AIX-EN-PROVENCE - Sur le GR®69 La Routo, itinérance pastorale en 9 jours
Aix-en-Provence

AIX-EN-PROVENCE - Sur le GR®69 La Routo, itinérance pastorale en 9 jours

Elevage et pastoralisme
Flore
Patrimoine et histoire
Produits du terroir
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Sur les traces des grandes transhumances dans le Parc naturel régional du Verdon.

« Le GR®69 La Routo, entre Aix-en-Provence et Digne-les-Bains, ce n’est pas qu’une belle randonnée à travers des paysages superbes : c’est un vrai voyage dans le temps, sur les traces des bergers et de leurs troupeaux. Cette portion, au cœur du Parc naturel régional du Verdon, s’inscrit dans un itinéraire plus vaste reliant la Crau au Piémont italien. Chaque étape raconte une histoire : drailles anciennes, villages perchés, savoir-faire pastoraux toujours vivants. En tant qu’écogarde, je croise souvent des randonneurs étonnés par la richesse de cette itinérance, aussi bien par ses paysages que par les rencontres humaines. Pour moi, c’est l’un des plus beaux moyens de relier nature, culture et mémoire vivante ! ». Stefano Blanc, écogarde chef de secteur et technicien randonnée au Parc naturel régional du Verdon.


Les 50 patrimoines à découvrir

  • Patrimoine et histoire

    La Routo

    La Routo, de l’occitan "far la routo" ("transhumer"), est un projet franco-italien né de plus de dix ans de collaboration entre la Maison de la Transhumance (Salon-de-Provence) et l’Unione Montana Valle Stura (Piémont italien). Il a pour ambition de valoriser les territoires traversés par la transhumance à travers un itinéraire et un réseau transfrontalier reliant la plaine de la Crau à la vallée de la Stura, en Italie. Ce projet allie patrimoine pastoral, tourisme itinérant et coopération transalpine.

  • Eaux et rivières

    L'eau bénite du Verdon

    La fontaine de la Rotonde, emblème d'Aix-en-Provence, fut érigée en 1860 par l'architecte Théodore Dorès pour célébrer l'arrivée des eaux du canal de Provence en ville grâce au Verdon depuis Quinson. Son design monumental, composé d'une rotonde surmontée d'une statue de la Justice, reflète la prospérité retrouvée de la région. Cette fontaine devint rapidement un lieu de rassemblement et de rencontre pour les habitants, témoignant de l'importance de l'eau dans l'histoire et l'identité de la ville.

  • Eaux et rivières

    L'eau salvatrice

    Au cœur de la Provence, l'eau des fontaines a toujours été vitale pour les transhumances. Depuis des siècles, les bergers et leurs troupeaux parcourent ces terres arides, reliant les pâturages d'été aux vallées verdoyantes. Les fontaines, véritables oasis, offrent une halte bienvenue aux voyageurs assoiffés. Leurs eaux fraîches et claires ont permis aux troupeaux de se désaltérer, et aux hommes de reprendre des forces. Ainsi, au fil des saisons, ces sources d'eau ont joué un rôle crucial dans la survie des transhumants, façonnant les itinéraires et les traditions pastorales de la région.

  • Patrimoine et histoire

    Il a fait une sacré impression

    Paul Cézanne, peintre impressionniste, a immortalisé la montagne Sainte-Victoire dans ses œuvres emblématiques. Né à Aix-en-Provence en 1839, il avait un lien profond avec ce paysage majestueux qui dominait sa ville natale. Fasciné par ses formes et ses jeux de lumière changeants, Cézanne a peint la montagne à de nombreuses reprises, explorant ses nuances et ses reflets. Pour lui, la Sainte-Victoire était bien plus qu'un sujet de toile : c'était une source d'inspiration infinie.

  • Produits du terroir

    Un délice Aixois

    Le calisson d’Aix, friandise emblématique d’Aix-en-Provence depuis le XVe s., associe la douceur du melon confit et des amandes finement broyées, reposant sur une fine couche de pain azyme et recouverte de glace royale. En forme de navette, ce petit bijou de la confiserie provençale est encore aujourd’hui fabriqué selon des méthodes artisanales.

  • Patrimoine et histoire

    Un peintre révolutionnaire

    Cézanne a forgé un style unique, et sa quête incessante de perfection l'a conduit à expérimenter de nouvelles techniques picturales, ouvrant ainsi la voie à l'art moderne. Ses tableaux capturaient la grandeur et la simplicité de ce lieu emblématique, révélant la profondeur de sa vision artistique. Aujourd'hui, ses chefs-d'œuvre continuent de fasciner les spectateurs du monde entier, témoignant de la passion et du génie de l'un des plus grands peintres de tous les temps, disparu à Aix-en-Provence le 22 octobre 1906.

  • Patrimoine et histoire

    César n'y est pour rien

    La Tour de la Kéyrié, également connue sous le nom de Tour de César, aurait été bâtie en 1385 par le chanoine lsnard, cousin et adversaire de la Reine Jeanne. L’historien Roux-Alphéran (1776-1858) en parle : « Au Nord-Est d’Aix, sur le plateau de la Keyrié, s’élève la tour du Prévôt ou de la Prouvengue (…). On la nomme vulgairement "Tour de la Keyrié", ou plutôt "Tour de la Queyrié", parce que les enfants allaient autrefois s’y battre à coups de pierres ("s’enqueyran" en provençal) ». Aujourd’hui encore, la tour demeure en assez bon état de conservation.

  • Patrimoine et histoire

    Un label super classe

    En 2004, Sainte-Victoire obtient sa première labellisation "Grand Site de France" et devient ainsi l’un des quatre premiers de France, aux côtés de la Pointe du Raz en Cap Sizun, l’Aven d’Orgnac et le Pont du Gard. Cette prestigieuse distinction lui est renouvelée en 2011, puis en 2019, année qui marque l’extension de son périmètre à l’intégralité du site classé de Concors. Les agents d’accueil de la Maison du Grand Site de Vauvenargues assurent une information sur les richesses du Grand Site.

  • Eaux et rivières

    L'aigue es oro

    Le barrage de Bimont constitue une réserve de sécurité précieuse au cœur de l’aménagement hydraulique du canal de Provence. Elle est alimentée à 90% par de l’eau du Verdon grâce à la galerie souterraine de la Campane. Les 10% restants proviennent des apports naturels de la rivière l’Infernet. Le canal de Provence est alimenté par les réserves d’eau constituées sur le Verdon grâce aux barrages de Sainte-Croix et de Castillon.

  • Sommet

    La Muse de Cézanne

    Symbole du Pays d’Aix et muse de Cézanne, la montagne Sainte-Victoire culmine à 1011 m d’altitude. Depuis le pic des Mouches, son point le plus élevé, le regard s’étend jusqu’à la mer, au Mont-Ventoux et aux Alpes par temps clair. La célèbre Croix de Provence, visible de loin, veille sur les paysages depuis l’extrémité ouest du massif. De nombreux sentiers traversent ses versants, entre restanques, pins et garrigue.

  • Savoir-faire

    DFCI, quésaco ?

    Le 28 août 1989, un vaste incendie ravage la montagne Sainte-Victoire, marquant profondément le territoire. En réaction, les six communes concernées s’unissent au sein d’un syndicat intercommunal pour engager un ambitieux programme de réhabilitation du site classé. Celui-ci s’organise autour de plusieurs axes : restauration des terrains incendiés, aménagement de pistes DFCI (Défense des Forêts Contre les Incendies), débroussaillement de sécurité, gestion forestière, mais aussi soutien aux activités agricoles et pastorales. L’accueil du public est repensé, avec pour priorité la prévention des incendies et la préservation du milieu naturel.

  • Patrimoine et histoire

    Les Maquisards

    En août 1944, le maquis de Vauvenargues se reforma entre la ferme de la Sinne et le Puits-d’Auzon. Lors du débarquement allié du 15 août sur les côtes varoises, il comptait une cinquantaine d’hommes équipés d’armes individuelles, de mortiers et d’un fusil-mitrailleur. Parmi eux, une dizaine de soldats malgaches issus de la vingt-huitième Compagnie, alors casernée à Aix-en-Provence. Le groupe tenait notamment les positions stratégiques des cols de Claps et des Portes.

  • Savoir-faire

    La tête dans les étoiles

    Installée dans l’imposante bâtisse provençale de la ferme de la Sinne, l’Association des Astronomes Amateurs Aixois de Vauvenargues (AAOV) partage sa passion du ciel depuis 1994. Sous la coupole de l’observatoire, un télescope de type Schmidt-Cassegrain de 355 mm, accompagné d’autres instruments d’observation, permet au grand public de s’initier à l’astronomie (cf. En savoir plus).

  • Flore

    Un territoire sous protection

    Le Département des Bouches-du-Rhône est propriétaire de 18 000 ha répartis sur une trentaine de domaines, dans le cadre d'une politique visant à diversifier et dynamiser l'ouverture au public. La combinaison des domaines du Taulisson, de Lambruisse et de la Sinne-Puits d'Auzon, qui s'étendent sur le repli nord de la montagne Sainte-Victoire, forme une mosaïque de paysages variés et de lieux mémoriels : forêts de chênes, garrigues, champs et bâtisses de charme.

  • Patrimoine et histoire

    Terre de résistance

    Ce territoire accueillit, à partir du 6 juin 1944, lors de la mobilisation liée au débarquement de Normandie en Provence, un maquis du Mouvement de Libération nationale. On assista également à une véritable "montée au maquis" de résistants venus d'Aix, Marseille, Trets, Rians et des villages environnants. Ces résistants furent répartis en plusieurs groupes, dont le plus important se trouvait dans la vallée, à l’est, dans la zone la plus élevée du Puits d’Auzon, après les cols de Claps et des Portes.

  • Flore

    Elle ne craint pas le feu !

    L'Asphodèle blanc est une espèce de plantes herbacées vivaces. Elle appartient à la famille des Liliaceae selon la classification classique, ou à celle des Asphodelaceae selon la classification phylogénétique, et au genre Asphodelus. C'est une espèce pyrophyte, c'est-à-dire qui résiste aux incendies.

  • Savoir-faire

    L'Office national des forêts

    L'Office national des forêts (ONF) joue un rôle clé en tant que garant des écosystèmes forestiers en France. Ses missions incluent la gestion durable des forêts publiques, la protection de la biodiversité et l'exploitation raisonnée des ressources, dans le respect de l'équilibre écologique. L'ONF se consacre également à l'éducation environnementale, aux missions de police forestière et à la lutte contre les incendies, contribuant ainsi à la pérennité des écosystèmes forestiers.

  • Produits du terroir

    Rians et son vignoble

    Les vignes des Coteaux d'Aix-en-Provence, les plus à l’ouest des vins de Provence, se situent dans une aire d'appellation créée en 1985. Cette dernière s'étend de la Durance à la mer Méditerranée, et de la vallée du Rhône à l’ouest jusqu'à la montagne Sainte-Victoire à l’est. Parmi les 73 caves particulières et 12 coopératives, dont le Cellier de Mont Major à Rians, deux communes du Var, Rians et Artigues, font partie de cette appellation. Elle est dominée par la production de rosé (86%), suivie du rouge (8%) et du blanc (6%).

  • Patrimoine et histoire

    Ne me prends pas pour un pigeon

    Les pigeonniers en Provence, témoins d'un riche passé agricole, sont des constructions typiques qui parsemaient autrefois le paysage rural. Ces édifices, souvent de forme cylindrique ou carrée, servaient à élever et à héberger les pigeons, offrant ainsi une source de nourriture importante pour les habitants. Aujourd'hui, de nombreux pigeonniers ont été restaurés et préservés en tant que témoins précieux du patrimoine rural de la région.

  • Patrimoine et histoire

    Rians en Provence

    Riche d’histoire, la visite du village vous plonge dans le passé médiéval à travers de nombreux vestiges : la Tour de l’horloge (XIIe s.), la porte Saint-Jean, les anciens remparts, le donjon du château, la Tour carrée (place du Portail), le grenier public de la place du Posteuil (XVe s.), l’église Notre-Dame de Nazareth, ainsi que l’hospice Saint-Jacques fondé en 1558, ancien relais des pèlerins de Compostelle. Vous découvrirez également de magnifiques fontaines, portes et quelques maisons bourgeoises anciennes.

  • Patrimoine et histoire

    Il a atteint des sommets

    Une stèle rappelle que Gaston Rébuffat, né le 7 mai 1921 à Marseille et décédé le 1er juin 1985 à Paris, fut un alpiniste français renommé, membre de l’expédition française à l’Annapurna en 1950. Durant son enfance, il passait souvent à Rians, où son père était né et où ses grands-parents étaient paysans.

  • Elevage et pastoralisme

    La Routo

    Une peinture sur la Routo est présente près de la fontaine où les transhumants faisaient boire les troupeaux, avec un texte de Jean Giono sur les bergers. La Routo y prend tout son sens...

  • Elevage et pastoralisme

    La font Francés

    Située sur le passage des troupeaux lors de la transhumance, cette fontaine servait à l’abreuvage des moutons. L’eau y coule en abondance toute l’année, si bien que son tarissement est un signe de grande sécheresse. Pendant de nombreuses années, elle fut, avec celle du Caromp, la seule source d’eau potable du village.

  • Elevage et pastoralisme

    La transhumance

    Le troupeau traverse le village de Rians, en direction des alpages. Après une halte bien méritée à la fontaine, où les animaux se désaltèrent, la Routo continue travers les paysages pittoresques.

  • Patrimoine et histoire

    La fontaine aux deux enfants

    La fontaine telle qu’on la voit fut construite en 1888. On peut penser que l’eau arrivait sur la Place avant la construction de la fontaine, puisque c’est en 1765 que le conseil municipal décide d’y apporter l’eau à partir de la Fontaine Saint-Laurent. Le bassin monolithe (c’est-à-dire d’un seul bloc de pierre) est en pierre bouchardée. Les mascarons ornant les canons représentent des têtes de lions. Le buffet supérieur est un bas-relief composé de deux enfants et d’un dauphin.

  • Elevage et pastoralisme

    Sortie de Rians

    La transhumance, pratique ancestrale, est le déplacement saisonnier du bétail entre les pâturages d'altitude en été et les vallées plus basses en hiver. En Provence, ce rituel pastoral est profondément enraciné dans la culture et l'histoire de la région. Chaque année, les bergers conduisent leurs troupeaux en suivant des routes tracées depuis des siècles. La transhumance est bien plus qu'un simple déplacement de bétail : c'est un lien vivant entre les hommes et la nature, préservant les traditions pastorales.

  • Produits du terroir

    La Cave se rebiffe

    Le Cellier de Mont-Major, fondé en 1922, est rattaché à l’appellation AOP "Coteaux d’Aix-en-Provence" depuis 1985. Une première phase de rénovation des cuves a été réalisée en 2019, suivie en 2023 d’une seconde phase de travaux dédiée à la vinification des vins rosés, grâce à une technique innovante : la stabulation à froid. Ces efforts ont porté leurs fruits : une médaille d’or au Concours national des courtiers et une médaille d’argent au Concours général agricole de Paris sont venues récompenser le travail des coopérateurs et du maître de chai. A consommer avec modération, bien entendu !

  • Patrimoine et histoire

    Un Riansais dans les étoiles

    Né à Rians le 24 novembre 1564, Joseph Gaultier de La Valette est un astronome français de la première heure. Collaborateur et ami de Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, il participe avec lui, en novembre 1610, à l’observation des lunes de Jupiter - quelques mois seulement après leur découverte par Galilée, et un mois après l’astronome anglais Thomas Harriot. Il est également le second, après Peiresc, à avoir observé la nébuleuse d’Orion.
    Joseph Gaultier de La Valette s’éteint à Aix-en-Provence le 1er décembre 1647.

  • Patrimoine et histoire

    Oppida pour oppidum

    Le terme « oppidum », d’origine latine, désigne une grande agglomération gauloise fortifiée. Il signifie littéralement « ville » et a été utilisé notamment par Jules César dans "La Guerre des Gaules". On ignore cependant quel mot utilisaient les Gaulois eux-mêmes pour désigner leurs cités. Aujourd’hui, le terme « oppida » est employé de façon élargie pour qualifier les agglomérations protohistoriques de l’âge du Fer.
    L’oppidum situé ici est protégé à l’est par une première enceinte, puis par une seconde, naturellement délimitée par une falaise. Du haut de ce plateau calcaire, la vue est tout simplement imprenable !

  • Savoir-faire

    La grande Bastide

    Depuis septembre 2014, la Grande Bastide est devenue un projet concret d’expérimentation d’habitat groupé, fondé sur la coopération, le partage et la solidarité.
    Installé dans une ancienne bastide templière du XIIe s., cet éco-lieu propose à chaque foyer un espace de vie privé, à l’intérieur comme à l’extérieur, ainsi que des lieux communs pour se retrouver, échanger et partager des activités.
    A l’extérieur, un potager en permaculture et un poulailler complètent ce cadre de vie collectif, tourné vers l’écologie et le bien-vivre ensemble.

  • Elevage et pastoralisme

    Les Bergères

    Les bergères, gardiennes des troupeaux, incarnent l'âme de la transhumance en Provence. De l'aube au crépuscule, elles parcourent les collines escarpées et les vallées verdoyantes, veillant sur leurs brebis avec dévouement. Leur travail exige une connaissance intime de la terre, des saisons et des bêtes, ainsi qu'une endurance à toute épreuve. Elles affrontent les intempéries, les prédateurs et les sentiers escarpés avec courage et détermination.

  • Elevage et pastoralisme

    La cabane du berger

    « Les cabanes de bergers, bien que modestes, sont des refuges précieux. C'est aussi un lieu de partage et d’amitié où l’on apprend à apprécier chaque moment et chaque rencontre. Les soirées passées dans la chaleur de la cabane, en compagnie d’amis chers, sont des parenthèses enchantées qui rappellent que, même dans les lieux les plus reculés, la présence et le partage restent des valeurs essentielles. En hommage et en souvenir d’Alphonse et de Noël, et à tous les bergers qui ouvrent leur porte et leur cœur ». Stefano Blanc, écogarde chef de secteur et technicien randonnée au Parc naturel régional du Verdon.

  • Patrimoine et histoire

    Ici c'est Espigoule

    A Espigoule, si les habitants tiennent bon face à l’invasion de la mélancolie, c’est sans doute grâce à leurs civets de lièvre mijotés des heures durant… et à leurs inépuisables parties de pétanque ! Alors, n’hésitez pas à faire une halte à Ginasservis - pardon, à Espigoule : vous y croiserez peut-être le tenancier du bistrot, les mémés râleuses, le peintre anarchiste (spécialiste autoproclamé de la sieste), le curé farfelu, le cycliste du dimanche ou encore une bande de joyeux farceurs. Toute une galerie de personnages… un brin caricaturaux, mais résolument attachants.
    En tout cas, des habitants plus vrais que nature - et fort sympathiques !

  • Faune

    Phacomochoerus

    Le Phacomochère est un ordre de Suidés endémique de Provence, localisé autour du village d'Espigoule dans le Var. Il tient du sanglier, du babiroussa, du phacochère et du potamochère, mais ses dimensions semblent bien plus imposantes. Les excroissances frontales sont plus développées chez les mâles. Le Phacomochère est un animal solitaire, nocturne et très rare. Il semble omnivore, pouvant s'attaquer aussi bien aux vignes lorsque les raisins sont mûrs qu'aux troupeaux. Il est craint par les bergers locaux.

  • Faune

    Canis Lupus

    Le loup est un animal hautement social, vivant en meutes aux structures familiales variables, influencées par les personnalités de ses membres. Superprédateur emblématique, il est bien présent dans le Haut-Var, où de nombreuses attaques ont été recensées sur les troupeaux. Cette présence accrue pose de réels défis au pastoralisme local, qui s’adapte en recourant de plus en plus à l’usage de chiens de protection.
    Avec 24 meutes identifiées, le Var est aujourd’hui le deuxième département français comptant le plus grand nombre estimé de groupes de loups.

  • Flore

    Orchis purpurea

    L’Orchis pourpre ("Orchis purpurea") est l’une de nos orchidées indigènes les plus reconnaissables. Relativement courante en France, elle est toutefois protégée dans certaines régions. On l’identifie facilement grâce à ses grandes fleurs pour un orchis, et surtout à son labelle caractéristique en forme de petit bonhomme.
    Elle figure sur la Liste rouge de la flore vasculaire de France métropolitaine (2019), sous le nom "Orchis purpurea Huds".

  • Elevage et pastoralisme

    Ici, on te met à l'ombre

    Sur la place du village, de nombreux platanes ont été plantés par des bergers d’Arles au XVIIIe s., qui souhaitaient ainsi protéger leur troupeau des grosses chaleurs pour pouvoir faire une halte pleine de fraîcheur. Vinon-sur-Verdon était autrefois une étape très importante du chemin de la transhumance.

  • Produits du terroir

    Lou merca

    Au cœur de la région du Verdon, berceau de la Provence authentique, se trouvent des marchés provençaux qui invitent à un voyage gustatif et culturel. Ces marchés, véritables trésors locaux, offrent une immersion totale dans l’art de vivre provençal. Entre étals colorés, senteurs envoûtantes et rencontres chaleureuses, découvrez des produits locaux savoureux, des créations artisanales uniques et une atmosphère conviviale qui reflètent l’âme de la Provence où la tradition et l’authenticité se mêlent.

  • Patrimoine et histoire

    Un pont trop loin

    Le 15 août 1944, lors du débarquement des Alliés sur la côte varoise, le pont de Vinon-sur-Verdon - point stratégique pour le repli des troupes allemandes - fut la cible de plusieurs vagues de bombardements américains. Ces attaques échouèrent, causant de lourdes pertes parmi la population civile. Ce sont finalement les résistants locaux qui, en le minant, réussirent à faire sauter le pont. Bien avant ces événements, lors des grandes transhumances, Vinon accueillait régulièrement bergers et troupeaux venus de la Crau, qui s’y arrêtaient pour faire halte sur la grande place.

  • Elevage et pastoralisme

    Touchez pas au grisbi !

    Les drailles, anciennes routes de transhumance, étaient délimitées par des pierres plantées par paires tous les quatre à cinq cents mètres, formant des repères visibles même de nuit afin de guider les troupeaux. Véritables voies publiques, donc inaliénables, elles étaient entretenues grâce aux redevances versées aux communes par les propriétaires des troupeaux arlésiens. Mais au fil des siècles, ces voies pastorales furent de plus en plus difficiles à préserver, confrontées aux pressions des riverains et aux convoitises des communes désireuses de récupérer ces terrains.

  • Elevage et pastoralisme

    Les Drailles ou Draye

    (SUITE) Ces conflits entraînèrent de nombreux affrontements, que les tentatives de réglementation ponctuelle ne parvinrent pas à apaiser. Fatigués par cette lutte sans issue, les transhumants finirent par délaisser ces voies ancestrales au cours du XIXe s., préférant emprunter les routes plus accessibles de la vallée.

  • Elevage et pastoralisme

    Les chemins de la discorde

    En 1840, le maire de Gréoux s’inquiète auprès du préfet : les conducteurs de troupeaux de bêtes d’average (terme désignant le petit bétail, ovin et caprin) venant d’Arles, délaissent désormais la draille traditionnelle passant par Vinon et Gréoux pour rejoindre Valensole. Ils empruntent à la place les nouvelles voies publiques, causant des dégâts aux cultures bordant ces chemins.

  • Elevage et pastoralisme

    Le maire aboie mais la caravane passe

    (Suite du POI précédent) Il faut dire que la masse moutonnière est impressionnante : certains jours, on compterait jusqu’à dix troupeaux de 1 000 à 8 000 têtes chacun - peut-être le maire exagère-t-il ? Quoi qu’il en soit, le préfet lui répond fermement : « Depuis l’abolition des privilèges et de la féodalité héritée de la Révolution, chacun est libre de choisir la voie publique qui lui paraît préférable, et ce principe s’applique aussi aux conducteurs de troupeaux… ».

  • Patrimoine et histoire

    Greu li Ban

    Surnommée « l’Oasis romantique du Verdon » par Jean Giono, Gréoux-les-Bains est une station thermale nichée aux portes du Parc naturel régional du Verdon, au cœur d’une nature riche et généreuse. Connue depuis l’Antiquité sous le nom de "Nymphis Griséluis", en lien avec ses sources (les nymphes étant les divinités des eaux), la cité fut dotée de thermes par les Romains. Tombés dans l’oubli durant des siècles, les bains furent réhabilités à la fin du XVIIe s.

  • Elevage et pastoralisme

    Ils font le job

    Les chiens de protection des troupeaux ovins jouent un rôle crucial dans la gestion des élevages en milieu pastoral. Ils sont un atout précieux pour les bergers. Leur simple présence suffit souvent à décourager les prédateurs, réduisant ainsi les attaques et les pertes au sein des troupeaux. Cependant, leur utilisation nécessite un engagement de la part des éleveurs en termes de formation, de soins et de gestion des chiens, afin de garantir leur efficacité et leur bien-être.

  • Elevage et pastoralisme

    Suivre les consignes

    La clé d'une cohabitation harmonieuse entre les chiens de protection et les randonneurs réside dans la compréhension et le respect mutuel. Les éleveurs jouent un rôle en informant le public sur la présence de ces chiens et les meilleures pratiques à adopter. De leur côté, les randonneurs doivent faire preuve de prudence et respecter les consignes pour éviter tout conflit (cf. "Recommandations" et "En savoir plus" en bas de page).

  • Faune

    L'empaleuse méridionale

    Elle se nourrit de grands insectes, de petits oiseaux, de rongeurs et de lézards. Comme d'autres pies-grièches, elle chasse en empalant ses victimes sur son bec en guise de "garde-manger". Elle constitue des lardoirs en empalant ses proies sur les épines des buissons, sur des brindilles ou des objets fins et pointus y compris fabriqués par l'homme, pour se faire des réserves de nourriture.

  • Elevage et pastoralisme

    La traversée de Valensole

    Les hommes conduisent leurs troupeaux, accompagnés du "bayle" et de ses aides qui canalisent entre 500 et 2 000 moutons. Le "scabot", quelques chèvres et des ânes chargés de grandes corbeilles contenant les bagages ferment la marche. De puissants chiens des Alpes, portant de larges colliers cloutés, assurent la sécurité des animaux. Au loin, on entend les cris des bêtes, les sifflements des hommes, le tintement des sonnailles et le bruissement des pas…

  • Elevage et pastoralisme

    La transhumance

    Deux fois par an, les troupeaux traversent la Haute-Provence, suivant des trajets ancestraux qui les mènent des plaines vers les montagnes pastorales au printemps, puis vers les terres plus basses de la région lors de leur descente à l’automne. Ce long périple, qui peut durer plus de douze jours, commence souvent dans les environs d'Arles, avant que les animaux n'atteignent leurs pâturages saisonniers. Leur parcours suit des drailles ou carraires, des chemins spécialement réservés aux troupeaux, qui serpentent à travers des espaces naturels, loin des terres cultivées.

  • Elevage et pastoralisme

    La juste mesure

    Un règlement de 1783, toujours en vigueur en Provence, impose aux grandes carraires une largeur minimale de cinq cannes, soit environ 10 m, afin de permettre aux troupeaux de circuler librement. Sous le Second Empire, les autorités renforcent ces mesures en s'assurant que les troupeaux empruntent exclusivement ces anciens chemins, désormais cadastrés. L'objectif était de préserver les 145 km de routes impériales et les 291 km de routes départementales, ainsi que les terrains en bordure, en veillant à ce que la transhumance ne perturbe pas les infrastructures routières existantes.


Description

Embarquez pour une aventure mémorable sur le GR®69 La Routo, l’itinéraire emblématique de la transhumance, de la Provence aux Alpes.
Au départ d’Aix-en-Provence, suivez les drailles pastorales vers Digne-les-Bains, au fil de 9 journées riches en contrastes et en découvertes. Traversez les collines boisées de Vauvenargues, imprégnées de l’esprit de Cézanne, puis rejoignez les paysages verdoyants autour de Rians. Longez le Verdon à Vinon-sur-Verdon, avant de plonger dans la mer de lavande du plateau de Valensole. À Riez, laissez-vous séduire par les ruelles pittoresques et l’héritage gallo-romain. L’ascension vers Saint-Jurs vous offrira des panoramas à couper le souffle, avant de redescendre vers Digne-les-Bains en suivant les méandres de la Bléone, bercé par le murmure apaisant de ses eaux.
Une odyssée de 161 km, entre nature préservée, traditions pastorales et patrimoine vivant.

  • Départ : Fontaine de la Rotonde, Aix-en-Provence
  • Arrivée : Office de tourisme, Digne-les-Bains
  • Communes traversées : Aix-en-Provence, Saint-Marc-Jaumegarde, Vauvenargues, Jouques, Rians, Ginasservis, Vinon-sur-Verdon, Saint-Paul-lès-Durance, Gréoux-les-Bains, Valensole, Riez, Roumoules, Puimoisson, Saint-Jurs, Moustiers-Sainte-Marie, Bras-d'Asse, Saint-Jeannet, Le Chaffaut-Saint-Jurson et Digne-les-Bains

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

  • CONDITIONS METEO : je vérifie la météo avant de partir et je reporte si nécessaire. Je privilégie le printemps ou l’automne pour randonner.
  • EQUIPEMENT ITINERANCE : je pars tôt, bien protégé du soleil (chapeau, lunettes, crème solaire) et avec 3L d’eau/jour. Je ne bois pas l’eau des torrents. Je porte des chaussures montantes, un pantalon, et mon sac (moins de 50L pour une journée, plus pour bivouac) contient des vêtements chauds, une cape de pluie, une carte IGN 1:25 000, une boussole, une lampe frontale, une couverture de survie et un sifflet.
  • RISQUE INCENDIE : le feu est l’ennemi de la forêt… et du randonneur ! Je ne fume pas en forêt et n'y allume pas de feu, d'autant que quelle que soit la saison, c'est interdit ! Et en période estivale, avant de partir en balade, je me renseigne sur les conditions et réglementations d’accès aux massifs forestiers.
  • ZONE PASTORALE (début juin-fin juillet) : en présence de chiens de protection venus à ma rencontre, je ne les caresse pas ni ne les menace. Je m'arrête, puis j'attends patiemment la fin du ''contrôle'' avant de reprendre calmement mon chemin en contournant le plus possible le troupeau. De préférence, ne pas emmener son chien et, sinon, bien le tenir en laisse. Pour mémoire, consulter les bons réflexes à adopter face aux chiens de protection et regarder la vidéo sur les chiens des moutons.
  • ZONE SENSIBLE : je respecte les sentiers balisés et ne sors pas des chemins dans les zones protégées (ESI, ENS) afin de prévenir l’érosion et de protéger les habitats naturels.

Lieux de renseignement

Bouches-du-Rhône Tourisme

13 Rue Roux de Brignoles, 13006 Marseille

https://www.myprovence.pro/info@myprovence.fr+33 (0)4 91 13 84 13

Maison du Parc naturel régional du Verdon - Domaine de Valx

Domaine de Valx, 04360 Moustiers-Sainte-Marie

http://www.parcduverdon.fr/info@parcduverdon.fr+33 (0)4 92 74 68 00

OTI Durance-Luberon-Verdon

http://www.durance-luberon-verdon.com
Horaires d’ouvertures
Du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h30
Le dimanche : de 9h30 à 12h30
En savoir plus

Transport

Pour une itinérance de plusieurs jours, prendre en compte la durée sur l'éventuel coût du parking :
  • Gratuit : parking relais Krypton, Aix-en-Provence (30 min à pied du départ, desservi navette Aixpress/ligne 16).
  • Payant : parking Mignet, Aix-en-Provence (5 min à pied du départ).
Transports en commun :

Accès routiers et parkings

Depuis l’A8, sortir à Aix-en-Provence Centre (sortie 30B). Suivre ensuite l'avenue Victor-Hugo (D17) jusqu'à la Fontaine de la Rotonde.

Stationnement :

Parking Krypton (gratuit), parking Mignet (payant), Aix-en-Provence

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