de 14h à 18h 

En savoir plus

OT Baronnies en Drôme Provençale - Buis-les-Baronnies

14 Boulevard Michel Eysseric, 26170 Buis-les-Baronnies

http://www.baronnies-tourisme.combuis@baronnies-tourisme.com+33 (0)4 75 28 04 59

OT Baronnies en Drôme Provençale - Rémuzat

Place du Champ de Mars, 26510 Rémuzat

http://www.baronnies-tourisme.comremuzat@baronnies-tourisme.com+33 (0)4 75 27 85 71

OT Sisteronais-Buëch - Bureau de Rosans

Rue Aristide Briand, 05150 Rosans

http://www.sisteron-buech.frrosans@sisteron-buech.fr+33 (0)4 92 66 66 66

OT Sisteronais Buëch - Bureau de Serres

Place du Lac, 05700 Serres

http://www.sisteron-buech.frserres@sisteron-buech.fr+33 (0)4 92 67 00 67

Accès routiers et parkings

Via la D538 et la D5 depuis Nyons (30 km). Depuis Sahune (25 km) par la D94 et la D108.

Stationnement :

Parking des Platanes, Buis-les-Baronnies

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