Espace nordique du Queyras

Abriès-Ristolas, Aiguilles, Arvieux, Ceillac, Cervières, Château-Ville-Vieille, Eygliers, Guillestre, Molines-en-Queyras, Saint-Véran

Espace nordique du Queyras

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Test nordique

Les 50 patrimoines à découvrir

Vallée glaciaire du Tronchet - Benjamin Musella - PNR Queyras
Géologie
Vallée glaciaire du Tronchet
De temps en temps la forêt s’éclaircie pour nous offrir une vue aérienne sur la vallée. Les vallées dites en U ou en auge ont été formées durant les périodes glaciaires. Dans les Alpes, la dernière (-75000 à – 10000 ans) est appelée le Würm. L’action des glaciers a creusé les roches les plus tendres et charriée d’énormes quantités de matière. À leur retrait, ils ont laissé ces vallées glaciaires. L’écoulement des eaux crée aussi des vallées appelées fluviales.
Volucelle transparente - ©Benjamin Musella - PNR Queyras
Faune
Volucelle transparente
Cette Syphidae mesure entre 15 et 16 mm. Elle affectionne les zones boisées et les lisières d’étang. Les hormones qu’elle développe trompent les guêpes. Ce stratagème permet à la femelle de pondre à l’intérieur des nids de guêpes. La larve, une fois éclose, se développe en ectoparasite d'une larve de guêpe. Après quelques temps, elle se nourrit des cadavres de guêpes qui jonchent le fond du nid. C’est après une période d’hivernation qu’elle finit sa métamorphose et s’envole en quête de nourriture et d’un partenaire sexuel.
Pin Cembro - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
Pin Cembro
Arbre d’altitude par excellence, le pin Arolle (ou Cembro) résiste à des conditions extrêmes. Il a une croissance très lente qui offre un bois remarquablement homogène. Tendre, il est idéal et apprécié des sculpteurs qui peuvent le travailler au couteau. Il est utilisé pour la fabrication de nombreux objets. Les jouets du Queyras et les traditionnelles rosaces en sont des exemples. Son mode de propagation est étonnant. Puisque c’est le casse noix moucheté qui permet le transport des graines.
Sorbier des oiseleurs - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
Sorbier des oiseleurs
Ce petit arbre était autrefois planté pour attirer les grives. Son nom vient du fait que les oiseaux en disséminent les graines. Au printemps, il crée des corymbes de fleurs blanches qui évolueront en grappes de sorbes rouges durant l’été. Ces sorbes comestibles mais très acides, se mangent une fois blettes. Elles peuvent être utilisées en compotes ou en gelées. Mais, attention aux graines qui, elles, sont toxiques. Sa petite taille, sa croissance rapide et son élégance font qu’il est aujourd’hui utilisé comme arbre d’ornement. La légende dit que de le planter aux abords d’une maison apporte bonheur et prospérité.
Grande Carline - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
Grande Carline
Autrefois, la grande carline était accrochée sur les portes des maisons pour chasser les mauvais esprits. Son cœur était mangé et ses racines utilisées dans différents remèdes. En voie de disparition, et actuellement protégée, cette astéracée a la particularité de se refermer ou s’ouvrir en fonction de l’hygrométrie. Placée en extérieur, plein sud, c’est une station météo fiable.
Chénopode bon Henri - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
Chénopode bon Henri
La présence persistante d’un troupeau dans une zone réduite entraine sur-piétinement et excès de fumure. Cela provoque la disparition de certaines espèces et l’essor d’autres essences. Le chénopode ou épinard sauvage fait partie de ces végétaux qui résistent et prolifèrent. C’est une espèce endémique des enclos où les brebis séjournent sur de longues durées. Comestibles, ses feuilles se cuisinent comme celles des épinards. La présence d’oxalates recommande, malgré tout, une consommation modérée.
Lydia bletterie PNR Queyras
Faune
Gazé
Le Gazé ou Piéride de l’aubépine est un papillon relativement grand (65 mm). Ses ailes, nervurées de noir, sont blanches. Au fil du temps, celles des femelles deviennent transparentes. Il séjourne dans les zones découvertes, là où chardons et autres astéracées prolifèrent Il a la particularité d’avoir une répartition changeante et incertaine. En effet, il peut disparaitre là où il était très présent et réapparaitre là où il avait disparu. Toutefois, à l’instar de nombreux insectes sa population tend à baisser.
$Pergélisol, mollisol, gélifracts et thufurs$
Pergélisol, mollisol, gélifracts et thufurs - B. Musella - Parc naturel régional du Queyras
Géologie
Pergélisol, mollisol, gélifracts et thufurs
Les successions du gel et du dégel engendrent des formes parfois étranges. C’est en gelant que l’eau fait éclater les roches fissurées et son ruissellement entraine alors les « gélifracts ». En profondeur, le sol gelé durablement se nomme le pergélisol. La couche supérieure, le mollisol, dégèle au printemps. Le mollisol ramolli, glisse sur le pergélisol et forme des ondulations visibles en surface. Autour des lacs, il apparait souvent des surfaces faites de petites bosses nommées « thufurs ».
Eresus Kollari - Benjamin Musella - PNR Queyras
Faune
Eresus Kollari
Cette petite araignée vit dans les zones sèches et chaudes. Le mâle mesure environ 1 cm. Il est noir avec des anneaux blancs aux articulations des pattes et un abdomen couvert de soies rouges -orangées possédant 2 ou 3 paires de points noirs. La femelle, deux fois plus grande, est noire avec des soies grises. C’est en terre, qu’elle creuse un nid pour y pondre ses œufs Le jour, elle les remonte en surface, pour les réchauffer, et les redescend à la tombée de la nuit C’est après plusieurs mues que les mâles quittent le nid, en quête d’une femelle.
Oedipode rouge - Benjamin Musella - PNR Queyras
Faune
Oedipode rouge
Ce criquet, expert en camouflage, possède une couleur en symbiose à celle de son environnement. En effet, sa teinte dépendra du substrat dans lequel il a grandi. En vol, ses ailes postérieures dépliées deviennent orange et très visibles, mais une fois au sol, se fondant dans le décor, l’insecte redevient quasi invisible.
Sablé du sainfoin - Benjamin Musella - PNR Queyras
Faune
Le sablé du sainfoin (Polyommatus damon)
Ce petit papillon affectionne les lieux broussailleux secs et les bois clairs. Sous forme de chenille, il hiverne soigné par les fourmis. Sous forme de papillon, il vole en juillet et en août en une seule génération. Un dimorphisme sexuel caractérise l’espèce. Le dessus de la femelle est marron, celui du male est bleu à large bordure grise et les nervures sont saillantes. Le revers est ocre cerclé de blanc avec une ligne blanche traversant l’aile postérieure. Des points noirs cerclés de blanc s’y trouvent également.
Four à chaux - Benjamin Musella - PNR Queyras
Patrimoine et histoire
Four à chaux
La chaux est le résultat de la calcination de pierre calcaire. Entre 800°C et 1000°C, les pierres deviennent de la chaux vive qui est ensuite immergée sous l’eau. Refroidit la chaux vive prend la forme d’une pate que l’on nomme chaux éteinte. Utilisée par l’homme depuis des millénaires, elle sert dans la construction. De nombreux fours existent sur le Queyras. Bien que très peu de traces écrites soient disponibles, la fabrication de la chaux a dû faire partie de l’économie locale.
Cabane pastorale de la Gardère - Benjamin Musella - PNR Queyras
Elevage et pastoralisme
Cabane de la Gardère
Datant généralement du 20ème siècle et de construction rudimentaire, les cabanes pastorales comportent en générale une seule pièce. Le confort y est sommaire et les bergers les utilisent pour le travail de garde de troupeaux estivale. Les brebis et les vaches changent de lieu de pâture au fil de la saison. Les bergers sont donc amenés à changer de cabane en fonction du lieu de pâture
Géologie
La Roche Ecroulée
A la fin du 19ème siècle, dans le secteur du haut Guil, la montagne gronde. Une succession de fracassements et de hurlements se font entendre. Un nuage de poussière apparait au loin. Certains crurent à un tremblement de terre. Dans les jours suivants, la population se rendit au lieu-dit « lou pas des maisons » et eurent une surprise. C’est le pic des Lauzes, une partie du sommet s’est écroulée et des millions de tonnes de roches se sont rependues sur les prés de fauche en contre bas. La roche écroulée est le témoin de cet événement.
Petit belvédère du Viso - Benjamin Musella - PNR Queyras
Point de vue - sommet
Petit belvédère du Viso
Si proche et pourtant tellement loin. D’ici le Mt Viso semble être à quelques pas et pourtant ce sont bien de nombreuses heures qui permettront aux plus courageux de le rejoindre.
Cirse des montagnes - Alain Bloc - PNR Queyras
Flore
Cirse des montagnes
Ce grand Cirse se rencontre à l’étage subalpin. Comme toutes les astéracées, sa particularité est d’être composée d’une multitude de petites fleurs serrées les unes aux autres (L’astéracée la plus connu est sans doute la marguerite). Cette plante est protégée à l’échelle nationale. Dans le département des Hautes Alpes, elle est connue uniquement dans le fond du Queyras.
Anémone à fleurs de narcisse - Alain Bloc - PNR Queyras
Flore
Anémone à fleurs de narcisse
L’anémone à fleurs de narcisse se trouve dans les prairies, les pâturages et les bords de falaise calcaires. Elle se caractérise par ses belles fleurs blanches groupées en ombelle.
Fontaine - Benjamin Musella - PNR Queyras
Patrimoine et histoire
Fontaine
L’eau, source de vie devient un des enjeux majeurs de nos civilisations. Les montagnes sont des immenses réservoirs qu’il faut préserver. Dans le Queyras, les anciens ont valorisés cette ressource inestimable et chaque village comprend plusieurs fontaines.
Cynorhodon - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
Cynorhodon
Le cynorhodon ou « gratte-cul » est le faux-fruit de l’églantier. Très riche en vitamine (A, C et E) de nombreuses cultures l’ont utilisé pour ses propriétés toniques, astringentes et protectrices. Il peut être utilisé pour faire des confitures, des sirops, des infusions, des soupes ou des liqueurs. Attention, ses poils sont très irritants et doivent être soigneusement enlevés.
Barbe de Saint Pierre - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
Barbe de Saint Pierre
Les galles proviennent de réaction des plantes suite à l’intrusion d’un parasite. Pour cette galle de l’églantier (nommée barbe de St Pierre) un insecte, le Cynips du rosier pique le végétale pour pondre ses œufs. La réaction de l’églantier est de produire cette galle. L’excroissance obtenue est composée de nombreuses cavités qui vont abriter et protéger des larves. Très riche en sucre, en amidon et en protéines la galle servira encore aux insectes.
Fourmilière - Benjamin Musella - PNR Queyras
Faune
Fourmilière
A l’aide d’aiguilles, et de petites branches, les fourmis rousses construisent leur nid. Souvent exposé au sud-est pour profiter d’un ensoleillement maximum, la fourmilière est installée en lisière de forêt ou dans une clairière. Plus les fourmis doivent subir un climat difficile et plus la fourmilière sera haute. Composée de nombreuses galeries, l’intérieur est une véritable cité. Au-dessus se trouve les défenses. Juste en dessous la fondation (une souche d’arbre) et la salle de garde. Aux étages suivant on trouve les greniers à viande et à graine ainsi que les pucerons. Puis vient la salle d’hibernation, les larves et le compost. Et enfin au plus profond (30 à 50cm) la chambre royale et les œufs.
Pin Sylvestre - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
Pin sylvestre
Le pin sylvestre est connu sous de multiple noms : pin d’Ecosse, pin sauvage, pin de Haguenau, sapin rouge du Nord, pin d’Auvergne ou de Genève. Il possède des aiguilles géminées (qui vont par 2), vrillées, mesurant de 4 à 8 cm, souples et non piquantes. L’écorce grise des jeunes arbres devient orangée au fil des années, elle s’affine et se détache en minces plaques. Son caractère rustique le rend résistant à de fortes températures comme à de très grands froids et lui permet de s’installer sur des sols pauvres et secs que les autres essences délaissent. Son besoin de soleil le rend par contre vulnérable en présence d’autres arbres plus grands.
Fontaine - Benjamin Musella - PNR Queyras
Eaux et rivières
Fontaine
Vous trouverez ce type de fontaine dans tout le Queyras. A Saint Véran, chaque quartier possède la sienne. Fabriquées en Mélèze (bois imputrescible). Elles sont composées de deux parties : la tino et le batchas. La tino, où l’eau arrive est ronde. Elle servait d’abreuvoir pour les animaux. Les hommes venaient également y prélever l’eau pour leurs besoins personnels. Le batchas est rectangulaire. Il servait à faire la lessive.
Grand canal - Benjamin Musella - PNR Queyras
Eaux et rivières
Grand canal
En 1343 le Dauphin (héritier de la couronne) croule sous les dettes. Certains territoires profitent de la situation et achètent leur liberté. Cinq Escartons, dont celui du Queyras sont formés. Ils bénéficient de nouveaux droits et de nouvelles libertés. Celle de construire des canaux et ainsi de prendre l’eau des rivières pour arroser les cultures sans payer de redevance en est un exemple. Les canaux ont permis d’améliorer la production et de cultiver des zones inexploitables jusqu’alors.
Point de vue - sommet
Observatoire de Château-Renard
Inauguré début août 2015, l’observatoire de Château-Renard (2930m d’altitude) offre un des ciels les plus purs d’Europe. La structure moderne et les conditions en font un lieu propice à des observations de qualités. En journée le panorama reste très impressionnant. On peut y voir le Viso bien-sûr mais aussi les Ecrins, le Mont-Blanc, la Vanoise et le Grand paradis. L’observatoire peut accueillir aujourd'hui le grand public pour une nuit ou des missions pour plusieurs jours. Renseignement : St véran astronomie.
Vautour fauve - Benjamin Musella - PNR Queyras
Faune
Vautour fauve
Avec une envergure pouvant atteindre 2m80, le vautour fauve est un des rapaces les plus grands d’Europe. Il ne niche pas dans le Queyras mais y est visible régulièrement. A l’aube, les vautours quittent leurs nids en quête de nourriture. Ils se déplacent en groupe, profitant des courants aériens. C’est grâce à leur vue exceptionnelle que ces charognards trouvent leur pitance. Ils retrouvent leur nid en fin d’après-midi. Si les adultes sont sédentaires, les jeunes migrent pour l’Afrique en automne.
Mine du cuivre - Benjamin Musella - PNR Queyras
Patrimoine et histoire
Mine de cuivre
4000 ans en arrière les hommes préhistoriques exploitaient déjà le lieu, et une présence au temps des romains est confirmée. Dans les années 1900, tout se modernise : les wagonnets s’enfoncent dans des galeries toujours plus profondes et le minerai est envoyé dans des sites métallurgiques lointains. En 60 ans, la mine connait faillite, inondation, changement d’exploitant, guerre et asphyxie. Mais ce sont finalement les pluies de 1957 puis une explosion qui auront raison de cette entreprise.
Mélèze - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
Mélèze
Le mélèze est un arbre pionnier. Il s’installe sur les sols pauvres. Perdant ses aiguilles en hiver, il enrichit le substrat. Son port aéré et l’espace que laissent les arbres entre eux, permettent au soleil de percer tout en conservant de la fraicheur et de l’humidité. Ce doux mélange permet à de nombreux végétaux de se développer. Profitant de la baisse de l’activité pastorale, le mélèze recolonise les espaces autrefois exploités. Ainsi il prépare le terrain pour les autres conifères qui pourront s’implanter grâce à lui.
Marmotte - Benjamin Musella - PNR Queyras
Faune
Marmotte
Les marmottes vivent en famille. La colonie est généralement composée d’un couple reproducteur et des jeunes des deux dernières portées. Toutefois le mâle peut dans certain cas avoir plusieurs femelles. Parfois un jeune mâle est aussi accepté au sein du groupe. Au printemps elles s’installent sur leur territoire, généralement des vallées alpines, bien dégagées et faciles à surveiller. Elles y resteront tout l’été à manger, jouer, se bagarrer et guetter les éventuels dangers jusqu’à l’automne.
Orchis vanille - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
Orchis vanille
Vivant dans les alpages et les prairies de montagne cette orchidée vie entre 1500 et 2500 mètres d’altitude. Elle mesure une dizaine de centimètre et à la particularité de sentir la vanille.
Astragale queue de renard - ©PN Ecrins
Flore
Astragale queue de renard
Avec ses fleurs jaunes et brunes en grappes allongées et ses feuilles à folioles serrés et oblongues, cette astragale est emblématique du Queyras. Plante rare et protégée au niveau national, elle est très présente dans la région. Installée dans les landes et les pelouses steppiques d’adret, cet astragale s’associe très bien à l’épine-vinette et au genévrier sabine.
Epine-Vinette - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
L’Epine-Vinette, une plante aux multiples bienfaits
Caractérisé par des épines disposées par 3, cet arbuste est très présent en montagne. Autrefois réparti aussi dans les plaines, il fut détruit car on le disait porteur d’une maladie : la rouille du blé, qui attaque les céréales. L’écorce de la racine et du bois était utilisée pour teindre les tissus et les cuirs en jaune. Ses fruits acidulés et comestibles peuvent être utilisés comme épice, pour assaisonner les plats ou préparer gelées, confitures et sirops. Le médecin Suisse Alfred Vogel les décrit comme « un tonique des nerfs étonnant » et les recommande pour les hypernerveux et les personnes à déficience en vitamine C. D’autres auteurs considèrent ses fruits comme un « draineur » qui agit sur le foie, la vésicule, la rate et le pancréas.
Pie grièche écorcheur - ©DR-Notre Nature
Faune
Pie-grièche-écorcheur
Présent sur l’ensemble de l’Europe, l’Asie et une grande partie de l’Afrique, cet oiseau migrateur vit sur le territoire du Queyras de mai à août. Il affectionne les milieux ouverts et habite souvent dans les buissons épineux entre 1m et 3m de haut. Posté sur son perchoir, il guette ses proies (insectes, lézards et petits oiseaux) et il les capture d’un plongeon vif. Les plus petites prises sont mangées immédiatement quant aux plus grosses, la pie-grièche-écorcheur les empale sur une épine de pruneliers ou d’aubépinier, un fil barbelé... Ces garde-mangers sont appelés des lardoirs.
Le Genévrier commun, utile et apprécié depuis toujours - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
Le Genévrier commun, utile et apprécié depuis toujours
De nombreuses vertus sont attribuées à cet arbuste. Une légende dit que celui qui mange tous les jours une baie de genièvre sera préservé de la maladie. Il serait utilisable en inhalation comme antiseptique bronchique, en fumigation pour assainir l’air, en bain pour lutter contre l’arthrite et les affections cutanées chroniques. Considéré comme un diurétique puissant, cette particularité le marie bien à la choucroute en facilitant sa digestion. Les baies peuvent aussi très bien assaisonner les terrines, les poissons marinés et les gibiers. Elles servent dans la conception de certains alcools comme le gin, quelques bières et des liqueurs traditionnelles.
Pin Sylvestre - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
Utilisation du Pin Sylvestre
Autrefois utilisé par les charpentiers de marine, on l’utilise aujourd’hui dans la construction de pâte à papier, la fabrication de contreplaqué ou dans la charpente. Sa résine serait utilisable pour traiter les contusions, les engelures et les rhumatismes. L’huile essentielle de pin sylvestre est aussi utilisée pour le traitement de différentes infections et lutter contre divers maux tel que l’anxiété, la nervosité, le stress… mais aussi l’asthme ou la fatigue.
Genévrier Sabine - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
Genévrier Sabine
Habitant les vallées à foehn bien exposées, le genévrier sabine se différencie de ses cousins par un feuillage doux. A l’instar des autres genévriers, de grands atouts caractérisent le genévrier Sabine, son bois dur et son grain fin sont appréciés en ébénisterie en sculpture, en marqueterie et en tournerie. Il sert à la production de bâtons de marche, de manches de couteaux ou de différents outils, de tuyaux de pipe… Imputrescible il est aussi utilisé pour la fabrication de poteaux ou de conduite d’eau. Attention à cet arbuste car contrairement au genévrier commun ses bais sont toxiques et ses feuilles irritantes.
La vallée de l'Aigue Agnel depuis le parking de Chanterane - Benjamin Musella - PNR Queyras
Point de vue - sommet
Vue du Parking
Point de vue du parking de Chanterane. On voit, la vallée de l’Aigue Agnelle et ses sommets : le pic du Fond de Peynin, le Grand Queyras, le pic de Foréant et le Pain de Sucre.
Canal de Pierre Dimanche - Benjamin Musella - PNR Queyras
Patrimoine et histoire
Canal de Pierre Dimanche
Alimentant les villages de Molines-en-Queyras et de Ville-Vielle, le canal de Pierre Dimanche était soumis à des règles précises. Le canal avait un conseil d’administration composé de procureurs nommés à vie. Un Prayer veillait à la bonne utilisation du canal : il le surveillait, informait les usagers des tours d’irrigations et veillait à la distribution de l’eau. Il était rémunéré par les usagers en grains de seigles ou en espèces proportionnellement au temps d’arrosage. La première mention historique du canal de Pierre Dimanche date du XIVème siècle.
L'aigue Blanche depuis le canal - Benjamin Musella - PNR Queyras
Point de vue - sommet
Vue du canal
Du canal en balcon dégagé, la vue voyage sur l’ensemble de la vallée de l’Aigue Blanche.
Erable plane à l'automne - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
Erable plane
L’érable plane est un arbre d’ornement présent dans presque toute l’Europe. Il vit dans les plaines et les zones montagneuses jusqu’à 1600 mètres d’altitude. Son bois, blanc et assez dur est utilisé en menuiserie. Il fournit un bois de chauffage avec un fort pouvoir calorifique mais qui se consume vite. Il était utilisé autrefois dans la fabrication de skis, de cannes et d’outils.
La demoiselle coiffée de Château Ville-Vieille - Benjamin Musella - PNR Queyras
Géologie
Demoiselle coiffée
La demoiselle, haute de 15 mètres de haut, est formée de couches friables, sableuses et caillouteuses, la colonne, et d’une coiffe de de roche plus solide. Comment cela arrive-t-il ? Deux théories s’opposent (Cf. randonnée VTT le col de la Crèche pour la seconde théorie). Imaginons un sol friable avec quelques roches plus dures. Au fil du temps le lieu subit de nombreuses agressions, le vent, la pluie, le gel, le dégel… Les roches les plus tendres s’érodent. Les roches plus dures protègent les roches tendres positionnées dessous. La colonne s’érode donc moins rapidement grâce à l’action de sa coiffe.
Eglise Saint-Romain - Images et Rêves
Patrimoine et histoire
Eglise Saint-Romain
L’église est composée d’une nef unique et de 4 travées dotées d’une voute en tuf. Son clocher de 10 mètres de haut fût conçu comme une tour défensive. En 1575 il servit d’abri pendant les guerres de religions. Les protestants le transformèrent en prison et y enfermèrent et torturèrent des personnalités locales dites ‘fervents catholiques’. Entre 1628 et 1637, l’église fût reconstruite et une travée supplémentaire fût ajoutée pour accueillir le nombre croissant de catholiques dans le Queyras suite à la révocation de l’Edit de Nantes.
Calendula officinalis - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
Calendula officinalis
Plus connu sous le nom de Souci officinal, cette plante est utilisée en phytothérapie ou cultivée dans les potagers pour faire fuir les insectes. Ses graines peuvent résister à de très basses températures (-25°c) et sont disséminées par le vent. Ces caractéristiques expliquent sa présence ici car ce n’est pas sa zone de répartition naturelle. Le Souci à des vertus calmantes et cicatrisantes. Il est utilisé pour les problèmes cutanés, divers inflammations, les troubles gastriques et les affections hépatiques.
Bio indicateurs : les Lichens - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
Bio indicateurs : les Lichens
Symbiose entre une algue et un champignon, les lichens sont à la fois très résistants et très fragiles. En effet, ils sont capables de résister à une forte sécheresseet à des températures extrêmement variées (de -70°C à +70°C). Cependant, ils sont très sensibles à la pollution atmosphérique et notamment au dioxyde de soufre. Ils sont ainsi de bons indicateurs de la qualité de l’air. Ici vous pouvez contempler deux espèces de lichens fruticuleux. L’une arbore une couleur jaune très vive qui est dû à la présence d’un acide particulièrement toxique : l’acide vulpinique.
Vallée de l’Aigue d’Agnelle depuis le pont de l’Ariane - Benjamin Musella - PNR Queyras
Point de vue - sommet
Vallée de l’Aigue d’Agnelle depuis le pont de l’Ariane
Vue vers le haut de la vallée de l’Aigue d’Agnelle. Enneigée à gauche, la crête des Fonzes mène au Grand Queyras. Au fond à droite on voit la pointe des Sagnes longues. Entre les deux on devine le col Agnel et la frontière avec l’Italie.
Centaurée des montagnes - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
Centaurée des montagnes
Cette centaurée pousse dans les forêts fraiches, les coupes forestières et les prairies. Elle vit en colonies plus ou moins importantes et se développe par le biais de stolons souterrains. Aimant tout particulièrement la fraicheur, elle peut survivre jusqu’à -15°C. Cette plante abrite et sert de nourriture à des chenilles et des pucerons. Si la pollinisation se fait par le biais de différents insectes, c’est les Bourdons qui sont prédominant sur cette fleur.
Chevreuils - Alain Bloc - PNR Queyras
Faune
Chevreuils
De février à août le mâle a un comportement particulier. Il frotte ses bois sur de jeunes pousses d'arbre qu’il dénude complétement. En hiver, cette action a pour but d’ôter le velours posé sur les nouveaux bois. Mais au moment du rut c’est pour y déposer une sécrétion provenant de glandes situées à la base des bois, très odorante cette substance participe au marquage de son territoire. C’est un frottis.L’autre technique de marquage consiste à gratter le sol pour préparer ses couches. C’est le grattis. Quand il y a frottis et grattis cela se nomme un régalis.
Vue depuis le sommet Bucher - Benjamin Musella - PNR Queyras
Point de vue - sommet
Vue depuis le sommet Bucher
Du sommet en regardant vers la vallée de l’Aigue Blanche. Au premier plan le pic de Château Renard fait la jonction avec l’Aigue Agnelle. Au fond La tête des Toillies, le pic de la Farneiréta, la Tête de Longet, la roche Noire, le Peouvou et bien d’autres marquent la frontière avec l’Ubaye. Le Sommet Bûcher offre des points de vue sur le bas Guil, le haut Gui, les Ecrins et le vallon d’Arvieux.
Guépinie rousse - Benjamin Musella - PNR Queyras
Flore
Guépinie rousse ou Oreille de veau
Ce champignon est gélatineux, en forme d’entonnoir, translucide et lisse. Petit à petit son chapeau s’enroule et se transforme en un pied en forme de gouttière. Il pousse en montagne, sous des résineux et aime les zones humides. Bien qu’il soit comestible, il ne présente aucun intérêt gustatif.
Le vallon du Lombard - ©Benjamin Musella - PNR Queyras
Point de vue - sommet
Le vallon du Lombard
Belle vue sur le vallon du Lombard. On voit à droite le Serre de l’Aigle (2496 m) et le Petit Rochebrune (3078 m) au fond du vallon.

Description

Test nordique

Communes traversées : Abriès-Ristolas, Aiguilles, Arvieux, Ceillac, Cervières, Château-Ville-Vieille, Eygliers, Guillestre, Molines-en-Queyras et Saint-Véran