PERTUIS - Le Pays d'Aigues à vélo en 2 jours
Pertuis

PERTUIS - Le Pays d'Aigues à vélo en 2 jours

Eaux et rivières
Patrimoine et histoire
Produits du terroir
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
Deux jours de pur régal entre vignes, champs d’oliviers, villages pittoresques du sud Luberon !

« Un des itinéraires balisés et créés à l'initiative du Parc naturel régional du Luberon et de Vélo Loisir Provence, le "Pays d’Aigues à vélo" est parfaitement adapté pour une petite itinérance du weekend. Il peut aussi servir de parcours test avant de s’engager sur une itinérance plus longue, histoire de vérifier son équipement et régler son matériel. La combinaison de petites routes et le moindre dénivelé, consentent à se laisser aller… Alors zou ! ». Eric Garnier, chargé de mission sports nature au PNR Luberon.


Les 50 patrimoines à découvrir

  • Eaux et rivières

    L'Eze, une rivière torrentielle

    Cette rivière qui prend sa source en amont de la Bastide des Jourdans à une vingtaine de km, souvent à sec l’été, est cependant de régime de type torrentiel et peut connaître des crues soudaines suite à d'orages violents. L'Eze est l'exutoire naturel de toutes les précipitations tombées en amont dans le Pays d'Aigues. C'est ce qui s'est passé en septembre 1993. La caserne des pompiers que vous apercevez depuis le pont était paralysée !

  • Eaux et rivières

    Le Canal du Sud Luberon

    Terminé en 1862, il sert à l'irrigation de la plaine de la Durance. Il prend ses eaux dans la Durance en amont de Pertuis près de la Loubière, et longe les collines jusqu'à Cadenet, puis Lauris. Il dessert près de 3 200 ha de terres. Vous apercevez le passage en siphon sous la rivière l'Eze dans laquelle il déverse également en cas de nécessité de décharge.

  • Produits du terroir

    La pomme de terre de Pertuis

    La légende raconte que la pomme de terre aurait été ramenée dans la région à la fin du XVIIIe s. par un paysan de la Tour d’Aigues, Job le rouge, de retour des expéditions napoléoniennes. Avant la deuxième guerre mondiale, on comptait près de 2 000 ha, ce qui a permis à de nombreux Marseillais de se nourrir pendant l’occupation. La pomme de terre à chair jaune est vendue non lavée pour favoriser sa conservation et les variétés les plus cultivées sont la Monalisa et la Samba.

  • Faune

    Rare et discret, je suis...

    L’Apron du Rhône ! Je suis un malin et me fait très discret. La journée, je reste au fond de la Durance et prend la teinte des galets pour me fondre dans le décor et échapper aux prédateurs. La nuit, quand tout le monde dort, je pars en chasse pour me nourrir. Même avec une telle discrétion, nous sommes très peu de mon espèce à être toujours en vie. Seulement présents dans les affluents du Rhône (et nulle part ailleurs dans le monde), la Durance est l’un de mes terrains de jeu favori.

  • Eaux et rivières

    La Durance, reine de la Provence

    Prenant sa source au mont Genèvre dans les Hautes-Alpes, la Durance poursuit sa course dans les Alpes-de-Haute-Provence pour ensuite matérialiser la limite entre Bouches-du-Rhône et Vaucluse. Les différents aménagements hydroélectriques (comme l’immense barrage de Serre-Ponçon) ont considérablement réduit son débit et son milieu naturel. Le défi aujourd’hui est de concilier la production d’électricité par une énergie renouvelable et la protection des écosystèmes du cours d’eau.

  • Produits du terroir

    La plaine agricole de Villelaure

    La plaine constitue plus de la moitié la superficie de la commune (1 275 ha) longtemps délaissée par peur des crues. Au XVIIIe s. elle fut conquise sur la rivière grâce à la construction de digues pour contrôler la Durance. Une agriculture maraîchère et fruitière s’y est développée. 600 km de canaux permet à chaque parcelle d’être irriguée et drainée. Un moulin, une fabrique (raffinerie de betterave), une usine électrique témoignent aussi de l’utilisation passée de la force motrice de l’eau.

  • Eaux et rivières

    Fontaine, je ne boirais pas de ton eau !

    L'on raconte que la Haute-Fontaine située à l'angle de la rue Kleber à droite, fut construite en 1545, peu après la Fontaine Basse (1535) située av. Gambetta. À l’époque, on ne trouvait aucune fontaine dans l’enceinte des remparts et l'alimentation en eau se faisait à l'aide de puits et de citernes.  Se présentant sous la forme d’un buffet d’eau, cette petite fontaine est ornée de deux masques de fonte. Malheureusement, son eau qui traversait l’ancien cimetière, a généré de nombreux cas de typhoïde et causa plusieurs décès. Elle fut définitivement fermée dans les années 1950, puis restaurée récemment.

  • Savoir-faire

    Les santons de Provence

    Au fil des siècles, les scènes de la nativité ont été jouées par des comédiens sur les parvis des églises, puis les crèches vivantes ont fait leur apparition au Moyen-Âge. Ces figurants ont été remplacés par des personnages en bois, cire, en carton-pâte, en faïence et même en verre au XVIe s. Les santons de Provence, petites figurines en argile très colorés, sont nés à Marseille au XVIIIe s. Ils représentent des personnages aux costumes locaux. La profession de santonnier est encore présente dans de nombreux villages en Provence. À Cadenet se tient chaque année un salon des santonniers.

  • Patrimoine et histoire

    Aux grands maux les mauvais remèdes

    Le 25 mai 1720 un vaisseau, le Grand Saint Antoine accoste à Marseille apportant dans sa cargaison, la Grande Peste. Celle-ci se propage rapidement  dans toute la Provence, y compris à Lourmarin, touché une nouvelle fois après l’épidémie de 1348.  Devant l’hécatombe et le désarroi des populations, de curieux remèdes sont proposés : un médecin du village préconise des soins… avec de l’urine humaine. Un autre vante les vertus du sang de chat, mais il tombe aussi frappé par le mal et son « remède » disparait avec lui.

  • Patrimoine et histoire

    Sur les pas d'Albert Camus

    Son amitié avec René Char établi à L'Isle sur la Sorgue, la lumière et les couleurs qui lui rappelaient son Algérie natale, avaient présidé à sa décision de s'établir à Lourmarin qu'il avait choisi comme refuge et lieu de création. Une promenade littéraire à travers le village lui rend hommage, conjuguant plaisir du texte et du paysage, chaque halte étant choisie pour sa signification dans la vie ou dans l'œuvre de l'écrivain. Ici se faufile la rue Camus qui mène à une ancienne magnanerie (privé, ne se visite pas) où s'installèrent en 1958, Albert Camus, Francine son épouse ainsi que leurs deux enfants.

  • Patrimoine et histoire

    Lourmarin, village vaudois

    Suite aux nombreuses crises que connaît la région (guerres, pestes, famines…) à la fin du Moyen-Âge, le village est alors quasiment déserté. Afin d’assurer son repeuplement, le Seigneur fait venir des colons vaudois (communauté issue de la Réforme) des Alpes. Le territoire connaît alors une véritable Renaissance bientôt freinée par les persécutions des guerres de religion du XVIe et jusqu’à la fin du XVIIe s.

  • Eaux et rivières

    La fontaine aux trois masques

    Cette fontaine relativement récente fut offerte au village en 1937 par la Fondation Laurent-Vibert qui oeuvra à la restauration du château de Lourmarin. D’aucun diront que ces têtes représentent les éléments naturels importants de la région : Rhône, Durance, Luberon. D’autres prétendront qu’elles évoquent trois divinités grecques Neptune, Apollon et Pan, dieu des troupeaux et des bergers. Le fait est qu’aucun écrit ne corrobore ni l’une ni l’autre de ces affirmations.

  • Patrimoine et histoire

    Temple protestant de Lourmarin

    Le temple est construit, à partir du 17 avril 1861, sur les plans de Michel-Robert Penchaud, datant de 1852. Il est de forme rectangulaire, sur une base de 12 m de long, sur 6 m de large. La chaire, tribune élevée où prend place le prédicateur, est située dans l'abside de l'édifice (demi-cercle derrière le chœur) et est accessible par un escalier à double volée de marches (les deux accès permet à des usagers de ne pas se croiser). La commune de Lourmarin finance les travaux sur le bâti et celle de Puyvert finance le mobilier.  Il est inauguré en 1818, après douze ans de travaux.

  • Patrimoine et histoire

    Robert Laurent-Vibert

    Industriel lyonnais, propriétaire des Pétroles Hahn, mais aussi grand érudit, normalien, agrégé d’histoire et membre de l’Ecole française de Rome, entreprit la restauration du Château à partir de 1920. Mais il disparut tragiquement en 1925 dans un accident de voiture. Par un testament établi en 1923, il avait légué le Château à l’Académie des Sciences, Agriculture, Arts et Belles Lettres d’Aix-en-Provence, à charge pour elle d’instaurer une Fondation portant son nom. Ainsi fut créée la Fondation de Lourmarin Robert Laurent-Vibert, reconnue d’utilité publique dès 1927. Le Château, classé monument historique en 1973, est ouvert toute l’année aux visiteurs et propose aussi de nombreuses animations

  • Patrimoine et histoire

    Le château de Lourmarin, une destruction annoncée

    Passant, après la révolution française de 1789, entre les mains de divers intendants qui ne qui ne gèrent que les terres, le château perd de sa superbe. À la fin du XIXe s., le Château-Vieux n’est que ruines et l’aile Renaissance, transformée en grange devient le refuge de vagabons. En 1920, le Château allait être vendu aux enchères pour servir de carrière de pierres quand il fut providentiellement découvert par un mécène, Robert Laurent-Vibert, qui entreprit de le restaurer.

  • Patrimoine et histoire

    Le château de Lourmarin à la belle époque

    Le corps le plus ancien du Château a été construit au XVe s. sur les ruines d’une forteresse du XIIe s. par Foulques d’Agoult, seigneur de Sault et de Reillanne. À partir de 1526, Louis d’Agoult-Montauban et son épouse, Blanche de Lévis-Ventadour, firent élever l’aile Renaissance d’une remarquable unité de style. À la fin du XVIe siècle, l’édifice devient la propriété des Créqui-Lesdiguières, demeurant au Château de La Tour d’Aigues.

  • Patrimoine et histoire

    Lourmarin, village perché...

    Comme beaucoup de village du Nord et du Sud Luberon, Lourmarin s’est développé de manière concentrique dès le XIe s. et jusqu’au XVIe s. autour d’un château édifié sur un petit mamelon et de son église. Aujourd’hui disparu, le château originel a été remplacé par un beffroi au XVIIe s. alors que le Seigneur des lieux construisit dès la fin du XVe s. une demeure Renaissance plus confortable à l’extérieur du village.

  • Produits du terroir

    Les vins du Luberon

    La vigne occupe une place importante dans le Luberon avec ses 3 AOP : Luberon, Ventoux et Pierrevert. L’AOP Luberon est entièrement sur le territoire du Parc et couvre près de 3 000 ha. En rouge, blanc et rosé, il en existe pour tous les goûts ! Grâce aux nuits plus fraîches en été, les vins du Luberon sont équilibrés et élégants. Les cépages du cru : syrah, grenache pour les rouges et rosés, vermentino et grenache blanc pour les blancs. RDV dans les nombreux caveaux viticoles.

  • Patrimoine et histoire

    Cucuron, village perché

    Comme la plupart des villages perchés du Luberon, Cucuron s’est développé au XIe s. autour de son château, ici sur la bute à l’ouest dont il ne reste aujourd’hui que les vestiges du donjon. Dès le XIIIe s. une nouvelle église est construite à l’est et le village s’agrandit alors vers elle. Témoignage de ces agrandissements, trois enceintes se succédent au fil des siècles. De la dernière du XVIe s., on distingue encore une tour et deux portes par lesquelles on rentre dans le vieux village.

  • Faune

    Des nichoirs pour Chouette d'Athéna

    Le nombre de cavités diminuant, l’installation de nichoirs pour oiseaux permet d’augmenter les zones de nidification. La forme et les dimensions du nichoir et du trou d’envol permettent de sélectionner les espèces souhaitées ! En Luberon plus de 200 nichoirs ont été installés pour la Chouette chevêche ou Chouette d'Athéna (Athene noctua). Ils permettent l’étude et le suivi des principaux paramètres de sa reproduction. Depuis leur installation, dès 2005, le nombre de couples de Chevêches s’y reproduisant est en constante augmentation.

  • Patrimoine et histoire

    Le beffroi de Cucuron

    Au bout de la rue, datant du XVIe s. et construit sur une ancienne porte ayant perdu tout caractère défensif au regard de l’agrandissement de l’enceinte du village, l’édification du beffroi témoigne de la vigueur de la vie communautaire à cette époque à Cucuron. L’ancienne porte fut rehaussée et couronnée d’un campanile en pierre. Le beffroi devient alors le symbole du pouvoir civil grandissant face aux symboles des pouvoirs féodaux et religieux que sont le château et l’église.

  • Patrimoine et histoire

    Le bassin de l'étang à Cucuron

    Cette pièce d’eau artificielle, située à l’extérieur du village médiéval existait dès le XVe s. pour alimenter des moulins à farine. Elle fut réduite aux dimensions actuelles au XIXe s. suite à la disparition des moulins. Aménagé en bassin d’agrément, complanté par ces allées de platanes et recevant aujourd'hui les terrasses des cafés-restaurants, ce site offre une atmosphère singulière et une ombre tant recherchée en Provence l’été.

  • Patrimoine et histoire

    Le Portail de l'Etang

    Aussi appelé « Portail de Cabrières » et autrefois « Porte de la Burlière » (nom du quartier voisin, qui évoque en provençal le lieu où l’on s’adonne au jeu de boules), c’est l’une des portes restantes de la fortification du XVIe s.. On peut encore y appercevoir les emplacements des chaînes du pont-levis. L’enceinte fortifiée comprenait quatre portes et six tours et assurait la défense de l’agglomération. L’ouvrage de 600 m de longueur et de 9 m de hauteur, était couronné d’un chemin de ronde et de plusieurs bretèches, doublé à l’extérieur d’un fossé sec.

  • Produits du terroir

    Cave coopérative Louérion

    En 1925,  les viticulteurs décident de se rassembler en coopératives pour travailler ensemble.  Après plusieurs fusions les caves de Lourmarin, Cadenet, Lauris et Cucuron pour créer Louérion (nom donné au Luberon par les Romains) en 2009. Aujourd’hui la coopérative s’étend sur 950 ha de vignoble répartis sur 15 communes en Luberon. La coopérative Louérion regroupe 150 coopérateurs  qui produisent environ 47 000 hL pour différentes appellations. Certains vins sont élaborés sous cahier des charges système qualité Agriconfiance.

  • Produits du terroir

    L'huile d'olive, symbole méditerranéen

    Importée en Provence par les Phocéens, qui fondèrent Marseille 600 ans avant J.-C., l’olivier s’est répandu pendant l’ère romaine dans le sud de la France. La cueillette des olives a lieu d’octobre à février. Selon la variété, on compte 5 à 7 kg d’olives pour un litre d’huile. L’huile d’olive est emblématique du régime méditerranéen et se retrouve dans de nombreux plats typiques comme la tapenade. En Luberon, plusieurs moulins vous proposeront leurs huiles d’olive, chacune avec sa personnalité.

  • Patrimoine et histoire

    Le lavoir d'Ansouis

    Typique avec deux bassins un pour le lavage et un second pour le rinçage avec l’arrivée d’eau qui devait être bien propre. Les vêtements étaient trempés par les femmes dans l’eau, puis frottés au « savon de Marseille » réputé pour être un des meilleurs détergents, puis il était frappé rudement plusieurs fois au battoir pour en évacuer la saleté et le savon. Le rinçage exigeait de tordre et retordre le linge avant de l’égoutter. Certaines femmes en avaient fait leur profession : les lavandières.

  • Patrimoine et histoire

    Ansouis, village perché

    Le village s’est développé dès le Xe s. autour du château et de l’église (XIe s.) situés en hauteur sur un mamelon. Positionné à un carrefour stratégique de routes anciennes, Ansouis était le centre administratif et commercial d’une baronnie regroupant Cucuron, Sannes et la Motte d’Aigues. Moins influent (les crises du XVIIIe s.), moins habité (l’exode rural du XIXe s.), le village a conservé sa forme urbaine dense du XVIe s. qui en fait tout son charme et un rare et précieux témoignage.

  • Flore

    Le cycle de la vigne

    En hiver, la vigne entre dans une période de sommeil. Au printemps, les bourgeons végétatifs commencent à se développer, c’est la période de croissance des rameaux et des feuilles. En juillet, le feuillage continue à se développer et les fleurs donnent des grains de raisins. En août, les raisins verts grossissent et mûrissent, ils se colorent soit en rouge, soit en jaune. En automne, lors des vendanges les raisins sont récoltés. En fin de saison, les feuilles vont rougir, sécher et tomber.

  • Produits du terroir

    AOC Luberon, savoir-faire reconnu

    L’appellation d’origine contrôlée Luberon, née en 1988,  est le résultat d’un savoir-faire, reconnu et avéré, qui se situe entre traditions ancestrales, précieusement transmises de génération en génération et derniers progrès de la technologie et de l’œnologie. L’appellation produit les trois couleurs de vins : rouge, rosé et blanc. La totalité de l’AOC est niché au cœur du Parc naturel régional du Luberon et représente 3 220 ha et produit environ 20 millions de bouteilles par an.

  • Eaux et rivières

    L'étang de la Bonde

    L’étang a été créé au XVe s. par le seigneur Fouquet d'Agoult, baron de Sault, qui décide de créer une réserve d'eau pour le château de La Tour d'Aigues, et fait alors réaliser un aqueduc. L'étang ainsi constitué fut longtemps le point d'alimentation d'un réseau d'irrigation qui alimentait toute la vallée d'Aigues, contribuant à l'expansion de l'agriculture et à l’essor du territoire. Aujourd'hui, l'étang continue à être utilisé pour l'irrigation et est un lieu prisé pour la baignade.

  • Eaux et rivières

    La source du Mirail

    L'exploitation de la source du Mirail, en amont de la Motte-d’Aigues, date du Moyen-Age. Sa présence insolite au milieu de terres arides en a fait l'objet de rivalité et de convoitise entre les riverains du pays d'Aigues. Source d’eau potable, elle abreuve de nombreux petits cours d'eau, affluents directs en rive droite de la Durance, comme l'Eze. Aujourd'hui elle alimente principalement l'étang de la Bonde et sert donc à l'irrigation des terres par le réseau de la Société du Canal de Provence.

  • Point de vue

    La vie est douce à l'ombre des platanes...

    Le Pays d'Aigues s'appuie sur le Luberon au nord et s'ouvre sur la vallée de la Durance au sud. Ce paysage au bassin doucement vallonné est dynamisé par l’alternance des forêts et des vignes. Les villages du Pays d'Aigues sont implantés à l’écart des zones inondables, pour la plupart sur des falaises ou des buttes, et orientés vers le sud. La vallée, riche en patrimoine bâti (mas, domaines) souligné d'arbres remarquables, subit une pression croissante du bassin de vie d'Aix-en-Provence.

  • Produits du terroir

    2000 ans d'histoire de vignes

    Contrairement aux idées reçues, la culture de la vigne a débuté ici dès l’Antiquité ! Les colons Grecs ont apporté les premiers ceps de vignes, mais se sont les Romains, grands amateurs de vins qui ont surtout développé la viticulture dans le Luberon et sur le Pays d’Aigues. Au Moyen-Age, les ecclésiastiques dont les grands monastères et les papes d’Avignon participent à la promotion du travail de la vigne. Le Luberon s’imposera au XXe s. comme terroir de qualité pour la production du vin.

  • Produits du terroir

    Les Marchés Paysans

    Sur cette grande place, pour les amateurs de saveurs provençales, la marque “Marché Paysan” est déposée par le Parc naturel régional du Luberon. Les fromages de chèvre sont du coin, les fruits et légumes du champ "d'à côté" et le miel vient d'être récolté. Sur ces marchés aux couleurs exaltantes, les commerçants sont exclusivement des producteurs du Parc vendant eux-mêmes leurs produits (marché de Saint-Martin-de-la-Brasque les dimanches matin de mai à octobre).

  • Patrimoine et histoire

    Saint-Martin-de-la-Brasque

    Le village naît en 1506, comme Peypin-d’Aigues, d’un accord entre les seigneurs et une quinzaine de familles vaudoises qui acceptent de venir repeupler les terres en friches. Les deux villages se complètent : Peypin ayant un excédent de forêts, et Saint-Martin de terres cultivables. Durant les persécutions de 1545, le village est pillé et brûlé. Saint-Martin fait partie des villes visées par l’édit de Mérindol du 20 mai 1545 : il suffisait d'en être originaire pour être envoyé aux galères.

  • Patrimoine et histoire

    Eglise paroissiale de Saint Martin de Tours

    Ce bâtiment religieux fut construit entre 1626 et 1929 pour remplacer l’ancienne église ruinée, dédiée à Saint Martin de Tours. Sa modeste taille et son éloignement du village s’expliquent par un trop faible nombre de familles catholiques. La majorité de la population étant d’origine vaudoise. À l’intérieur, le retable date du XVIIIe s. La nef voûtée en berceau brisé continu, terminée par une abside en cul-de-four, en fait un édifice à l’architecture unique.

  • Point de vue

    Paysage de Grambois

    Ce village typique perché à 350 m sur un coteau escarpé s’est développé grâce à plusieurs facteurs lui offrant une position avantageuse. Au carrefour des axes Pertuis-Forcalquier et Lauris-Manosque, au sommet d’un promontoire permettant de dominer la vallée de l’Eze et qui se rattache au plateau de Saint-Léger, un territoire peu fertile, mais étendu et varié, qui associe des fonds de vallons humides à quelques coteaux bien exposés et à de larges parcours de pâturages forestiers.

  • Flore

    Verger conservatoire de Grambois

    Le verger villageois de Grambois est aménagé au pied du village, sur un terrain panoramique doté d'un ancien pigeonnier restauré. Il est entretenu conjointement par la municipalité, les Gramboisiens et les Gramboisiennes, et le Parc naturel régional du Luberon. Ce verger conservatoire permet de perpétuer la culture de variétés anciennes de fruitiers et de rassembler une collection de 91 variétés traditionnelles du Luberon et de la Provence. Une belle conservation du patrimoine fruitier !

  • Patrimoine et histoire

    Le village de Grambois

    Sur la place des remparts se côtoient plusieurs monuments tels que le château (ancienne demeure seigneuriale du XVIe s.), l’église Notre-Dame de Beauvoir du XIe s. et la Fontaine aux Bartavelles, un véritable décor de cinéma qu'a sélectionné Yves Robert pour ses tournages. Le village dispose aussi de deux sources aux caractères bucoliques : Fontsausse et Fontvérane. Autrefois nécessaires à la vie du village, les chemins les desservant ont gardé une trace de leur importance en prenant leurs noms.

  • Faune

    Oedipode automnale

    L'oedipode automnale (Aiolopus strepens) contrairement à ce qu'indique son nom, est visible toute l'année avec deux pics de présence, d'avril à juin et d'août à octobre. C'est une espèce de criquet trapue qui possède des fémurs postérieurs épais et des tibias postérieurs qui sont toujours rouges. Ses ailes, cachées sous les élytres, sont d’un bleu pâle. Le mâle est légèrement plus petit (18-24mm) que la femelle (23-32mm). C'est une espèce qui apprécie les milieux chauds et secs avec un faible recouvrement herbacé.

  • Produits du terroir

    Terrasses d'oliviers

    En suivant sur quelques mètres la petite trace qui part à gauche, vous profiterez au mieux d'un magnifique panorama sur des terrasses d'oliviers restaurées (privé, ne se visite pas, respectez-les lieux et l'esprit des lieux !). Importée en Provence par les Phocéens, qui fondèrent Marseille 600 ans avant J.-C., l’olivier s’est répandu pendant l’ère romaine dans le sud de la France. La cueillette des olives a lieu d’octobre à février. Selon la variété, on compte 5 à 7 kg d’olives pour un litre d’huile.

  • Faune

    Un citron en Luberon !

    Gonepteryx cleopatra de son nom scientifique, le Citron de Provence est un petit papillon aux ailes postérieures vert pâle et antérieures jaune avec une tâche orange. Proche du papillon appelé "Citron" qui se rencontre quasiment partout en France, le citron de Provence est une espèce plus méridionale. Il habite la garrigue, les maquis, les bois chauds, les landes avec arbustes et les prairies. La chenille se nourrit du feuillage des nerpruns, et surtout du Nerprun alaterne. Pour un papillon, le citron de Provence vit longtemps ; en effet il peut atteindre les 12 mois !

  • Flore

    Étrange cocon

    Ce cocon est celui de chenilles Processionnaires du pin, qui sont la larve d'un papillon de nuit, Thaumetopoea pityocampa. Les chenilles, qui naissent en fin d’été, muent trois fois avant l’hiver, avant de former un nid volumineux d'hiver définitif, construit côté sud pour profiter des rayons du soleil. Elles en sortent la nuit pour s'alimenter, se déplaçant en « procession » suivant un fil de soie qui leur permet de rentrer au nid (attention elles sont urticantes). Au printemps, les chenilles en procession quittent l'arbre pour aller s'enfouir dans le sol à quelques centimètres sous terre (5 à 20 cm) dans un endroit bien ensoleillé. Chaque chenille va tisser un cocon individuel dans lequel aura lieu la transformation en chrysalide puis en papillon. Les chrysalides transformées en papillon sortent de terre en été.

  • Point de vue

    Point de vue sur Beaumont-de-Pertuis

    D'ici s'observe une très jolie vue sur le village de Beaumont-de-Pertuis et sur les cultures environnantes. Cette fenêtre paysagère légèrement en hauteur permet une vue dégagée et appréciable sur cette fin de parcours.

  • Flore

    Le nombril de Vénus

    Le nombril de Vénus (Umbilicus rupestris) est une plante vivace, souvent présente sur les murs, dans des crevasses rocheuses et sur les couvertures pierreuses un peu ombragées. Ses feuilles sont arrondies et on observe un nombril central (dépression) au niveau du pétiole. Lorsque la plante manque d'eau, elle fleurit (grappe de fleurs verdâtres). Saviez-vous que le nombril de Vénus se mange ? Il a le goût de petit pois, ou d’oseille mais en plus doux.

  • Eaux et rivières

    Lavoir à mosaïque

    Au carrefour de la rue du 19 mars 1962 et du cours Emile Parde, se dresse ce lavoir avec son joli triton en fonte. Il est orné de mosaïques réalisées récemment dont l'inscription "vall". Devant, une placette avec des bancs permettent de le contempler.

  • Eaux et rivières

    Fontaine moussue et son lavoir

    Située cours Pardé, cette fontaine impose avec son rocher moussu. Un système de rigole maçonné derrière la paroi de celle-ci, alimente le lavoir situé sous voûte juste à proximité. Le lavoir est composé de deux bassins ovoïdes et de deux barres d’égouttage. Le bac du fond servait au rinçage.

  • Patrimoine et histoire

    La face cachée de Beaumont-de-Pertuis

    Perchée sur une butte, la silhouette de ce village est affirmée par l’habitat qui s’est regroupé autour du castrum, dont il ne subsiste que quelques vestiges de remparts médiévaux. Mais Beaumont possède un important et extraordinaire patrimoine souterrain, chaque maison est construite sur des caves du XIIIe s. voire avant. Certaines de taille modeste étaient utilisées pour la conservation du fromage, mais d’autres sont de réelles « cathédrales gothiques » enterrées (domaine privé, ne se visitent pas).

  • Eaux et rivières

    Comme un air d'Italie

    La place Farnese, tire son nom du village de Farnese en Italie, qui est jumelé avec Beaumont-de-Pertuis depuis 1993. Sur cette petite place, située derrière la mairie, s'observe une jolie fontaine qui malheureusement ne coule plus. Parmi les activités farneso-beaumontaises, on peut citer le rallye cyclotouriste Beaumont-Farnèse qui consiste à parcourir les 800 km entre les deux villages.

  • Patrimoine et histoire

    Le village de Mirabeau

    Mirabeau a bénéficié dès le Moyen-Âge d’une position stratégique, grâce à sa clue, un passage privilégié pour franchir la Durance, lui permettant de contrôler le flux des personnes et marchandises. Au XVIe s., un bac fut installé avec l’instauration d’un droit de passage, ce qui permit au village de prospérer autour de son château construit au XVIIe s. Au XVe s. fut construit le pont de Mirabeau, détruit à quatre reprises par la Durance mais toujours reconstruit pour son avantage lucratif.


Description

Au départ de Pertuis ville porte d'entrée sud du territoire du Parc du Luberon, l’itinéraire se dirige plein ouest, non loin des rives de la Durance, puis traverse Villelaure. Après une remontée vers le nord et Cadenet, un court aller-retour permet d’aller visiter Lourmarin puis de poursuivre encore vers le nord jusqu’à Cucuron et les flancs sud du Grand Luberon. Le second jour, les petites routes relient Ansouis, Sannes, Saint-Martin-de-La-Brasque, Grambois, La Bastide-des-Jourdans et Beaumont-de-Pertuis situé le plus à l’est de l’itinéraire. Ensuite, le parcours repique au sud-sud-ouest vers Mirabeau, pour rejoindre La Tour-d’Aigues, puis enfin Pertuis et la gare, point de départ de cette itinérance de deux jours.

  • Départ : Gare sncf, au sud du centre ancien de Pertuis
  • Arrivée : Gare sncf, au sud du centre ancien de Pertuis
  • Communes traversées : Pertuis, Villelaure, Cadenet, Vaugines, Lourmarin, Cucuron, Ansouis, Sannes, La Motte-d'Aigues, Saint-Martin-de-la-Brasque, Peypin-d'Aigues, Grambois, Beaumont-de-Pertuis, Mirabeau, La Tour-d'Aigues et La Bastidonne

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

  • Cet itinéraire emprunte des voies ouvertes à la circulation publique ; en toutes circonstances, il est donc impératif de rester prudent et de respecter le code de la route.
  • À vélo, le port du casque est obligatoire pou rles moins de 12 ans et fortement recommandé pour les plus grands et les adultes !
  • Même lorsque la visibilité est bonne, je porte des vêtements de couleurs vives, bien voyants ou rétroréfléchissants.


Lieux de renseignement

OTI Luberon Sud Tourisme

Le Château - BP 16, 84240 La Tour d'Aigues

https://www.luberon-sud-tourisme.fr/contact@luberon-sud-tourisme.fr+33 (0)4 90 07 50 29
Accessibilité :
Idéalement situé dans le Château de La Tour d’Aigues (le siège social), classé Monument Historique, sur la place du village, et à Cucuron, l’OT Luberon Sud Tourisme vous accueille, vous informe et vous conseille toute l’année lors de votre séjour en Luberon. Nous sommes également disponibles avant votre séjour pour vous aider à planifier le circuit de vos vacances : hébergements, incontournables, visites, activités, nous sommes là pour vous guider !

Horaires d’ouverture :

AVRIL / MAI / JUIN ET SEPTEMBRE
Du mardi au samedi : de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30.

EN JUILLET ET AOÛT
Lundi : 15h – 18h.
Du mardi au samedi : 9h30 à 13h et de 15h à 18h.
Dimanche : de 9h45 à 12h45 (du 09/07 au 20/08).

JOURS FÉRIÉS
18 mai (Ascension) : de 9h30 à 12h30.
14 juillet : de 9h30 à 13h et de 15h à 18h.
15 août : de 9h30 à 13h et de 15h à 18h.

OT Pertuis

Palce Mirabeau, 84120 Pertuis

http://www.tourismepertuis.fr/+33 (0)4 90 79 15 56

Accès routiers et parkings

À 22 km au nord d'Aix-en-Provence, par l'A51.

Stationnement :

Parking devant la gare de Pertuis.

Accessibilité

Cyclosportif
VTC
Numéro de secours :114

Source


Signaler un problème ou une erreur

Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :


À proximité
19